Le soir tombait doucement, Meï-Ren était enfin arrivée à Amestris. La traversée du désert n'avait pas été de tout repos, mais c'était le moyen le plus simple et discret d'entrer dans ce pays toujours sur le pied de guerre. Marcher dans le sable avait été une purge, mais le chemin était étonnamment bien balisé. Elle pus ainsi trouver des oasis ou se reposer et faire le plein d'eau. Elle avait même pu échanger de l'argent de Xin contre celui d'Amestris à la dernière avant d'arriver ici. Chose éminemment pratique si on ne veut pas attirer l'attention.
Le voyage lui avait aussi donner l'occasion de se familiariser avec la langue et l'écriture de ce pays, elle lisait les documents que la princesse lui avait fournit et l'alphabet tout les soirs avant de s'endormir. Tant est bien qu'avec la formation intensive qu'elle avait suivit avant de partir, elle parlait et lisait quasi couramment la langue d'ici désormais.
Elle était arrivé a une ville nommé Youswell, d'après ce qu'elle pouvait observer, ça semblait être une ville axée sur le minage de minerais ou de charbon. Elle baissa un peu le devant de la cape qui masquait le bas de son visage fin, laissant aussi entrevoir son œil brun, presque rouge, l'autre était masqué par un cache œil. Elle se déplaça tranquillement, se dirigeant vers ce qui devait être une auberge d'après le symbole et le nom inscrit sur le panneau non loin du bâtiment.
Elle entra dans la bâtisse en poussant doucement la porte, elle entendit alors des rires et des cris, visiblement les habitants se retrouvaient ici pour décompresser d'une dure journée de labeur. Elle salua les convives qui s'étaient tourner vers elle a son entrée, les conversations cessant. Elle baissa la capuche, montrant son visage. Les habitants hochèrent la tête vers elle et reprirent leur discutions. Elle avait visiblement passer une sorte de test, les visages s'étaient détendu en voyant qu'elle était une femme nota-t-elle. Elle se demandait ce qu'il s'était passé ici pour qu'ils soient aussi nerveux.
Un plat du jour, une bière et une chambre pour la nuit s'il vous plait. Demanda-t-elle à l'aubergiste en s'asseyant sur un tabouret.
Avec plaisir ma pe... heu... Madame. Répondit l'aubergiste, il allait l'appeler ma petite dame, mais il constata que même assise elle était aussi grande que lui, ça aurai donc été inapproprié, surtout qu'il n'y avait pas beaucoup de visiteurs en ville. ça aurai été bête qu'elle parte vexée.
Même en Enfer, Régner est digne d'ambition. Mieux vaux régner en Enfer que servir au Ciel.
Pas de Victoire sans souffrance, pas de liberté sans sacrifice.
Meï-Ren parle en #CCCCFF
Mar 13 Fév - 20:30
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Alexander Bloom
Perdu dans une forêt, de nuit, je me retrouvai à faire face à une silhouette habillée de noir et encapuchonnée qui tenait à la main un outil en bois avec une tête métallique, probablement une hache. J'avais du mal à discerner cette personne ainsi que ses intentions et j'avais l'impression qu'elle était apparue silencieusement devant moi en sortant de nulle part. Je tentai d'entamer le dialogue afin de calmer l'ambiance qu'était assez tendue. Malheureusement, aucun mot ne sortit de ma bouche, bizarre. Je portai ma main droite sur ma gorge pour essayer de comprendre pourquoi je n'arrivais pas à formuler le moindre mot, je baissai la tête en quittant l'espèce de fantôme du regard. Je sentis mes intestins se mouvoir, se nouant et se dénouant, comme un serpent qui se sentirai trop à l'étroit. Je sentis alors que ce foutu animal a trouvé dans mon bide un panneau qui indiquait la direction de ma gorge et qu'il choisit sans hésitation cette route. Je releva alors la tête et la personne en face de moi avait fait une dizaine de mètres sans que je ne l'entende et qui était désormais en face de moi. Je ne comprenais pas ce qui se passait, j'étais dans un brouillard de confusion mentale. Je me frotta alors les yeux le temps d'un instant et l'espèce de fantôme avait disparu. Étrange.
Soudain, je sentis un souffle chaud inquiétant dans ma nuque accompagnés de quelques mots qui m'étaient destinés :
- Toi, misérable, comment as-tu osé ! Comment as-tu osé t'essuyer les pieds sur le tronc du saule pleureur ?
Je tournai la tête, cet individu s'était comme téléporté derrière moi. Tandis que je scrutais le visage de cet homme, à la recherche d'yeux qu'il n'avait pas, car son visage n'étais qu'un crâne terrifiant, il reprit la parole.
- Moi, de par mon titre divin de bûcheron protecteur de la forêt, je vais te faire payer au prix fort cet acte déplacé !
Dans ce climat de terreur, j'avais du mal à comprendre l'erreur que j'avais commise tant elle me semblait anodine et au moment où je commençais à reconstruire le puzzle du problème, je sentis la hache de l'homme se planter entre mes omoplates et ressortir par-devant. Je tombai à genoux à terre et à ce moment le serpent qui avait trouvé une sortie passa par ma bouche et j'avais l'impression, dans la douleur, de vomir en continu cet animal qui semblait mesurer plusieurs mètres. Puis cet enfoiré commença à s'enrouler autour de mon corps et tel un boa constricteur, il écrasait mon corps, ligoté, avec tant de facilité que j'avais l'impression de n'être qu'un vulgaire et fragile tonneau qui n'allait pas faire long feu. Alors que j'étais en train de me dire que c'est à ça que ressemblait la mort, je compris mon erreur envers le saule pleureur. J'ai juste essuyé mes pieds dessus, car j'avais marché dans un énorme étron d'un animal. Mon corps commençait à craquer de partout, mes os semblaient aussi résistants que de vulgaires allumettes et l'enfoiré de divinité se marrait derrière moi de mon triste sort. C'est alors que...
C'est alors qu'une énorme vague, tel un tsunami, fit son apparition dans ce monde de rêves et en balayant la forêt imaginaire, je me réveillai de ce foutu cauchemar.
J'ouvris les yeux et me redressai sur le lit de cette auberge, Léon était en face de moi.
- Sa... Salut gamin. M... Merci de m'avoir réveillé. - Oh bah de rien m'sieur Bloom ! Vous m'aviez donné la mission de vous réveiller à dix-huit heures pétantes, mais vu que toquer à la porte ne suffisait pas, j'ai décidé de vous vider l'aquarium dessus ! - Tu as bien fait... Mais dis moi, si ton aquarium est vide où est... - Oh, bah, ne vous inquiétez pas m'sieur Bloom, je l'ai mis là !
Le petit garçon déguisé en pirate me pointa du doigt un verre posé sur ma table de chevet et effectivement, à l'intérieur se trouvait son poisson rouge qui semblait bien à l'étroit.
- Bravo moussaillon, tu as réussi avec succès ta mission. Prends ces quelques pièces d'or en guise de trésor.
Dormant avec ma bourse pour ne pas me la faire voler, je l'ouvris et lui tendit quelques pièces.
- Merci Capitaine Bloom, je retourne en bas pour que mon père me remplisse le bocal avant que Silver fasse une crise de claustrophobie.
Le jeune fils du patron de l'auberge était ravi et alors qu'il allait franchir la porte, je lui demandai une dernière chose.
- Moussaillon, c'est quoi le plat du jour s'il te plaît ? - Lasagnes mon Capitaine, je vous en garde une part ? - Avec plaisir, je me prépare et j'arrive, merci ! - Héhé, à tout de suite !
Mer 14 Fév - 17:16
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Meï-Ren Shan
La louve arrive à l'Est.
Feat
Alexander
La grande brune remercia avec un sourire l'aubergiste quand il lui apporta sa commande. Celui-ci l'avait observer avec curiosité, après tout Meï-Ren n'avait rien d'une Amestricienne. Ses traits fins et ses yeux bridés trahissaient ses origines. Mais il ne s'en formalisa pas, après tout elle avait payer d'avance pour son repas et son séjour, il était intrigué par le fait que ses cheveux masquaient l'un de ses yeux.
Elle mangeai et buvait tranquillement, écoutant les conversations derrière elle, beaucoup semblaient parler d'évènements étranges prés de la mine, d'autres mentionnait un alchimiste d'état au bras d'acier et son frère portant une énorme armure. Il y avait aussi des mentions a un affrontement entre l'armée du nord et celle du pays de Kreta.
Visiblement, il se passait beaucoup de chose dans ce petit pays constamment en guerre, se dit-elle en sirotant sa bière. Elle sentit alors du mouvement dans son dos et une voix avinée retentie.
Et bha maaa belleeee... Pourquoi tu viendrai pas t'amuser avec moiiii. Tenta de dire de manière soit disant séduisant un individu fortement aviné, en se penchant sur le comptoir à côte de Meï-Ren. L'aubergiste allait intervenir quand l'homme sembla perdre l'équilibre et son visage frappa violement le comptoir.
En voilà un qui ne tiens plus debout on dirai. dit la jeune femme d'un air amusé, personne n'avait remarquer le coup de talon qu'elle avait mit dans le tibia de l'homme ni sa main rapidement saisir l'arrière de sa tête pour la projeter avec force vers le dur bois.
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