Nous sommes en Janvier 1916, La police militaire ne semble toujours pas mettre la main sur la créature et cela commence à un peu trop attirer l'attention auprès des journalistes.. De plus on à relever des disparitions des plus curieuses auprès de la population, tel que des animaux de compagnie et des vagabonds. Seulement, on y prête moins attention que cela ne concerne que les plus pauvres de la capitale. En effet, c'est dans les bas quartiers que cela semble sévir.. Depuis quelques semaines, James Deacon à pu regagner sa demeure, mais tout ses travaux ont été confisqué par l'armée et mis sous silence..
Afin de remédier à ce problème un peu trop épineux, une mission est donc programmée dans la nuit de ce mois. Les nuits sont encore longues et propices à la discrétion. En effet, l'armée ne veut pas attirer l'attention sur cette affaire. De plus la créature semble privilégier les périodes nocturnes pour agir. Le mot d'ordre est de la tuer sans aucune sommation.
Cependant, pour beaucoup au sein de l'armée, il s'agirait plutôt d'un tueur psychopathe.. C'est pourquoi, il ne serait pas inhabituel que l'un de vous soit très septique envers cette histoire. Seul, le Major Helsing pourrait vous dire le contraire, mais encore faudrait-il le croire. Il fait donc nuit autour de vous, la nuit est fort jeune quand votre véhicule vous dépose au niveau des quartiers pauvres de la grande Capital. Autant vous dire, qu'ici, on aime pas trop l'autorité... Il n'est pas rare que des soldats soient soudoyé.. Du moins ceux qui n'ont pas de répondant.
Quant à notre journaliste qui se trouve aussi non loin de là... Blacke, il se trouve dans un bar dans grande réputation, ni mauvaise en soi. Seulement les rumeurs l'avaient amené ici, à la recherche de témoignage.. Mais ce n'est pas très fructueux.. Cependant, par la vitre, tu peux voir ce camion militaire qui se veut malgré tout discret.
En d'autres termes, quelques mètres plus loin, vous entrerez dans un quartier où vous ne serez pas forcement apprécié.
Il n'y a pas d'ordre de postage, soyez juste logique avec vos partenaires et ce qu'il se passe autour de vous. Que le sort vous soit favorable. Vous avez 15 jours pour répondre, au delà, le PNJ postera. Ce poste concerne : @Alistair Van Helsing@Riza Hawkeye@Olivia Mira Armstrong@Blake Arkwright
La blonde avait passé les fêtes de fin d’année à Central en compagnie de sa famille. Si cela lui avait fait plaisir de revoir sa jeune sœur, il lui avait été difficile de supporter son couard de frère. Sans compté qu’elle n’était pas encore allée rendre visite à la famille Griffin pour parler de l’enlèvement qu’il y avait eu dans ses propres quartiers. Ceci la minait fortement. Non. Ceci la rendait malade. Une civile… Son horloger… Avait été enlevée dans ses propres quartiers. Comment pouvait-elle accepter cela ? Et comment pouvait-elle se présenter devant la famille ?
Miles lui avait conseillée de passer un peu de temps en famille pour ne pas ruminer cela à la forteresse. Elle était donc partie ruminer dans sa famille. Alors qu’elle s’apprêtait à retourner à Briggs, elle reçut un ordre de mission. Il fallait traquer et abattre la créature qui s’est échapper de chez Sir Deacon. Elle connaissait déjà en partit l’histoire, car à son retour, le major Van Helsing lui en avait touché deux mots. Olivia était réputé pour être une femme ferme et rigide, qui dirigeait ses hommes d’une main de fer. Mais elle était respectée par tous ses hommes car elle était également juste et se tenait toujours en premières lignes devant eux pour les batailles. Ce respect et cette confiance qu’ils lui portaient, elle le leur rendait. Et malgré ses erreurs, le major Van Helsing n’y faisait pas exception. Elle lui faisait pleinement confiance lorsqu’il affirmait qu’il s’agissait d’une chimère mi-ours mi-singe.
Pour cette mission, la reine des glaces eut l’agréable surprise de voir la capitaine Hawkeye se joindre à eux. Une pointure comme elle ne serait pas de trop pour cette mission délicate. Dans le véhicule, le général Armstrong avait déjà établi son plan de bataille. Elle et le major seraient déposer au cœur du quartier pauvre, alors que la capitaine serait déposée au pied d’un immeuble un peu plus loin. Le but de la manœuvre était de rabattre la proie dans la ligne de mire de ce tireur hors pair.
Au moins, cette balade nocturne lui changera un peu les idées.
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Riza Hawkeye
La traque mystérieuse
♔ Mission ♔
Riza est très attentive à ce qu'il se passe, en règle générale, mais elle ne s'attendait pas à recevoir un ordre de mission pour aller capturer et abattre une créature qui s'était échappée d'un laboratoire. Mais, docile, la jeune femme avait bien entendu accepté et s'était préparée en conséquence, ne tardant pas à rejoindre un camion affrété pour l'occasoin.
Lorsqu'elle y monte avec son matériel de tir, elle a la surprise d'y trouver le général Armstrong, générale de la forteresse de Briggs, accompagnée de son bras droit ; le respect qu'elle lui porte l'amène rapidement à la saluer d'une courbette polie avant de s'installer et d'écouter le plan qu'Armstrong a prévu. La créature a été repérée dans les bas quartiers, la générale et son bras droit vont donc tout faire pour la ramener vers le point où Riza sera lâchée afin qu'elle lui loge une balle dans un point vital. La capitaine, attentive, finit par acquiescer, signe qu'elle accepte le plan, et se met en tête, le temps du reste du trajet, à vérifier une dernière fois son matériel ; ce serait bête qu'elle s'en retrouve privée au pire moment...
Alistair était dans le camion, ruminant les évènements des ces derniers temps. L'attaque de la forteresse et le kidnapping, l'invitation bizarre de l'autre riche dégénéré et maintenant une chasse à la chimère dans la capitale à cause du riche justement... Il était retourne à Briggs et avait fait un rapport au Général Armstrong et quelque jours plus tard, un ordre arriva pour lui, le sommant de venir à central pour traquer la chimère. Bin voyons.. Visiblement ils étaient plus doué pour traquer les gens que les bestioles à la capitale. Il s'était entretenu avec Milles et Buccaneer de cette mission et avait fait son paquetage, emportant cette fois son fusil et son pistolet en plus de sa gunblade.
Et comble de la surprise, la personne qui dirigeait la mission s'avéra être sa supérieure. C'était une bonne chose, il avait saluer la capitaine Hawkeyes qu'il ne connaissait que de nom jusqu'à aujourd'hui quand ils s'installèrent dans le camion qui les emmenaient sur le lieu de la mission.
Le Général Armstrong leur avait expliquer son plan et il était bon, restait plus qu'a mettre le grappin sur leur proie.. Il préparait son fusil et vérifiait si sa gunblade était bien chargée alors que le camion les déposaient lui et le Général. Il commença aussitôt a chercher des traces de passage, inspectant le sol mais aussi les murs à la recherche de trace de griffes.
Il va falloir faire très attention Général... Cette bestiole étant a moitié singe, je ne serai pas surpris de la voir planquée dans un grenier ou sur un toit. Bien que vu son poids, ça pourrai être compliquer de s'y déplacer avec agilité. Pareil pour vous Capitaine. Dit-il doucement après avoir activer sa radios pour que Riza entende aussi.
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Alistair parle en #318CE7
Dim 19 Fév - 20:46
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La traque mystérieuse
Le quartier avait sale réputation, le détective le savait bien, il avait déjà pataugé dans cette misère. Et c’est bien pour ça qu’on l’avait appelé, pour dénicher le tueur qui sévissait dans le coin et troublait les affaires de quelques malfrats qui n’arrivaient pas à rassurer leurs hommes de main. Pour un tel travail, Blake avait convenu d’une belle somme d’argent s’il arrivait à mettre la main sur ce criminel et à le réduire en silence.
Ce soir là, notre homme était accoudé au comptoir d’un bar, qu’il ne connaissait pas vraiment. Le brouhaha entremêlé aux vapeurs d’alcool aurait presque pu l’avoir… Si seulement un camion de l’armée ne lui avait pas tapé dans l’oeil, alors qu’il regardait avec attention dehors. Ce fut donc avec une certaine surprise qu’il vit le camion militaire défilait sous ses yeux. Le blond resserra sa cravate et se leva rapidement pour balancer son argent au barman, qui ne manqua pas de se plaindre… Il ne fallait pas qu’il perde la trace du véhicule. Leur présence ne pouvait être une coïncidence.
Il fila sans plus attendre, fixant de loin le véhicule s’éloigner avant de le voir s’arrêter bien plus loin et vit quelques silhouettes s’en extirpèrent. Restant dans l’ombre, Blake s’en approcha avant de disparaître au coin d’une rue à quelques mètres d’eux. Il n’était pas assez stupide pour faire connaître sa présence, autrement ces derniers auraient vite-fait de le virer de là. Leur petit ménage devait sans doute rester discret après tout. S’enfonçant dans l’impasse qu’il avait trouvé par hasard, il vit un peu plus haut, contre le mur, une échelle menant au toit qu’il se décida d’emprunter pour les observer...
Dans le coin, ce n'est pas toujours bien éclairé, c'est pourquoi, au delà de ce petit bar où s'était tenu Blacke, il n'y avait rien de bien accueillant. Les devantures des magasins étaient résolument clos. Il n'y avait pas beaucoup de bruit. On pouvait entendre un chien aboyer par moment, et il semblerait que des éclats de voix se distinguait un peu plus loin dans la rue.. En effet, dans une petite place, se tenait des hommes avec des bouteilles de bières autour d'un feu improvisé dans une sorte de petit tonneau de fer.. Histoire de se réchauffer les mains. Portant de grands manteaux, ils pourraient avoir une arme sur eux, mais l'ambiance était plutôt calme entre eux. Ils devaient être quatre ou cinq.. La conversation paraissait tourner sur le manque de boulot..et le fait que l'un d'eux avaient disparu sans que la police ne s'en souci.
« Aucune reconnaissance je te dis !... » « La ferme.. De toute façon à part nous, ils s'en fichent... » - Mais je lui avais bien dit de ne pas accepter ! Cet endroit me donnait la chaire de poule. - Parles pas si fort...
Dans une autre rue parallèle, une ombre imposante s'effaçait progressivement, pas loin du groupe de militaire.. et l'idée d'être observé ce fit progressivement ressentir.
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Le général Armstrong foulait les pavés froids du quartier pauvre en compagnie de son major, homme en qui elle avait pleine confiance. A son habitude, elle marchait en tête, lui confiant ses arrières. Elle gardait à l’esprit ce que le Major Helsing avait pu dire sur leur gibier. Si les détails que la blonde détenait étaient venus d’une autre personne, elle aurait émis un sérieux doute sur la véracité des faits. Mais elle avait confiance en cet homme. Malgré quelques petites erreurs de parcours, comme la disparition de Charlie Griffin, Alistair était un homme fiable. Bon d’accord, l’enlèvement de la petite Griffin est un gros caillou dans la chaussure. Olivia n’est pas prête d’oublier cet évènement et fera en sorte que cela reste un élément freinant pour l’évolution du bonhomme. C’est qu’elle est plutôt rancunière et tenace la blonde. Pas pour rien que Drachma en a fait son ennemi numéro un. Et même dans le pays, c’est bien connu, il vaut mieux l’avoir de son côté que contre soit. Car elle n’hésiterait pas une seule seconde à risquer la cour martiale pour vous faire mordre poussière, pavé, poudreuse ou tout ce qui se trouvera en guise de sol. Qui déjà, avait bien put dire d’elle, qu’elle pourrait menacer de mort le généralissime sans la moindre hésitation, ni la peur de se faire abattre sur le champ ? Ah oui, un arriviste d’alchimiste d’Etat…
Les pas des deux soldats raisonnaient dans le silence de la nuit au cœur de ce quartier miteux. La puanteur des sans abri qui résidaient dans le coin était prenante. Tout particulièrement cette odeur d’ammoniaque que le froid du mois de janvier n’atténuait que très peu. Froid relatif pour la dame du Nord qu’était le général Armstrong. Mais l’odeur de ses ruelles mal entretenues n’en était pas pour autant plus supportable. L’Etat n’avait donc rien fait pour améliorer les conditions de vie de ces pauvres gens ? Olivia en était écœurée. C’était bien beau de protéger le pays pour permettre au peuple de vivre paisiblement. Mais si c’était pour vivre dans ces conditions…
La reine de glaces leva un bras pour faire signe à son Major de s’arrêter et d’écouter. Des éclats de voix se faisaient entendre plus loin. Elle dégaina son épée et son pistolet, car elle savait qu’ici, l’armée n’était pas appréciée. Et encore moins si elle venait se présenter à la population délaissée sous le visage d’une représentante d’une des plus grandes familles de ce pays. Car qui, à Central, ignorait qui était le général de brigade Olivia Mira Armstrong ? Mais ce n’était pas ce qui allait arrêter la blonde. En s’approchant un peu plus tout en restant dans la pénombre, elle écouta leur conversation jusqu’à ce qu’un élément pique sa curiosité.
Elle leva à nouveau son bras, pour faire comprendre au major de rester dans l’ombre et de la couvrir. Mieux valait encore qu’un sur deux soit exposé. Au cas où.
- De quel endroit parlez-vous messieurs ?
Lança-t-elle à cette petite assemblée avant d’apparaitre dans la lumière. Elle avait au préalable rengainé ses armes pour montrer qu’elle n’était pas là pour leur faire du mal.
- M’accorderiez-vous un petit moment ? J’aimerai…
Elle glissa doucement une main dans une poche de son pantalon pour en sortir un portefeuille. Avec des gestes lents et maitrisés, elle en sortit une liasse de billets. C’était bête à dire, mais ce genre d’individu ne comprend que lorsque l’on est capable de payer. Et, malheureusement, Olivia n’avait pas le temps de jouer avec eux. Elle préféra donc payer tout de suite. Après avoir ranger son portefeuille, elle brandit les billets devant elle sans pour autant les donner aux hommes. Nan mé ho !! On parle d’abord, on est payé après.
- J’aimerai savoir tout ce que vous savez à propos des dernières disparitions dans le coin. L’endroit précis où elles ont massivement eu lieu. Ainsi que ce lieu qui vous fait tant peur. Je veux tout savoir.
Le major suivait la général, sa gunblade à la main. Il observait les environs cherchant des traces du passage de la créature. Il n'aimait pas cet endroit, il y avait trop de ruelles mal éclairées, trop de zones d'ombres. C'était parfait pour tendre une embuscade, pas étonnant que ça soit l'un des quartiers les plus mal famé de la capitale. Il était donc sur ses gardes, bien que les humains ne l'inquiétait pas plus que ça. Par contre, la bestiole qui se cachait était un problème.
Il entendit aussi le groupe d'homme, et s'approcha avec sa supérieure, restant derrière elle. Il rengaina aussi son arme, mais ses mains étaient prêtent à s'en saisir de nouveau au moindre mouvement suspect des types. Il écoutait leur réponse, mais il commençait a avoir l'impression d'être observer. C'était désagréable, il n'avait jamais ressentit ça quand il traquait un animal. Il se posa des questions une fois de plus sur la nature de cette chimère... était elle vraiment composée que de singe et d'ours ? La possibilité qui lui venait à l'esprit lui faisait froid dans le dos...
J'ai l'impression d'être observé avec une forte intention de meurtre, c'est étrange... Murmura-t-il.
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Alistair parle en #318CE7
Mar 28 Fév - 21:00
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Riza Hawkeye
La traque mystérieuse
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Une fois arrivés sur place, chacun rejoint son poste sans rechigner, Riza laissant le général Armstrong et son bras droit s'avancer dans les bas-fonds pendant qu'elle va rejoindre son poste, se faufilant dans l'ombre afin de ne pas se faire repérer. Sa tenue sombre lui permet de se fondre dans l'obscurité, et c'est avec une relative facilité qu'elle atteint son objectif, allant s'installer au sommet de son spot pour être prête à tirer quand le signal adviendrait.
Cependant, alors qu'elle s'installe, elle constate sur le toit face à elle la présence d'un homme, plutôt jeune et dynamique, qui semble écouter depuis son poste une conversation un peu plus bas. Il ne faut pas longtemps à Riza pour qu'elle fasse le lien, et elle retient un juron entre ses dents ; un civil qui se promène sur une opération délicate, c'est le meilleur moyen d'attirer l'attention de la créature trop tôt... Et de se faire tuer au passage.
Agacée, elle attrape son revolver et, sans bruit, descend de son perchoir pour aller mettre le civil à l'abri. Passant par une autre échelle, elle la grimpe en silence, puis vient se poster derrière l'homme, toussotant pour signaler sa présence avant de lancer avec sévérité :
Vous n'avez rien à faire là, monsieur, c'est dangereux. Descendez et retournez vous mettre à l'abri, je vous prie.
Le ton est poli, mais ferme, n'appelle pas à la discussion. En espérant qu'il soit compréhensif et qu'il n'essaie pas de négocier...
Alors qu’il redressait ses lunettes sur son nez, Blake observa un peu les environs avant de tendre l’oreille pour saisir ce qui pouvait se dire. Mais notre homme n’eut guère le temps de faire davantage son travail qu’une militaire fit interruption derrière son dos. Malgré ses précautions, il avait remarqué sa présence dès lors qu’elle s’était détachée de l’échelle pour l’aborder.
Levant les yeux au ciel en entendant la toux, c’est avec une certaine lenteur qu’il se retourna pour lui faire face. Voilà qui se faisait remonter les bretelles comme il faut… Il la fixa un moment, avant de regarder furtivement autour de lui, comme s’il s’attendait à voir surgir quelque chose. Finalement, le blond retourna son attention sur la jeune femme, même si son regard ne resta pas longtemps en place.
- Nul besoin de vous préoccuper de ma sécurité madame. Dit-il d’un ton assuré qui ne trahissait nul agacement ou jugement. Je suis là pour la même chose que vous. Dénicher la personne ou la chose qui sévit en ces lieux.
Bien que posant carte sur table, l’homme se gardait de dire qu’il était armé, même si elle devait se douter qu’il devait l’être d’une façon ou d’un autre pour se montrer aussi calme. Au pire, il pourrait tout simplement coopérer et s'éloigner pour réapparaître un peu plus loin. Il faut dire que la pénombre aidait à se cacher...
A l'interpellation, les hommes s'interrompirent tout à coup, méfiant et surpris sans aucun doute. Ils se tournèrent vers Olivia et notèrent son uniforme. Rapidement, les sourcils se froncèrent, mais personne ne sembla faire le moindre geste.. Signe que la prudence était de mise dans le groupe et que cela savait ne pas réagir sans réffléchir.. De l'expérience envers l'armée ou la police surtout ? Très probablement.. Mais plus encore, il semblerait que notre petit groupe était sur leur territoire. Aucun n'avait fait attention à Alistair qui restait dans les ombres, ni même à Riza sur les toits. Tous focalisé sur Olivia qui s'approchait en sortant son portefeuille. Cela fit sourire l'un des plus costaud de la bande qui décroisait les bras en s'approchant d'un pas. Le feu dévoilait une expression détendu, mais attentif. « D'un entrepôt. Je vois que l'on sait parler la langue universel de ce quartier.. Mais vous ne devriez pas rester sur notre territoire. En ce moment ce n'est pas une bonne idée. »
Puis il regarda ses compères avant de s'approcher d'Olivia et prit les billets sans geste brusque. « Qu'est ce que vous voulez savoir.. ? »
Avec cet argent, il y avait de quoi se faire un repas chaud.
Pendant ce temps l'ombre impressionnante s'éloignait du regroupement.. tournant dans la direction de l'immeuble ou se tenaient Riza et le journaliste...Comme fuyant la scène...
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Olivia esquissa un sourire satisfait lorsque l’un des hommes reconnus qu’elle savait leur parler. Même s’ils restaient méfiants à son égard, ils seraient un peu moins hostiles après cela. Même si elle était d’un bon milieu social, elle avait déjà sus se fondre dans cette masse crasseuse pour atteindre ses objectifs. Elle n’avait pas hésité, certaines fois, à accepter des « pots de vins » pour y arriver. Ni même à en donner. Mais toujours avec cette même vision de l’échange équivalent. Si elle devait céder quelque chose, elle devait récupérer une chose de trente fois sa valeur.
- Vous m’en direz tant… Et pourquoi l’idée est-elle si mauvaise ?
Son sourire prit une expression narquoise. Elle se doutait bien du pourquoi. Soit il faisait référence au danger qu’elle était venue combattre, soit il prenait sa venue sur leur « territoire » comme une intrusion qu’ils devaient chasser. Quoi qu’il en soit, elle se doutait bien qu’elle n’allait pas être accueilli à bras ouvert ici. Mais elle ne le leur demandait pas non plus. Elle était une femme, certes, mais loin d’être faible. Elle était militaire, général qui plus est, et de l’Etat-major, mais en plus, elle était une Armstrong, et avait héritée de la force légendaire de sa famille. Pour ce début d’information, elle céda les billets. Il fallait bien rémunérer au milieu de la transaction. Sinon, ils se taisent.
- Je veux savoir l’emplacement exact de cet entrepôt. Et ce que votre ami est aller y faire.
Elle n’avait pas fait d’autres gestes car elle ne voulait pas leur donner l’impression de les menacer. Mais sa manière de s’exprimer restait tout aussi directe que lorsqu’elle s’adressait à ses hommes. Mais en même temps, elle les avait grassement payés pour ces informations. S’ils ne dépensaient pas cet argent pour acheter de l’alcool, ils pourraient tous manger chaud dès ce soir, et dans un endroit chaud et sécurisé. Cela l’arrangerait. Elle aimerait vraiment qu’ils ne trainent pas dans les rues ce soir. Mais elle leur en fera part seulement après avoir obtenu toutes les informations qu’elle désirait. Et même si leur histoire n’avait rien à voir avec sa mission, elle irait jeter un œil à cet entrepôt. On ne sait jamais. Peut-être qu’elle trouvera quelque chose d’encore plus intéressant… Tout était bon à prendre pour cette blonde dont l’avidité n’était plus à démontrer. Enfin, de ce qu’elle laissait paraitre en tout cas. Certains de ces hommes vous diraient probablement qu’elle n’est pas si avide que cela, ou qu’elle est pleine de compassion, ou que sais-je encore. Croyez ce que vous voulez, mais ne lui dite jamais que vous ne la croyez pas aussi méchante qu’elle veut l’être.
Le Major roula doucement des épaules pour replacer sa winchester dans son dos, ainsi que sa gunblade. Mais ça les types en face ne le voyait pas. Il écoutait attentivement tout en observant les environs. Si ces types voulaient s'en prendre à lui et à la Général, ils n'allaient pas être déçus du voyage. Mais il préférait éviter se genre d'escarmouche inutile, ça risquerai de faire fuir leur proie.
Il remarqua un mouvement dans une ruelle, il se tourna dans cette direction mais ne vit rien. Il plissa les yeux et activa discrètement sa radio.
Hawkeye, j'ai remarqué un mouvement dans une ruelle allant dans votre direction à l'est de ma position. Mais je n'ai pas pu identifier ce que c'était. Voyez vous quelque chose de votre côté ? Demanda-t-il calmement s'assurant de ne pas être entendu par le groupe d'hommes. Il n'était pas nécessaire qu'ils sachent qu'ils avaient du renfort dans le quartier après tout. Inutile d'ajouter des problèmes supplémentaires.
Il se demandait quand même comment cette chimère avait pu vivre ici aussi longtemps sans être ne serait-ce qu'aperçue par des civils. C'était très étrange et anormal, elle agissait de manière beaucoup trop intelligente pour un animal perdu en ville. Même modifier par alchimie.
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Alistair parle en #318CE7
Dim 12 Mar - 20:27
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Riza Hawkeye
La traque mystérieuse
Riza ne peut s'empêcher de hausser un sourcil lorsque l'homme lui indique qu'il est là pour la même chose qu'elle, moyennement convaincue. Cependant, elle se doute qu'il est armé, et bien qu'il ne sera jamais probablement meilleur qu'elle, il devrait pouvoir s'en sortir assez facilement en cas de besoin. La capitaine penche la tête sur le côté avant de siffler, un brin agacée :
Alors sortez de mon champ de vision. Je ne voudrais pas avoir à loger une balle entre les deux yeux d'un civil parce qu'il est dans mes pattes.
C'est alors qu'elle entend sa radio crépiter, et elle se détourne pour l'écouter, entendant la voix du bras droit de la générale Armstrong qui lui lance :
Hawkeye, j'ai remarqué un mouvement dans une ruelle allant dans votre direction à l'est de ma position. Mais je n'ai pas pu identifier ce que c'était. Voyez vous quelque chose de votre côté ?
Riza retient un juron et fusille le civil du regard avant de répondre :
Malheureusement, j'ai dû bouger de mon spot pour virer un civil de mon champ de vision. Mais j'y retourne et je vous surveille de près.
Elle referme sa radio, puis pointe son doigt vers le civil en lui intimant sans l'ombre d'une hésitation :
De deux choses l'une. Soit vous venez avec moi, soit vous dégagez. Je ne veux pas de dommage collatéral, et surtout pas vous.
Puis elle tourne les talons et rejoint son poste, grommelant entre ses dents pendant le trajet avant de reprendre un air concentré, à surveiller les alentours. Cette fois, s'il y a quelque chose, elle ne le ratera pas.
Blake ne se sentit pas plus froissé que ça par le fait d’être une gêne pour cette dernière. L’homme avait une mission et ce n’est pas pour rien qu’on lui avait confié, parce que l’armée mettait du temps à s’y intéresser vu le quartier malfamé. Mais pourquoi perdre du temps et de la ressource pour quelques malandrins ? Voilà une question intéressante. Derrière ses lunettes rondes, le détective plissa légèrement du nez sous la réflexion.
- J’espère pour vous que je ne serais pas le seul civil qui aura le malheur de vous perturber. Ce n’est pas comme si les habitants du coin avaient été prévenus d’une quelconque opération. Dit-il d’un ton grave lorsqu’elle abaissa sa radio.
Certes, il faisait nuit et l’ensemble du quartier était réputé pour être dangereux, mais bon… La raison n’était pas le fort de tout à chacun… (Et le blond ne se comptait pas parmi les déraisonnables.)
Notre homme jeta de nouveau un regard en biais sur les environs. L’accompagner pouvait être intéressant en fin de compte. Même s’il n’avait pas une vision d’aigle, il espérait voir de loin ce qui pouvait bien déchaîner les doutes et les frayeurs dans le coin. Toutefois, il devait avouer qu’il était quelque peu agacé de leur intervention. Son engagement ne lui rapportera pas grand chose s’il revient auprès de son employeur les mains vides.
- Je vous suis. Lui emboitant le pas, la main proche de son arme, prête à être dégainer au moindre bruit suspect. D’après l’interlocuteur de la sévère femme, il y avait du mouvement proche d'eux.
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