Pendant que le Bal des Armstrong aspirait la haute société de Central, un bar populaire avait décidé de faire de même ou presque. En effet, le “petit Alchimiste” n’attendait nul gratin ! Seulement de bons vivants voulant passer du bon temps à l’écart des conventions sociales, tout en restant dans le respect. Pour cela, des affiches avaient été collées dans quelques quartiers aux alentours pour attirer du monde.
Début de soirée…
Un long comptoir en chêne accueillait déjà les premiers clients, tandis que plus loin les tables avaient été repoussées pour recevoir les danseurs de la soirée. Le propriétaire du bar avait par ailleurs engagé un petit groupe local de musique qui allait se produire sur l’estrade juste en face. Au programme de cette soirée des morceaux un peu énergique pour apporter de la bonne humeur et de la chaleur, loin de la valse très guindée qui aura lieu un peu plus loin. Pour ce qui est du menu, la carte présentait des cornets de frites, des hot-dogs généreux, des brochettes de légumes et viande épicées, et des sorbets aux fruits en dessert. Quant à la boisson, une sélection de bières, de whiskys et pour les plus jeunes ou réfractaires, de la limonade maison à la myrtille étaient prévue.
Malgré le début de la soirée, quelques curieux répondaient déjà présent et attendaient avec impatience que la salle se remplisse. Quant aux musiciens, ils étaient en train d’accorder leurs instruments sous l’oeil vigilant d’Horten, le barman et propriétaire du bar. C’était un quarantenaire à l’apparence un peu intimidante aux premiers abords avec un léger accent du sud, mais jovial. En ancien militaire à la retraite forcée, ce dernier boitait légèrement lors de ses déplacements, mais ne semblait pas en souffrir...
∎ Localisation : En alternance entre Rosembool et Central
∎ Fonction : Mécanicienne
Winry Rockbell
Un instant d'insouciance - Bal populaire
En se promenant dans les rues de Central afin de rentrer chez elle, Winry ne peut que remarquer les affiches pour un bal populaire organisé par le bar "Le Petit Alchimiste", et hésite à envoyer un message à Edward pour qu'il vienne avec elle. Mais à peine est-elle rentrée qu'il débarque chez elle pour l'inviter à ce fameux bal populaire. Pas besoin de tenue sophistiquée, elle peut y aller en civile, et elle n'a pas caché sa joie en sautant au cou de son meilleur ami pour le remercier ; ce bal serait l'occasion de ne plus penser aux événements des laboratoires, profitant de la présence d'Ed pour lui en toucher deux mots et le prévenir d'être prudent si jamais une telle chose devait se reproduire.
Laissant Ed patienter quelques instants, elle se dépêche de rejoindre sa chambre, afin d'enfiler une tenue plus passe-partout et confortable que sa tenue de travail après une bonne douche : une petite jupe noire, un débardeur blanc, une veste noire et une paire de bottes confortables, voilà de quoi sortir et profiter. Elle prend le temps de bien se sécher les cheveux avant de les attacher en une queue de cheval, puis descend rejoindre Ed, un grand sourire aux lèvres et une légère teinte de rouge aux joues, se dirigeant ensuite vers le bar où se trouvent déjà un certain nombre de personnes avant de se pencher vers Ed et de lui souffler :
Ça va être une bonne soirée ! Merci d'être venu me chercher et de m'avoir proposé de venir avec toi.
Elle dépose un baiser sur sa joue et observe avec ravissement son environnement ; non, vraiment, c'est une bonne soirée en perspective, elle s'en souviendrait longtemps.
•En cette fin de journée, Corwin en avait profité pour rentrer plus tôt du QG de Central, pour avoir le temps de prendre une bonne douche et de se vêtir d'un habit plus civil. Certes de bonne facture mais qui n'avait rien a voir avec sa tenue plus solennel, lorsqu'il s'était rendu à l'opéra en ce début d'année. Le Frozen portait donc une petite chemise blanche avec un veston simple pour être un peu plus habillé, mais il fit l'impasse sur la cravate en revanche. Attrapant sa veste, le jeune Colonel se déplaça dans le salon à la recherche de son chapeau en feutre gris, afin de s'en couvrir. Puis il prit soin de plonger sa montre en argent dans sa poche avant de fermer définitivement la porte de la maison du Lieutenant Colonel, derrière lui. Une fois à l'extérieur, Corwin prit la route des quartiers populaire. C'était le second rendez vous que Adair lui soumettait et à cette pensée, le jeune homme se disait qu'il devrait aussi faire quelque chose à ce sujet. Depuis quelques jours, il travaillait sur un petit quelque chose à ce sujet, mais ce n'était pas encore prêt hélas. Néanmoins, plus il se rapprochait des lieux, plus il sentait une certaine nervosité, lié à cette rencontre qui se voulait discrète. Ils ne se voyaient que rarement, par le biais des couloirs ou bien par simple croisement, alors qu'il se rendait chez lui, en faisant un léger crochet vers l'hôpital militaire. Rien qui n'attirait l’œil. Mais tout de même, Corwin privilégiait la discrétion. Il n'en avait même pas parler à Riza, depuis leur entrevue dans le parc.
Le vent souffla un air frais, lui rappelant que le printemps n'était pas encore là, et il dû retenir son chapeau avant de prendre sur la droite. Peu à peu , Corwin pouvait entendre le bruit de la musique et la lumière se manifester progressivement dans le quartier, le soleil déclinant lentement dans le ciel, annonçant alors une soirée paisible. Cette ville en avait bien besoin depuis les derniers événements et la famille Griffin était à nouveau complète. En y songeant, il eut un petit sourire concernant sa sœur.. Cela avait été difficile pour lui, mais il avait eut raison de faire confiance à Mustang et aux frères Elric. Il leur devait beaucoup pour ainsi dire. Plongeant une main dans la poche de son pantalon de toile, Corwin ne s'imaginait pas qu'il verrait l'un d'eux ce soir et en compagnie de Winry. Pour le moment, quand le Colonel pénétra dans le bar, il ne semblait pas y avoir grand mode. Comme d'habitude, il avait tendance à être un peu trop ponctuel. Ce n'était pas si grave. Corwin se contenta de saluer de la tête, et en retirant son chapeau, il se rendit au bar pour commander un café en attendant sagement sur une chaise, la venue de Adair. Ainsi décoiffé, il ne portait aucune trace de gomina, mais il s'était donné la peine de mettre une eau de Cologne..
Son regard s'attarda un peu dans la salle joliment décorée pour l'occasion et notre Alchimiste d'Etat chercha à se remémoré quand il avait pu venir dans un tel endroit.... En vérité, c'était bien la première fois. Lui qui avait prit l'habitude des grandes soirées organisé. D'ailleurs, même s'il était vêtu d'une tenue civile, la coupe de ses habit ne passa par inaperçu pour tout le monde, pas même pour le barman qui lui tendit son café. Corwin le remercia et prit ce dernier entre ses doigts, par le dessus et huma tranquillement son arôme qui avait le dont de refouler cette nervosité, tapis au fond de sa poitrine.
Voilà bien une semaine qu’Edward était retourné voir Izumi Curtis, après avoir ramené saine et sauve la petite sœur du Frozen le jeune alchimiste avait besoin d’entraînement. Il se sentait moins efficace, face à cet homonculus il avait parfaitement compris qu’il ne faisait pas le poids. Si le combat avait duré, il n'était même pas certain qu’il aurait pu parié sur sa propre vie. Sans oublier Riza qui l’a aidé, est-ce qu’il aurait pu lui venir en aide ? Si Edward est reconnu pour son talent au combat, il connaît cependant, ses limites.
Alors que son maître lisait le journal, il voyait l’annonce concernant le bal organisé, Edward resta quelques secondes à observer cette annonce. Cela faisait un moment qu’il n’avait pas profité d’un instant de repos, de plus la dernière fois qu’il avait vu Winry remontait à loin. Même si danser n’était pas son plaisir premier, il se disait qu’inviter son amie pourrait être l’occasion de passer une agréable soirée en sa compagnie.
Le fullmetal envoya alors un courrier à la jeune mécanicienne, l’invitant, lui indiquant l’heure et la date à laquelle il viendra la chercher pour l’accompagner à cette soirée, si toutefois elle acceptait d’y aller en sa compagnie.
Malheureusement pour lui cette invitation n'échappe pas à son maître, qui s’était donné pour objectif de le préparer comme il fallait. Un long combat, perdu d’avance, s’engageait alors pour savoir si oui ou non il allait se coiffer et mettre une cravate. Mais il semblerait que les arguments d’Izumi aient été indiscutables. Le voilà coiffé comme s’il allait à un gala de charité, est-ce qu’il aimait ? Non absolument pas, mais fallait dire que la menace impliquant le retrait de la cravate et si convaincante qu’il n’essaya même pas.
Après avoir récupéré Winry, Edward boudais encore. Il ne s’en remettra jamais de devoir sortir habillé comme un plouc, selon lui c’était horrible, tout le monde allait le regarder. Mais Winry semblait heureuse, d’ailleurs il rougissait légèrement lorsqu’elle venait déposer un bisous sur sa joue.
“Je n’ai pas vraiment eu le choix… “
A peine sa phrase prononcée qu’il ressentait cette sensation de danger imminent, même si elle n’était pas là, il pouvait sentir l’aura menaçante d’Izumi.
“J’veux dire, avec plaisir.”
Évidemment comme prévu il était le seul habillé comme un pingouin. Il faisait en sorte de ne pas être trop désagréable pour son amie. Elle semblait apprécier, il voulait qu’elle passe un bon moment, Winry reste quelqu’un de très important pour le jeune alchimiste.
“ Tu veux boire quelque chose ? “
Dit-il prenant la direction du bar, observant toutes les personnes présentes autour de lui.
Jeu 3 Aoû - 18:55
∎ Messages : 221
∎ Date d'inscription : 13/01/2022
∎ Localisation : Hôpital militaire de Central City.
∎ Fonction : Médecin chef de l'armée, officieusement séparatriste.
∎ Grade : Major
Staff.FMA
Adair Fletcher
Un instant d'insouciance
Adair connaissait plutôt bien le lieu, sans pour autant être cataloguée d’habituée, c’est pourquoi elle l’avait choisi pour leur rencontre. Marchant d'un pas mesuré jusqu'à arrivée à destination, la jeune femme portait une tenue sobre, rien qui ne sortait de l’ordinaire, et encore moins qui aiguillait sur un rendez-vous galant. Même si elle ne s’attendait pas particulièrement à croiser des collègues, la carte de la discrétion restait maîtresse dans sa vie. Vêtue d’un pantalon et d’une chemise noire, seuls ses cheveux avaient quelque chose de différent et étaient attachés en une queue de cheval assez haute avec un ruban rouge. Un changement qui soulignait son visage et faisait ressortir son regard transparent.
Replaçant machinalement une mèche, la jeune femme entra dans le bâtiment et salua le barman avec un mince sourire. Ce dernier l’avait reconnu et lui fit signe de la main en retour avant qu’elle ne balaye la salle à la recherche de Corwin. Elle nota qu’il y avait déjà quelques personnes, mais elle savait que cet événement était attendu dans le quartier, ce qui n'avait rien de surprenant. Finalement son regard s’arrêta sur le jeune homme déjà installé. Visiblement lui aussi avait choisi une tenue qui ne dénotait pas trop, si ce n’est que la coupe soignée. Elle s’approcha pour l’interpeller :
- Colonel, quelle surprise… Permettez ? Lâcha-t-elle faussement. Evidemment, cette dernière faisait mine de tomber sur lui par hasard alors qu’elle avait bel et bien invité l’alchimiste d’Etat.
Offrant un discret sourire à celui-ci, elle prit place à ses côtés. Si les circonstances lui avaient permis, la soignante l'aurait salué avec un tendre baiser, mais en public les deux jeunes gens avaient convenu de rester sur la réserve. Bien que légèrement déçue de devoir se restreindre, sa bonne humeur reprit rapidement le dessus et les traits de son visage se détendirent dans une expression sereine, tandis qu’elle jetait un coup d’oeil à la carte pour passer commande. La séparatiste était secrètement contente de le revoir, autre qu’en coup de vent comme ils avaient eu le droit ces derniers temps.
- J’espère que le cadre va te plaire… Tout comme le café… Fit-elle à voix basse sans se détourner de sa lecture. Il n’y avait encore personne autour d’eux pour les entendre. C’est pourquoi elle s’était permise d’être un peu plus familière pour l’instant.
Riffel avait passé pas mal de tests suite à la mission du laboratoire. Il avait aussi eu un peu de mal à se remettre de ce qu’il y avait vu et ses cauchemars avaient repris de plus bel. Pour l’aider à passer à autre chose, ses camarades de dortoir lui avaient proposer d’aller faire un tour au bal populaire. C’est ainsi qu’il se retrouva embarqué dans ce petit bar. Mais ses camarades avaient vite trouvé des cavalières pour s’amuser, le laissant seul au milieu de la foule.
Il vit d’abord un blondinet un poil plus grand que lui en taille, habillé comme un pingouin, alors que lui-même portant un pantalon, une chemise un peu usée et des chaussures de seconde main. Après les fêtes de fin d’années passé chez le colonel Griffin, il avait fini par acheter quelques vêtements civils. Juste de quoi sortir en ville un tant soit peu. Donc le blondinet ne passait pas inaperçu habillé de la sorte. Une jolie fille l’accompagnait. Ils semblaient former une paire. Un peu comme le colonel Griffin et le major Fletcher ses dernier temps… Il y avait des gestes qui ne trompaient pas quand ils se rencontraient, par hasard ? Même Jacob semblait avoir un sourire amusé en les voyant faire. Mais Riffel ne comprenait pas vraiment ce qu’il se passait. Et ressentait comme une gêne dans sa poitrine.
En balayant le bar du regard il vit un dos qu’il connaissait bien et sentit la joie l’envahir. Il se dirigeait donc vers ce dos quand…
- Encore elle !...
Ces paroles lui avaient échappé alors qu’il s’arrêtait à proximité du fullmetal. Il venait de voir sa supérieure s’installer à côté du colonel. Cela ne servait plus à rien d’aller vers lui si elle était là.
- Je ne comprends vraiment pas ce qu’elle a d’intéressant. Elle est froide et… cruelle… Mais….. gentille….
Marmonna-t-il en baissant la voix jusqu’à être inaudible.
La salle commençait progressivement à se remplir, tout comme les tables. Le propriétaire balaya l'ensemble et sourit en voyant les jeunes répondre également présent. Même l'un d'entre eux avait sorti le grand jeu pour sa copine ! A croire qu'il s'était trompé de bal... Une pensée qui lui arracha un sourire derrière son comptoir avant qu'il ne retourne à ses commandes. Quelques minutes après, les musiciens lui firent signe. Ils étaient désormais prêt à commencer à jouer. A ce geste, Hoffen hocha la tête et abandonna ce qu'il était en train de faire pour parler devant l'assemblée de sa voix rauque, mais enjouée :
- Mesdames, messieurs, merci d'être venus ce soir dans mon humble établissement ! Après les attentats qu'a subi notre belle capitale, il était de mon devoir de remettre un peu de joie dans nos vies. C'est pourquoi je vous offre ce concert. N'hésitez pas à venir danser sur la piste ! Maintenant ou après, ne faites pas vos timides ! Lâcha-t-il avant de faire un clin d'oeil à une jolie jeune femme de l'assemblée qui ne semblait pas insensible à son charme.
Sa prise de parole fit sensation dans l'ensemble et une salve d'applaudissement, ponctuée de sifflements résonna en guise de remerciement. Puis une fois l'allégresse un peu retombée, une petite musique d'ambiance se mêla aux conversations et aux rires. Un rythme sympathique pour égayer, pour oublier et surtout pour s'amuser en ce début de printemps...
•Retenant sa tasse de café dans la main, Corwin fut agréablement interrompu par Adair qui le saluait comme le ferait une connaissance qui serait des plus surprise de le voir ici. Dans un sens, ce n'était pas totalement faux. Le Frozen n'était pas un grand habitué des fêtes. Cela dit, son approche le détourna un peu de son observation de la salle qui se remplissait de plus en plus, ne relevant donc pas encore la présence de Riffel, ou bien de Winry et de Edward.. Cette soirée promettait d'en faire des surprises.. Espérons qu'elles soient des plus positives. Cependant, Corwin se devait de conserver une certaine prudence pour ne pas vendre la mèche concernant sa relation avec le docteur Fletcher. Levantu n peu sa tasse en guise de salut, il cacha en parti un sourire discret qu'il n'offrait qu'à elle.
• Vous pouvez..
le faisant alors un peu de place à ses côtés dans cette ambiance de plus ne plus festive. Il allait dire quelque chose quand le barman réclama alors le silence pour annoncer le début des festivités. La musique se fit changeante.. invitant très certainement les gens à venir danser. Bon, Corwin n'était pas mauvais danseur, loin de là. Mais ne serait ce pas de trop de danser avec Adair devant tout le monde ? Une pensée prudente.. suspicieuse.. un peu trop cartésienne pour une soirée comme celle ci. Après tout, qui soupçonnerait Corwin ici au juste ? Relevant un peu son regard sur la jeune femme il nota alors ses quelques mots qu'elle s'était mise à chuchoter à son sujet.
• Le café est très bon et cela me change de mon cadre habituel...
Suite à cette réflexion à la voix monocorde, le Frozen vida son café dans le gosier, savourant son effet jusqu'à la dernière goutte.. Puis prenant son courage à deux mains, comme il le ferait avant de s'élancer sur les toits d'une ville en ruine pour remplir sa mission, notre Buzzard se redressa sur ses jambes pour lui présenter sa main.
• M'accorderiez vous cette danse ?
Après tout, qui pourrait le lui reprocher.. Elle s'était assise à ses côtés. Il n'y avait donc rien de suspect de vouloir, briser la glace ? Du moins quand on ne connaissait pas notre jeune Colonel.
∎ Localisation : En alternance entre Rosembool et Central
∎ Fonction : Mécanicienne
Winry Rockbell
Un instant d'insouciance - Bal populaire
Winry rit franchement quand Edward grommelle :
Je n’ai pas vraiment eu le choix…
Ça, ça voulait dire que son maître Izumi Curtis était responsable de sa tenue. Mais il se reprend rapidement, et semble se détendre légèrement au bras de Winry qui ne le lâche pas d'une semelle alors qu'elle observe la foule avec intérêt. Il y a du monde, ils vont pouvoir s'amuser ce soir et elle compte bien en profiter un maximum.
Elle reporte son attention sur Ed lorsqu'il lui demande en se dirigeant vers le bar :
Tu veux boire quelque chose ?
Un jus ou un sirop quelconque, ça ira pour commencer. On verra peut-être plus tard pour une bière, répond-elle avec un grand sourire.
C'est alors que le maître des lieux prend la parole :
Mesdames, messieurs, merci d'être venus ce soir dans mon humble établissement ! Après les attentats qu'a subi notre belle capitale, il était de mon devoir de remettre un peu de joie dans nos vies. C'est pourquoi je vous offre ce concert. N'hésitez pas à venir danser sur la piste ! Maintenant ou après, ne faites pas vos timides !
Winry applaudit avec chaleur le discours, et rapidement, une petite musique d'ambiance se fait entendre assez vite, entraînant quelques-uns sur la piste pour commencer à s'échauffer. Pour l'instant, Winry n'est pas très intéressée, suivant toujours Ed, mais elle repère Corwin en bonne compagnie un peu plus loin, ce qui la fait sourire ; elle irait le saluer un peu plus tard, pour l'instant, qu'il profite avec la jeune femme à côté de lui, alors qu'elle rejoint le bar pour trinquer avec Edward.
Winry demanda une boisson légère pour commencer, un sirop ou un jus, Edward ne savait toujours pas ce qu’elle allait boire, il commanda la première boisson sans alcool qu’il voyait. Alors qu’il attendait sagement les verres, il tourna le dos au barman pour poser ses yeux sur la salle, Corwin n’était pas seul, Ed’ reconnaissait également quelques têtes. Seulement ce soir c’est la soirée de Winry, il ne fera que ce qu’elle voudra, c’était une façon de la remercier, lui qui passe son temps à l'inquiéter, à revenir en morceau. Le Fullmetal était doué dans plein de domaines, mais il était super nul avec les femmes.
Attrapant alors ses verres, l’hôte arriva et commença un petit discours, Ed’ n’écouta pas vraiment, il s’en moquait pas mal à vrai dire. Mais l’homme avait raison, une soirée de détente ne faisait pas de mal, il y a de ça quelques jours il combattait encore un homonculus. L’instinct d’Edward lui criait que quelque chose allait se passer, une suite d'échecs pour le généralissime, ça ne durera pas longtemps. Si l’on prend en compte le train, la récupération de Charlie, cela semble presque trop facile.
C’est alors qu’une tape douce sur son épaule le sortait de ses pensées, le barman lui présentait les deux verres, en tournant la tête pour chercher sa partenaire, il la voyait s’approcher. Une fois qu’elle arrivait à son niveau il lui tendait son verre, un large sourire sur le visage. Il trinque avec la jolie blonde, lui faisant un clin d'œil au passage.
“ A nous !”
Dit-il avant de boire une gorgée. Puis il posa son verre, est-ce qu’il était mal à l’aise d’avance avec ce qui allait suivre ? Oui sans aucun doute, mais Winry devait passer une bonne soirée avant tout. Une fois son verre posé, il ne lui laisse pas vraiment le choix, l’entraînant avec lui en direction de la piste.
“J’espère que tu es prête à voir mes talents de danseur !”
Il attrapa l’une de ses mains, il posa l’autre au niveau de sa taille suivant la musique en rythme, bon il se concentrait de toutes ses forces pour ne pas lui marcher sur les pieds. En plus avec l’auto-mail elle risquait d’avoir mal, du coup toutes les deux secondes il baissait la tête pour être sûr de ne pas lui faire mal, sans compter que sa danse était complètement approximative.
“Il semblerait que j’ai peut-être abusé sur l’étendue de mes talents dans ce domaine, c’est vrai je te l’accorde.”
Ven 18 Aoû - 19:24
∎ Messages : 157
∎ Date d'inscription : 06/07/2022
Riffel Hotchkiss
Le tenancier prit la parole et, surpris, Riffel n’osa plus bouger. Il écoutait sans se douter qu’il était au beau milieu de l’espace réservé à la danse. Mais pour le moment, personne ne dansait puisque le tenancier parlait. Il fit référence à l’attaque de gaz et était heureux de les recevoir dans établissement. Enfin, il invita tout le monde à…
- Dan… ?
Riffel n’eut pas le temps de demander exactement en quoi cela consistait que déjà des couples envahissaient la piste où il se trouvait. Il se fraya comme il put un chemin entre les danseurs et se fit même accosté par un jeune homme qui le prit pour une jeune fille qu’il connaissait et qui avait l’habitude de se vêtir comme un garçon. Après un bref échange où le jeune homme comprit qu’il s’était trompé de personne, Riffel put enfin s’extirper et vint s’effondrer sur le comptoir. Il n’aurait jamais pensé qu’il y aurait autant de monde. Au moins, il n’avait pas les collègues féminins du quartier général pour lui sauter dessus.
Il entendit vaguement un cri au fond du bar. C’était une jeune fille qui venait de se faire inviter par celui qu’elle convoitait et exprimait ainsi son contentement. Riffel avait alors sursauté, pensant au jeune femmes du quartier général et avait tenter de se dissimuler sur un coin du comptoir.
∎ Localisation : Hôpital militaire de Central City.
∎ Fonction : Médecin chef de l'armée, officieusement séparatriste.
∎ Grade : Major
Staff.FMA
Adair Fletcher
Un instant d'insouciance
Bal populaire - événement
Prenant place Adair balaya la carte avant de se prendre une boisson fraîche à base de myrtille. Le barman la servit presque aussitôt avec un large sourire qui témoignait de sa bonne humeur. Puis attrapant son verre d’une main pour en boire quelques gorgées, elle se tourna un peu vers le centre de la salle où les musiciens se préparaient.
Toutefois à la réponse de Corwin, celle-ci se demandait si elle avait vraiment bien choisi bien qu’il disait apprécier le café de l’établissement. Réflexion qui semblait obscurcir sa vue, puisqu’elle ne reconnut même pas son assistant qui était à quelques pas d’eux, alors que le patron démarrait son discours.
Les applaudissements passés, la jeune femme termina son verre, satisfaite avant d’écouter ce qu’avait à dire l’alchimiste d’Etat.
- Danse…?
Elle fronça les sourcils avant de se rendre qu’il l’invitait à aller sur la piste et finit par saisir cette main tendue. Elle demeurait intérieurement surprise d'une telle proposition, d'autant plus que le cadre était contraire à ses habitudes.
- Hé bien colonel si vous insistez. Lâcha-t-elle d'un ton malicieux avec un discret sourire. Prenant les devants, la soignante parvint à se faire une place parmi les autres couples qui avaient eu la même idée. Sans trop savoir comment, ils se retrouvèrent à côté de Winry et d’Edward, dont les talents du dernier semblaient plutôt incertains… Quant à ceux de la jeune femme, ils étaient tout à fait dans la moyenne même si une certaine prudence se faisait sentir au début, mais elle faisait confiance à son cavalier pour la guider et la mettre à l'aise.
- Auriez-vous été plus à l'aise au bal des Armstrong ? Demanda-t-elle curieuse en repensant à sa remarque.
PrettyGirl
Dim 27 Aoû - 21:02
∎ Messages : 286
∎ Date d'inscription : 13/09/2019
∎ Localisation : Partout et nul part
∎ Fonction : Toutes
∎ Grade : Aucun
PNJ
Le Père
Un instant d'insouciance
∎ Bal populaire du Petit Alchimiste - Avril 1916
Rapidement la piste de danse fut prise d’assaut par une dizaine de couples. Le premier morceau se terminant, un second vint aussitôt lui succédait avec un peu plus d’entrain, animant davantage les danseurs qui commençaient à avoir un peu chaud sous l'exercice.
Pour ce qui est du reste des clients du bar, ils semblaient apprécier le cadre, si bien le propriétaire croulait un moment sous les commandes avant de pouvoir souffler un peu. Fort heureusement il était aidé d'une jeune femme qui faisait le service entre la cuisine et les tables qui se trouvaient un peu plus loin. Une petite rousse d'une vingtaine d'années qui courait à droite et à gauche plateau à la main.
- Alors gamin qu'est-ce que je te sers ? Demanda finalement le barman à Riffel quand il eut réussi à servir les plus pressés. Tu attends ta copine, peut-être ? Je peux revenir plus tard si c'est le cas.
Jetant son torchon par dessus son épaule, avant d'afficher un franc sourire, il attendit patiemment une réponse de ce dernier.
•Heureusement que nul personne de sa section ou bien de la team Mustang ne pouvait le voir ce soir, il aurait été observé sous toute les coutures et il en entendrait parler jusqu'à la fin de l'année. Mais danser avec une femme ne voulait pas forcement dire qu'il sortait avec, n'es ce pas ? Cela étant dit, Adair parut surprise par une telle demande. Il faut dire que ce n'était pas le fort de Corwin de céder à ce genre d'exercice, alors le proposer... Cependant, en tant que Griffin, notre Colonel avait reçu une bonne éducation et dansé faisait parti de ses facultés. Tendant toujours la main, son regard gris fixait celui de la jeune femme en se montrant patient. Surprendre était une chose qu'on lui avait enseigner son mentor durant la guerre. Une façon de survivre dans cet enfer sans nom. Un micro sourire des plus discret se mira sur ses lèvres lorsque Adair accepta cette main, non sans lui offrir un ton malicieux. L'attirant sur la piste, il ne se rendit pas compte que Riffel était là, il ne vit qu'un petit homme face au barman, en vu de dos, tandis qu'il plaçait une main dans celle de la jeune femme et l'autre sur sa hanche, afin de la guider sur une piste de danse , plus ou moins dense.
Se mêlant aux danseurs, Corwin passait relativement inaperçu. Il dansait avec souplesse et ne paraissait pas ne pas avoir oublié ses leçons auprès de son professeur, bien que cela remontait à ses seize ou dix sept ans. Quant à la question de sa cavalière, il eut un léger froncement de sourcils. Demandait elle cela parce qu'il était issu d'un milieux plus aisé ? Peut être, mais il y voyait plutôt une forme de curiosité sans arrière pensée. C'est pourquoi il répondit de sa voix monocorde sans perdre le fil de cette danse.
• Elle aurait été bien plus ennuyeuse et plus protocolaire. Je préfère les endroits où les gens sont plus eux même.
Il devait admettre que depuis qu'il avait fait ses premiers pas dans l'armée et surtout après la guerre, Corwin avait découvert une société plus modeste que le monde qu'il avait connu jusque là.. Plus authentique et un peu moins hypocrite. Il y avait toujours des masques, mais ils paraissaient bien plus francs et avec des enjeu bien différent que ceux que l'on peut croiser dans la bourgeoisie.
• Et vous ? M'auriez vous suivi dans ce genre de bal si j'y étais allé ?
C'est alors que du coin de l’œil, il reconnu deux mèches blondes sur la piste de danse. Deux personnes qu'il connaissait et qui vinrent à se rapprocher, le temps d'un mouvement circulaire. Pendant une seconde, son regard croisa celui de Winry qui était aux bras du Fullmetal qui ne paraissait pas très à l'aise. Le Frozen ne lui jetterait pas la pierre, c'était tout un exercice de d'arriver à invité une partenaire à danser. Mai diantre.. que faisait il ici ? .. C'était aussi son genre de venir là ? Non à l'évidence, Ed comme sa propre personne faisaient office d’exception dans un tel endroit. La vie jouait là un bien étrange tour.. lentement, il les salua du menton, et espérait que le silence serait bien observer quant à sa présence ici. Bien qu'elle ne soit pas interdite.. Mais c'était surtout envers Adair.
Riffel avait depuis peu compris que les femmes pouvaient être tout aussi entreprenantes que les hommes. Ce qui rendait ses interactions encore plus compliquées. Il pensait avoir trouvé refuge sur le comptoir quand le barman lui adressa la parole.
Servir ? Oui, c’est vrai qu’il était dans un lieu où l’on servait à boire, et sans doute de quoi grignoter aussi. Alors qu’il s’apprêtait à répondre le barman poursuivit en demandant s’il attendait quelqu’un et en particulier une copine.
Une copine ? Non pas « une », mais « la » copine, la sienne. Il avait beaucoup de mal avec ce concept d’appartenance. Mais tous les autres clients étaient servis ou dansaient. Il aurait donc le temps de poser quelques questions au barman, qui semblait plutôt gentil.
- Je vais prendre un jus d’orange et … Avez-vous à manger aussi ?
Il attendit d’avoir au moins son verre devant lui pour continuer.
- Je n’attends personne en particulier. Mais pouvez-vous m’expliquer ce que vous entendez par copine ? Pourquoi en parler avec un pronom possessif ?
Les yeux du jeune homme ne trahissaient aucune malice. Il était vraiment ignorant de tout cela. Par ce nouveau sujet, il en avait même oublié la présence du colonel Griffin et du docteur Fletcher. En revanche, il continuait de jeter régulièrement des regard par-dessus son épaule, comme redoutant la venue de certaines personnes. Il avait tout simplement peur de se faire aborder. Il gardait d’assez mauvais souvenirs des lieux ressemblants à celui-ci.
Accueil
