Edward prenait quelques jours de repos à Rasembool, ces derniers temps il courait partout sans s’arrêter. Alors qu’il n’avait pas l’intention de faire grand chose ce matin, un courrier arrivait, Pinako le lui donnait. L’expression sur le visage du jeune alchimiste se voulait plus grave, lorsqu’il remarquait le symbole de l’armée sur l’enveloppe. Quelque chose n’allait pas, quelque chose de grave. Se redressant d’un coup sur son lit, le Fullmetal ouvrit grand les yeux, il ne croyait pas ce qu’il était en train de lire. Déjà c’était un avis de mission de la part de Mustang, mais ce n’était pas ça le souci majeur.
Le vrai problème était ce qui nécessitait sa présence. La petite sœur de Corwin s’était faite kidnapper à l’intérieur de la forteresse de Briggs. De mémoire il se souvenait des paroles du Lieutenant Armstrong, ce dernier lui avait expliqué que c’était sa sœur qui était chargée de Briggs. D’après lui ce n’était pas une femme des plus commode, ce n’était pas non plus le soldat le plus faible de cette armée, quelqu’un était parvenu à kidnapper un civil ?
D’un bond le jeune alchimiste sortait du lit, il enfilait ses vêtements le plus rapidement possible, oubliant d’attacher ses cheveux correctement. En déboulant les escaliers, il saluait rapidement les autres. Il n’avait pas de temps à perdre, il prenait un pain avec du beurre qu’il coinçait entre ses dents courant vers la sortie.
“Merchi pour le petit dech ! Urgenche je dois partir !”
Le voilà déjà dehors, ne laissant pas le temps à une réaction. Une fois à la gare il prenait un billet, une fois chose faite il n’attendait pas longtemps son train. Une fois dans son wagon, il prenait enfin le temps d’attacher ses cheveux en tresse comme d’habitude, c’était une coupe plus simple pour combattre.
Edward devait aller à Central, pour y prendre un train militaire direction Briggs ce qui lui laissera parfaitement le temps de lire toutes les infos données par Mustang. Le voyage se déroulait normalement, d’ailleurs l’ordre de mission était clair, il ne devait pas emmener Alphonse, se voulant être le plus discret possible. Edward avait même pris une veste plus chaude que d’ordinaire, il allait dans le Nord et à cette période de l’année il n’y faisait pas très chaud.
En sortant du train à Briggs il fut accueilli par des soldats qui visiblement l’attendaient. Ce n’était pas les types les plus sympas qu’il avait croisés, mais il s’en moquait pas mal, habituellement il aurait cherché à les embêter un petit peu, mais depuis son départ il s’était plongé dans une concentration assez importante.
Il suivait sagement les deux hommes jusqu’au bureau d’Olivia Armstrong. Ces derniers n'entrent pas, ils se mettent chacun d’un côté de la porte. Le Fullmetal venait alors frapper la porte attendant l’invitation. Une fois qu’il entendit la voix de son hôte il poussa doucement la porte, Edward se mit au garde à vous, il n’était pas soldat mais respectait la hiérarchie quand même, un minimum. Le lieutenant Armstrong lui avait bien précisé à quel point sa sœur détestait les alchimistes, mais il ne s’en préoccupait pas vraiment sur l’instant.
“Bonjour, Général Armstrong. Edward Elric, je suis envoyé par le Général Mustang, d’après lui mes capacités pourraient vous être utiles dans une affaire d’enlèvement.
Je vous écoute, Général.”
Dit-il restant debout, attendant sagement une réponse de son interlocutrice, Edward espérait que tout se passerait bien, vraiment. L’avis qu’elle avait de lui n’était pas son souci, ce qui l’importait c’était de retrouver la trace de la jeune Griffin.
Mer 14 Déc - 13:19
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Olivia Mira Armstrong
La forteresse de Briggs trembla une nouvelle fois. Depuis la disparition de Charlie, l’ambiance dans l’édifice était à l’orage. La maitresse des lieux explosait littéralement de rage. Les hommes, les portes, le mobilier – y compris les pendules – qui osaient croiser son chemin n’en ressortaient pas indemne. Seuls Miles et Buccaneer arrivaient à faire retomber un peu la pression. Mais cette fois, même ces deux hommes furent jetés à la porte du bureau de la blonde. Elle venait de recevoir un message du Mustang l’informant que le fullmetal Achimist venait prêter main forte pour l’enquête. Olivia en devint rouge de rage au point que toutes les personnes présente dans le bureau durent s’en échapper pour espérer rester en vie.
Miles, en bon gestionnaire, avait prévu une patrouille pour réceptionner l’alchimiste. Il s’était également arranger pour remplacer le mobilier dans le bureau du général dès qu’elle l’eut libéré.
Les soldats, droits et rigides, qui réceptionnèrent le gamin à la descente du train le briffèrent lourdement sur le comportement à adopter face à leur reine. Ils craignaient que ce fouteur de trouble ne perturbe encore plus la tranquillité, déjà perdue, de la forteresse.
Olivia, toujours sur les nerfs, avait à peu près retrouvé son calme et, avec une tasse de thé pour ne pas s’énerver davantage, traitait la paperasse courante lorsque l’on frappa à la porte. Les soldats qui avaient guidé le nabot pour qu’il ne se perde pas, officiellement en tout cas, restèrent devant la porte, pâles. La raison de cette escorte rapprochée était d’éviter au nain de détruire un peu plus la forteresse. La maitresse des lieux s’en chargeait déjà toute seule, et elle le faisait très bien.
Assise à son bureau, dans une pièce épurée, un bureau et une chaise, Olivia aboya d’entrer. La blonde esquissa un sourire satisfait en voyant ce chien à la botte de l’armée ramper sous ses ordres. Elle déchanta en l’entendant s’adresser à elle, serrant les dents. L’expression de son visage disait très clairement qu’elle voulait l’égorger comme un vulgaire lapin. Mais elle se retint. Le général Mustang lui avait précisé que ce minus avait la faculté de se glisser partout et de fouiner là où nul ne pouvait aller. Le pire, aux yeux de la rigide gardienne des lieux, c’était qu’il obtenait des résultats à la hauteur des attentes du flame alchimist. Et Olivia était bien placée pour savoir que cet arriviste était tout aussi exigeant envers ses hommes qu’elle l’était envers les siens. Et bien que cet imbécile heureux fanfaronne que ses hommes sont les plus douée, étrangement, et bien qu’elle prétend le contraire, elle sait qu’il n’exagère pas. Car malgré tout ce qu’elle peut dire, elle est bien obligée de reconnaitre que Roy est un homme compétent. Sinon il ne serait pas arrivé jusque-là avec des dents aussi longues.
La blonde serrait les dents. Elle ne devait pas craquer devant tant d’insolence.
- Non mais quel est le mal embouché qui m’a envoyé un malotru pareil !!! J’ai pas de temps à perdre à jouer les nounous pour un minus !!!
Finit-elle par crier en se levant et frappant du point sur le bureau.
- Vous avez beau être un alchimiste d’Etat, vous n’en êtes pas moins un soldat ! Comportez-vous comme tel !
Elle ignorait justement le statut particulier du Fullmetal.
Le fullmetal se tenait toujours au garde à vous, faisant en sorte de faire bonne figure, il n’avait pas vraiment le temps de se faire apprécier. On l’avait prévenu que cette femme était colérique, mais il était loin de s’imaginer à quel point. Comme une furie, elle tapait du poing sur la table tout en hurlant, Edward ne laissait rien paraître, mais il la prenait pour une barge. Qu’est-ce qu’elle avait à hurler comme si on avait assassiné ses parents ? Minus ? Elle venait de dire minus ? Les mâchoires du jeune alchimiste se seraient légèrement, en temps normal il serait partit en l’insultant. Il n’a aucun compte à lui rendre .
Mais il y avait plus en jeu que sa fierté. Il ne disait rien, attendant qu’elle ait fini son cinéma pour la reprendre sur un détail, qui visiblement lui sera bien utile pour la suite. Attendant que le calme revienne, il reprenait d’une voix neutre et calme, toujours au garde à vous.
“ Je vous demande pardon pour mon insolence, mon Général. Je n’avais pas l’intention de vous manquer de respect.”
Oui une réaction étrange pour le fullmetal qui généralement partait au quart de tour lorsqu’on l’insultait de minus. Doucement Edward reprenait.
“Sans vouloir vous manquer de respect, Général. Je tenais à vous préciser que je ne suis pas un soldat, n’ayant pas l’âge d’intégrer l’armée, Général. Mais pour cette affaire je suivrais vos ordres, Général.”
Bon Edward en avait marre d’être dans cette position sans déconner, ils passaient toute leur journée comme ça ? Ça devait être infernal d'être un soldat. Olivia n’avait pas démarré du bon pied, Edward allait s’occuper de la faire enrager encore plus. Elle ne l'impressionne pas du tout, relâchant son garde à vous sans attendre qu’elle lui en donne la permission, il sait qu’il fait preuve d’insolence, mais il n’aura pas de parole déplacée.
“Pardon Général, mais de ce que j’ai compris la disparue est la sœur cadette de mon ami. Vous ne m'appréciez pas, ce n’est pas grave, moi non plus. Je suis ici pour elle, Général.
Par où devons-nous commencer ? Nous n’avons pas de temps à perdre, vous ne croyez pas ?”
A un moment de cette journée Edward avait bien l’intention de se venger en lui faisant une crasse. Il ne savait pas encore quoi, mais lorsque le moment viendra il ne s’en privera pas. Il ne voulait pas manquer de respect, mais il devait montrer qu’il ne la craignait pas car elle n’avait pas de pouvoir hiérarchique sur lui. De toute façon, même si elle en avait, il n'avait pas l’intention de se laisser marcher dessus.
Même lorsque c’est Mustang. Même combat.
Jeu 15 Déc - 23:54
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Olivia Mira Armstrong
Olivia ne put s’empêcher d’être surprise par le calme et l’audace du gamin. Elle s’était attendu à ce qu’il s’énerve d’être traité comme un caillou dans une chaussure, ou bien qu’il s’écrase comme un lapin apeuré. Mais non. Il resta droit à se prendre la colère de la blonde et osa même l’informer de sa condition particulière.
Le général Armstrong devait bien admettre qu’elle était sur les nerfs depuis que Charlie Griffin avait été enlever à sa barbe, dans la forteresse, et plus précisément dans ses quartiers personnels, alors qu’elle était sous la garde personnelle du major Alistair Van Helsing. Celui-ci aussi retenait tout particulièrement la colère de la maitresse des lieux.
La reine des glaces laissa retomber un peu la pression et se rassis sur l’unique chaise du bureau, posant son pied droit sur sa cuisse gauche. Mais une veine se mis à palpité sur sa tempe quand le mioche eut l’audace de lui dire ce qui était plus correcte de faire.
- Je ne vous permets pas de prendre des initiatives ici… Mais certes… Vous n’avez pas tort.
Elle ne disait pas cela pour le garde à vous qu’il avait abandonné. Après tout, s’il n’était pas militaire, elle n’avait pas à lui dire de se mettre au repos. Mais elle le disait en général. Cela sous-entendait qu’il ne devait prendre aucune initiative, et surtout ne pas lui dicter ce qu’elle devait faire. Et puis, s’il pouvait y avoir un petit quiproquo sur le garde à vous, cela lui importait peu. Le minus pouvait bien penser ce qu’il voulait. Elle, elle estimait qu’il était bien trop jeune pour être exposé au danger.
Elle le toisa encore un moment, le trouvant petit et jeune pour la mission confiée par Mustang. Elle soupira exaspérée. Amestris était-il en si mauvais état pour faire appel à des enfants ? Que pouvait bien avoir le généralissime derrière la tête ? Est-ce que la mise en danger de cette demie portion faisait partie de son plan ? Elle enrageait intérieurement de ne pouvoir rien faire contre cela. Sa seule possibilité, pousser le gamin à quitter l’armée, et pour cela, continuer à se montrer impitoyable envers lui. Elle reprit d’une voix plus calme, mais glaciale et autoritaire. Et bien qu’elle se trouvait assise, elle regardait de haut le plus jeune alchimiste du pays.
- Briggs est une forteresse complexe et pleine de dangers. Je vous demande de ne jamais circuler seul.
Demander ? non, ordonner. Mais il fallait bien mettre les formes avec ce petit.
- Avant de commencer, dites-moi ce que vous savez. Vous pouvez parler librement dans cette pièce.
Cela sous-entendait que s’il avait besoin de parler des homonculus, il le pouvait en toute sécurité. Mais elle ne voulait pas dévoiler les informations qu’elle détenait avant que lui en ai fait autant. Et autant dire qu’elle lui cacherait certaines informations s’il faisait mine d’ignorer certains faits.
Olivia descendait, se calmant légèrement, le calme d’Edward avait sans doute servi cette fois. Winry serait fière de lui mine de rien, pour une fois il a suivi ses conseils et s’est contenté de se taire, pour ne pas envenimer la situation. A vrai dire le Fullmetal avait une petite idée de ce qu’il se passait ici, du moins comment avait disparu la sœur de Corwin. Il hocha simplement la tête lorsqu’elle lui indiquait qu’il ne pourrait pas prendre d’initiatives ou même se balader seul dans la forteresse.
Autant lui dire ce qu’elle voulait entendre pour l’instant. Mais une chose était certaine, s’il devait désobéir à ses ordres pour pouvoir continuer son enquête il le ferait. C’est avant tout pour cette raison que Mustang l’avait envoyé ici. Edward n’avait pas les barrières du protocole à suivre, il faisait ce qu’il voulait, quand il voulait sans demander l’autorisation.
“ Bien comme vous voudrez.”
Le regard du jeune alchimiste se voulait plus insistant lorsqu’elle lui précisa qu’avant de commencer il pouvait parler librement de ce qu’il savait sur les homonculus sans doute. Edward hésite quelques secondes, avant de se racler la gorge et de reprendre d’un ton calme et concis.
“ Alors voilà, comme vous vous en doutez sûrement ce sont les Homonculus qui sont derrière cette histoire. Je ne vois qu’eux pour oser kidnapper un civil au nez et à la barbe de soldats expérimentés comme les vôtres.”
Il espérait ne pas la froisser ce n’était pas du tout son intention, au vu des pouvoirs de l’homonculus en question. Doucement il s’approchait du bureau pour ne pas avoir à parler trop fort.
“ Lors d’une mission de reconnaissance avec le Colonel Griffin, nous sommes tombés sur l’un d’entre eux. Il répondait au nom de Greed, ce même homme nous a expliqué qu’il existait un homonculus par péché, les septs péchés capitaux.
Mais ce qui nous intéresse pour cette affaire c’est qu’il nous a décrit certains de leurs pouvoirs. L’un d’eux aurait la capacité de prendre l’apparence de qui il veut. Dans les moindres détails, à partir d’une simple photo.”
Edward était clair dans ses explications, il faisait en sorte d’être le plus précis possible. Il faisait une petite pause, avant de reprendre histoire qu’elle ait le temps de retenir toutes les informations.
“Est-ce que vous auriez entendu parler d’un soldat étrange ? Je veux dire un gars que tout le monde connaît ? Un homme qui pourrait avoir accès à l’intégrale de la base, ou du moins une grosse partie.
Il faudrait également que j’aille sur les lieux de l’enlèvement, si possible ? Je verrais les traces laissées, s’il vous plaît.”
Posant ses yeux sur la Général Edward espérait qu’il n’aurait pas à enquêter dans son dos.
“ Est-ce que nous pouvons laisser de côté nos différends ? Je veux dire ce serait plus évident si tout le monde était sur la même longueur d'onde ? "
Sam 17 Déc - 20:14
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Olivia Mira Armstrong
Olivia écouta le gamin parler sans l’interrompre. Elle semblait analyser chacune de ses paroles, fronçant les sourcils sur les passages qui ne lui plaisaient pas. Mais elle ne broncha pas. Elle était d’accord pour les homonculus. Même si dans son rapport, la blonde avait écrit que c’était un coup de Drachma, elle n’en pensait pas un mot, pas une lettre.
- J’ai confiance en la totalité de mes hommes. Chacun d’eux peut circuler librement jusqu’à cette zone.
Ce qui sous-entendait que l’enlèvement s’était passée dans le coin. Donc l’individu n’a pas eu grand-chose à faire que de prendre l’apparence d’un soldat lambda avec des vêtements propres à la forteresse.
- Il a été vu un soldat s’éloignant de la forteresse avec un gros sac sur le dos… Des hommes sont déjà sur la piste.
Lâcha-t-elle. Le fullmetal avait fait l’effort de tout déballer, elle se devait également d’être le plus précise sur les éléments dont elle disposait.
- Il a laissé des traces de pas bien trop profonde pour un simple humain. Mais je ne comprends toujours pas pourquoi les homonculus s’en prendrait à une civile. Et celle-ci en particulier. Qu’ont-ils donc en tête ?
Elle parlait comme si elle était en contact avec eux, ou du moins l’un d’eux. Ce qui était le cas, car elle savait que Bradley en était un. Elle lui avait prêté allégeance dans son bureau, mais n’en pensait pas moins. Pourtant, elle n’avait rien laissé paraitre. Avait-il deviné qu’elle ne lui était pas fidèle ? Cet enlèvement était-il dans le but de la tenir à sa place, ou la cible était toute autre ? L’alchimiste de glace peut être ? Elle enrageait intérieurement de ne rien pouvoir faire et d’être contrainte de s’en remettre à un enfant.
Olivia n’était pas contre de mettre les différents de côté. Surtout qu’en dehors du fait que c’était un mioche alchimiste d’Etat, elle n’avait aucun grief contre Edward. C’est sûr qu’elle aurait préféré avoir un soldat adulte non alchimiste, en face d’elle. Mais on ne choisit pas toujours…
- Suivez-moi !
Dit-elle froidement en se levant. Elle le guida jusqu’à ses quartiers personnels, à deux pas du bureau, pour lui montrer l’état de la porte. Cette dernière était une porte si lourde et épaisse que même le Major Armstrong n’aurait pu en venir à bout. Cependant, cette porte semblait avoir été ouverte, pliée et arrachée comme s’il s’était agi s’un vulgaire fétu de paille. Au vu de l’état de la porte, il n’y avait pas de tout possible sur le fait que c’était l’œuvre d’un homonculus. Il était évident, que depuis cet évènement, Olivia ne logeait plus ici.
Edward voyait bien qu’Olivia n’appréciait pas toute son analyse, il faut dire qu’elle n’est pas la meilleure pour cacher ses émotions. Cela dit ce n’en était pas moins vrai, cette confiance aveugle qu’elle accorde à ses hommes est tout à son honneur. Mais un excès de confiance peut faire très mal lorsqu’il se retourne contre soi, Edward en avait déjà eu l’exemple un nombre incalculable de fois. Même une punition super sévère en cas de faute, il suffit qu’un mouton ait peur pour que le reste du troupeau suive. Mais il n’allait pas répondre ça à voix haute, il n’avait pas envie de créer une nouvelle discorde, pour le coup il avait du boulot.
“Je comprends. C’est louable de votre part.”
De ce qu’elle disait ses hommes étaient déjà sur la piste, des empreintes de pas bien trop profondes ? Les homonculus sont physiquement plus forts qu’un humain, de plus il porte la victime avec lui de quoi s’alourdir. Le Fullmetal réfléchissait à une chose, qu’Olivia formula à son tour. Pourquoi enlever une civile ? Ça n'avait aucun intérêt. En y réfléchissant rapidement comme ça, il voyait deux hypothèses, mais il n’était pas certain de son coup. Corwin serait une menace pour l’état major ? Pourquoi uniquement lui ?
Les mains dans les poches Ed hocha la tête lorsqu’elle lui indiquait de la suivre. Elle le conduisait à ses appartements, où se trouvait la jeune Griffin au moment de son enlèvement. Les traces présentes laissent apparaître une violence inouïe, vu l’état de la porte, celui qui est entré possède une grande force.
“J’ai deux hypothèses concernant les raisons de l’enlèvement. la première : Touché la famille Griffin, je pense notamment au Frozen, qui est monté en grade encore récemment. Pour le faire chanter, ou avoir un moyen de pression, qui sait ?
La seconde : Cela pourrait être utilisé pour - ne le prenez pas personnellement - montrer qu’ils peuvent nous atteindre partout. J’ignore qui se trouve à la tête des homonculus, mais cette personne a sans doute pour projet de montrer qu’il peut s’en prendre à n’importe qui, n’importe où.”
Ed approcha de la porte pliée comme du papier, il glissa sa main dessus. Agenouillé devant il ne comprenais pas une chose cependant, comment personne n’a entendu un tel vacarme ?
“Vous avez eu des pertes ? Je veux dire, des soldats à vous sont morts en voulant protéger votre invitée ? Je doute que quelqu’un puisse faire une telle chose sans être entendu.”
Il se relevait en se tournant vers Olivia.
“Quand j’ai affronté Greed, il y avait clairement un écart de force physique. Pas seulement basée sur mon jeune âge, mais même quand les renforts sont arrivés, les soldats n’ont pas pu faire grande chose.
Est-ce que vous avez des pistes limitées ? Je veux dire est-ce que vous avez besoin de quelqu’un qui n’appartient pas à l’armée ? J’ai conscience de ce que je vous demande, mais je n’ai pas peur de contourner les règles si le besoin s’en fait.”
Edward était très cash dans ce qu’il disait, de toute façon elle avait besoin de lui, sinon il ne serait pas ici. Ou alors c’était une manipulation, quelqu’un voulait qu’il se trouve ici, aujourd’hui ? Trop de pistes, trop d’hypothèses, pour l’instant il allait se concentrer sur son travail le reste on verra après.
Lun 2 Jan - 13:58
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Olivia Mira Armstrong
Les hypothèses du mioche firent tiquer le général Armstrong. Bien sûre qu’elle y avait pensé. Ce n’était pas là le sens de sa question. Mais elle ne pouvait pas préciser non plus. Ni même répondre au blondinet à la mèche un peu trop haute, que s’ils ignoraient qui était à la tête des homonculus, un homonculus était à la tête de ce pays. Ce qui ne les mettait pas dans une position avantageuse. A ce constat, la blonde reconnut que le fait qu’il n’appartienne pas à l’armée régulière offrait un avantage. Car bien qu’elle commandait ici, à Briggs, le fait d’avoir accepté de rentrer dans l’Etat-Major l’empêchait d’agir comme elle le voulait. En même temps, pouvait-elle refuser ? Cela l’aurait mise dans une situation bien plus fâcheuse.
- Nous étions attaqués par Darchma. Nous étions donc majoritairement sur le champ de bataille. Et comme dans toute bataille, nous avons eu des pertes
Sa réponse était froide. Elle n’avait pas besoin d’en dire plus. La situation était claire et parfaitement bien résumée. Une attaque avait été lancé pour vider la forteresse et laisser le champ libre à l’homoculus. Pas ou peu de combat ce qui permettait de passer inaperçu.
La dernière proposition ne manqua pas de surprendre la blonde. Le morveux ne manquait pas de cran. Il lui proposait cash de contourner les règles pour les besoins de l’enquête. Bon d’accord. Si Mustang l’avait envoyé c’était principalement pour cela. Donc Mustang savait que le coup venait d’en haut, de l’Etat-major, voir d’au-dessus encore. La reine des glaces serra les dents. Même si elle le reconnaissait, elle n’aimait pas l’avouer. Elle finit par soupirer.
- Très bien… Vous avez le champ libre…
Le gamin l’avait convaincue.
- Mais faites attention… Je n’ai pas le pouvoir d’assurer vos arrières si vous allez trop loin.
C’était une manière détournée de lui indiquer que la source du danger était bien plus haute qu’elle, un général de l’Etat-major. Il n’y avait donc plus beaucoup de possibilité.
Pendant que nos deux protagonistes étudiaient la pièce.. une ombre se dessinait un peu plus loin dans le couloir. Un soldat tentait de tendre au mieux l'oreille pour comprendre ce qu'ils pouvaient bien se dire. Il est vrai que la bataille avait permit de s’infiltrer sans trop de peine, mais il y avait bien une personne qui avait disparue et dont on avait jamais retrouvé le corps. Cela devait certainement se retrouver dans les rapports de situation.
Un soldat du nom de Thomas Barlow... Une jeune recrue d'une vingtaine d'années tout au plus, qui était ici depuis quelques mois avant le drame. Très avenant avec les autres et qui rendait service quand il le pouvait. L'ombre s'effaça soudain, comme pour s'éloigner dans un couloir adjacent.
...........
HRP : Petite réaction de la part du PNJ, attention, il ne réagira pas forcement à chaque tour, suivant ce que vous faîtes. Bon RP à vous.
Toute cette histoire sentait mauvais, ils n’avaient aucune garantie qu’il n'arriverait rien à la sœur de Corwin. En réalité tout ce qu’ils savent se limite à cette porte détruite, des rapports et des empreintes de pas. Pas de quoi avancer, Olivia semblait à cran, quoi de plus normal ? Une attaque ? Ca explique pourquoi il n’y avait pas grand monde sur place pour la protéger, il est impossible que ce soit une attaque venant 100% de l’extérieur. Qu’est-ce que Drachma aurait à y gagner ? Trop de coïncidences, pour que ce soit vrai.
Ed relevait la tête vers Olivia lorsqu’il entendait que finalement elle acceptait de lui faire confiance sur ce coup là, un léger sourire sur le visage il hocha doucement la tête.
“Pas de soucis je comprends, j’ai l’habitude.”
Dit-il reprenant sa fouille de l’endroit, il n’y avait pas grand chose en réalité, une porte défoncée, mais pas d’indices. Les homonculus ne seraient pas assez stupide pour laisser une trace qui pourrait permettre de remonter jusqu’à eux. D’autant plus que dans l’imaginaire collectif ils n'existent pas.
Edward remarqua quelque chose dans le couloir, un léger bruit, pensant d’abord être parano il n’y faisait pas plus attention que ça, jusqu’à ce qu’une ombre soit à peine visible. Il leva rapidement la tête en direction d’Olivia, continuant la discussion pour ne pas faire fuir l’intrus, il se relevait doucement.
“Est-ce que je pourrais lire les rapports de cette journée ? Les comptes rendus et tout ce qui va avec ? S’il vous plaît ? Même s’ils sont top secret, sans ça nous n’avons aucune piste.”
Mais d’un mouvement de la main il montrait à Olivia le couloir, il savait qu’elle comprendrait assez facilement. Puis d’un bond le Fullmetal se retrouvait enfin dans le couloir, l’ombre disparaissait dans un couloir voisin. Profitant de son agilité et de sa vitesse Edward prenait en chasse l’intrus. Le fuyards était visiblement plus rapide, le temps de tourner dans le couloir voisin, il n’y avait plus personne.
Le fullmetal se tenait là, debout devant ce long couloir. Il ignorait ce qu’il y avait au bout, mais une chose est sur, l’intru venait de lui échapper. Frustré, le jeune alchimiste tapait son poing d’acier contre le mur le plus proche. Quelqu’un savait qu’il était là pour enquêter. Maintenant cette personne savait également qu’il allait fouiller dans des dossiers compromettants.
“Excusez-moi je n’ai pas réussi à le rattraper, il est partit par là-bas.”
Dit-il en montrant le trajet suivi de son doigt.
“Vous êtes certaine que tous vos hommes sont dignes de confiance ? Je ne veux pas remettre en cause votre parole, mais il semblerait que certains aient oublié l’information.”
Jeu 2 Fév - 10:01
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Olivia Mira Armstrong
Olivia fut satisfaite de voir que le nabot comprenait la situation. Elle referma ses yeux de moitié, confiante sur le déroulement que prendront les évènements. Elle l’observa reprendre la fouille de ses quartiers. Rien n’avait été touché depuis l’enlèvement. La maitresse des lieux, avait même décidé de ne pas réintégrer ses quartiers pour les besoins de l’enquête, se contentant du peu d’affaires qu’elle avait sorti de ce lieu avant d’y installer la jeune Charlie Griffin. Elle ne fut pas surprise qu’il ne trouve rien. Elle-même n’avait rien trouvé. Mais le gamin avait également une autre approche de la situation et aurait pu voir un élément qui lui aurait échappé. La reine des glaces regrettait qu’il fasse chou blanc également et rouvrit grands les yeux à sa demande.
- Évidemment… Je vous mettrai tout cela à disposition dans mon bureau.
Jouant le jeu. Elle avait noté que quelque chose avait attiré l’attention du blondinet et elle ne voulait pas lui mettre de bâton dans les roues. C’était la seule raison pour laquelle elle avait accepté de jouer ce petit jeu. Dans le cas contraire, elle l’aurait tout simplement remis à sa place. La blonde regarda le merdeux bondir dans le couloir avant de le rejoindre calmement.
- Ce couloir mène aux hangars. Nous y entreposons nos véhicules. Nous disposons également d’accès vers l’extérieur coté Amestris et coté Drachma. Est-il venu d’ici ?
Si cela était le cas, il ne pouvait s’agir que d’un homme qui avait accès à ce lieu. C’est à dire à peu près tout le monde. Le bougre savait comment se fondre dans la masse. Elle commençait à envisager un traitre dans ses rangs. Non, elle ne pouvait pas l’envisager. Mais bien partir sur l’idée de l’homonculus qui pouvait changer d’apparence comme on le lui avait suggéré. Cela était bien plus plausible. Cela voulait dire que plus personne n’était digne de confiance dans la forteresse. Pas même elle. Car on ne pouvait pas savoir de qui il prendrait l’apparence. Il lui fallait trouver un moyen de pouvoir s’assurer de qui elle avait en face d’elle. Et il fallait que le fullmetal puisse également avoir une ou plusieurs personnes de confiance.
- Retournons dans mon bureau si vous avez terminé ici. Vous pourrez revenir plus tard si vous en avez besoin. Mes hommes ont eu l’ordre de ne toucher à rien tant que l’enquête n’est pas terminée.
Et c'est bien dans les hangars que c'était rendu notre homme. Le pas un peu vif toutefois, c'est ce qui interpela l'un des soldats qui gardait l'endroit. Il n'y avait aucune alerte d'enclenchée ni même un avis d'exercice en situation réelle. Barlow se frayait un chemin parmi les véhicules et se faufila dans une rangée plus étroites qui donnaient sur des camions. Ces derniers étaient tous équipé de radio à longue portée. Idéale pour les climats un peu trop cruels tel que dans le nord. Notre jeune soldat regarda à droite, puis à gauche, avant d'ouvrir le plus doucement possible la portière d'un des camions, laissant quand même le clic résonné un peu dans ce immense hangar... qui n'avait cependant rien à voir avec celui contenant les fameux chars de Briggs.
S'engouffrant à la place du conducteur, il referma à demi la portière, sans doute un peu trop pressé par le stress. Attrapant la radio il se mit à chercher une fréquence précise.. et se mit dont à émettre.. Au bout de trois ou quatre tentatives, une voix lui répondit. L'échange dura quelques minutes encore, avant que le garde déjà suspicieux, remarqua la portière ouverte. Il s'en approcha doucement pour ensuite l'ouvrir avec force, braquant son arme devant Barlow! Ce dernier lui balança rapidement son pied dans la tronche.. et le coup de feu parti dans les airs.. retentissant jusque dans le couloir.
...........
HRP : Petite réaction de la part du PNJ, attention, il ne réagira pas forcement à chaque tour, suivant ce que vous faîtes. Bon RP à vous.
Au hangars ? Ils avaient donc encore une chance de rattraper le fuyard, Edward ne croyais pas si bien dire. A peine quelques minutes après, un bruit attira son attention, il regarda quelques instants Olivia, puis courrait en direction du hangars. Un coup de feu, peut-être que notre homme avait enfin attiré l’attention, une très bonne occasion, le fullmetal n’attendait pas vraiment la maîtresse des lieux. D’un bond le voilà dans ce fameux hangars, en arrivant il voyait deux soldats se battre, l’un était dans le véhicule, le second semblait vouloir le déloger de là.
Il ne pouvait pas prendre le risque de le laisser filer comme ça, Ed joignait ses mains provoquant des petits éclairs rouges. Ensuite il venait poser ses mains sur le sol laissant alors toute une série de petits piques se former, son objectif était clairement de neutraliser la voiture et le clouer sur place littéralement. Des épines de béton venaient empaler la voiture de toute part, même en courant il lui serait impossible de fuir.
“Désolé, je sais que vous n’aimez pas ça, mais on devait le tenir.”
Sur ces belles paroles Edward courrait le plus rapidement possible, l’homme sortait tant bien que mal du véhicule, mais manque de lui le jeune alchimiste était déjà sur lui, envoyant son genoux dans son visage le faisant tomber au sol. Une fois sur lui Edward forçait comme un diable pour le maintenir envoyant un ou deux coups de poings.
“Arrête de bouger enfoiré ! Général je l’ai ! Mais rappelez-vous qu’on ne doit pas le tuer.”
Le fullmetal avait bien vu le tempérament du Général, il savait qu’elle n’allait pas apprécié la présence de cet intrus, mais elle devait se contenir, ce type là ne devait pas mourir il aurait sans doute tout un tas d’informations à leur donner.
Mer 22 Fév - 21:40
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Olivia Mira Armstrong
Au coup de feu, Olivia se précipita à la suite du Fullmetal. Elle arriva dans le hangar juste au moment où le blondinet s’amusait à faire des éclairs rouges. Evidemment, l’alchimie. Encore, et toujours cette maudite alchimie tant vénérée par le généralissime. Qu’avait-il avec cette alchimie ? D’accord, les alchimistes sont des armes humaines. Mais les soldats surentrainés comme elle et ses hommes pouvaient faire tout autant de dégâts à l’ennemi, voire plus. Pourquoi croyez-vous que Drachma n’ai jamais réussi à semer le trouble dans les contrées du Nord ? Certains diraient que c’était parce que la gardienne des lieux s’obstinait à refuser tous les alchimistes que Central lui envoyait que la guerre à la frontière Nord n’en finissait pas. Mais ses hommes et elle, savait qu’il en était différemment. Les alchimistes ne pourraient rien faire de plus que ce que Briggs faisait déjà. Et tous les chiens-chiens de l’armées qui sont passé par là pouvaient en témoigner. Elle, avec ses hommes, était très nettement supérieure aux alchimistes d’Etat.
Bon ce n’est pas tout de se vanter de cette puissance quand un nabot, alchimiste de surcroît, galopait de partout, et … Olivia écarquilla les yeux de stupeur. Ce n’était pas possible. Il n’avait pas fait ça. Elle rêvait. Il avait ravagé le hangar et le véhicule. Mais ce mioche savait-il combien coutait un tel camion ? Elle s’avança folle de rage vers Edouard qui tentait de maintenir l’homme au sol, son épée à la main.
Elle pointa sa lame sur la gorge du soldat et posa un pied sur son coude. Elle n’allait pas le tuer. Enfin, pas tout de suite. Il allait parler. Il allait souffrir. Il allait voir ce qu’il en coutait de la trahir elle. Il allait voir ce que c’était que la reine des glaces. La frigide générale, le démon des montagnes de Briggs, la terreur Armstrong. Elle appuya de tout son poids sur le coude du bonhomme pour le lui briser. Puis pour l’empêcher de se rebeller, elle détourna sa lame pour la lui planter dans l’autre main. Au moins ça défoulait un peu.
L’autre soldat expliqua qu’il tentait de communiquer.
- Qui avez-vous contacter et pourquoi ?
Il y avait encore un autre endroit où elle pouvait faire du dégât pour le convaincre de parler. Elle approcha donc un pied de ce qui lui restait de virilité en guise de menace.
L'homme n'avait pas du tout prévu d'être pris au dépourvu par deux fois qui plus est. Coincer dans le véhicule, Thomas chercha tout de même à se dépêtrer de là, dans l'idée de fuir. Mais ce fut sans compter le Fullmetal qui le plaqua au sol, au moment où il se pensait tirer d'affaire.. Suivit de quelques coups de poings qu'il ne put éviter. Son nez se mit à pisser le sang.
« Dégage sale morveux ! »
Il allait répliquer, mais Thomas se figea quand il sentit une lame sous sa gorge et qu'elle immobilisa son bras au niveau du coude, à l'aide de son pied.. Son regard se releva pour reconnaître sa Générale. Aussi furieuse que dangereuse. Tâchant de simplement reprendre le contrôle de lui même, il sentit la pression se faire plus forte et bien plus douloureuse. Un bruit sourd et sec se fit reconnaître, et l'homme serra les dents sous la violente douleur qui se manifesta dans son bras. Le souffle coupé, il se mit à haleté et son esprit mit un peu de temps pour comprendre ce qu'elle lui demandait. La pression disparut de son bras et sa vision se fit un peu plus net, observant alors sa supérieur le menacer à un tout autre endroit.
« Je.. .Je ne sais pas son nom. Je sais juste que c'est un contacte pour Central. »
Ce n'était que pure vérité. L'homme n'osant même pas bouger son bras brisé.
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