L'attaque se situe au Nord ouest de Briggs Vous devez libérer la ville en empêchant l'ennemi d'enclencher les bombes de gaz. Il fait très froid
La neige recouvrait les toitures de la ville de Semoy, au Nord ouest de Briggs. Les rues étaient pour la plus part bien dégagées pour la circulation, alors que les températures avoisinaient les -12 degrés. Le calme de cet endroit ne semble cependant pas naturel. En effet, les habitants sont nerveux alors qu'ils sont libre d'aller où bon leur semble tant qu'il ne s'agit pas de quitter la ville. En effet des soldats en uniforme de Drachma sous forme de patrouilles, verrouillaient les entrées de la cité. Une manière de se servir de la population comme d'un bouclier. Toute personne qui tentait de pénétrer dans la cité prenait le risque de se faire tirer à vue. La police locale avait été mise aux arrêts et leur plus hauts officiers, exécutés de sang froid, en guise d'exemple, sur la place publique. Pendant que les patrouilles circulent, des bombes de gaz avaient été soigneusement éparpillées dans les égouts. Elles sont toutes disposées dans des lieux stratégique avec des hommes à leurs côtés, relié par radio à la moindre tentative suspecte.
Drachma, par le biais de cette prise déclarait littéralement la guerre envers Amestris. Violant outrageusement la frontière sous les ordres du Colonel Zharpov. Un officier qui pourtant n'avait rien d'un homme de Drachma, mais plutôt avec Creta. Depuis la cellule de commandement, l'homme au visage masqué est tenu informé par radio, des moindres mouvements des troupes que pourrait déployer le Généralissime.
Les patrouilles semblent réglée comme du papier à musique, observant un parcourt identique. Nous sommes en début de journée et le soleil prend progressivement une couleur plus vive, alors que les températures restent relativement basses.
HRP :
- Vous disposez de 15 jours pour répondre. Tout manquement non signaler par une absence sera sanctionné INRP. - L'ordre de postage n'a pas d'importance mais soyez logique entre vous. - L'event est prioritaire aux autres Rps et vous disposez d'un minimum de 200 mots pour vous exprimer. - Ce sujet concerne : @Olivia Mira Armstrong@Alistair Van Helsing@Madelaine Wallace@Eugene Whitley Que le sort vous soit favorable et amusez vous bien ! O/
Alistair observait la ville avec ses jumelles, dissimuler par la neige et le feuillage recouvert de poudreuse d'un sapin. Il vérifiait les allées et venue des patrouilles.
Enfoiré de Drachma... ils se croient vraiment chez eux... Et prendre toute la ville en otage, ramassis de lâches Gronda-t-il.
Il remit en place la capuche de l'uniforme blanc des soldats de Briggs et se dirigea vers un autre endroits, prenant bien soin de rester invisible aux yeux des troufions de la ville. Il repérait aussi les snipers postés ça et là sur les toits. Il avait été envoyé en éclaireurs avec son unité par le Général Armstrong, elle voulait savoir le dispositif de défense mis en place par ces enflures ainsi que leur position. Il avait disperser ses hommes tout autour de la ville pour qu'ils fassent aussi du repérage. Ils devaient prêter attention au mouvement qui pouvaient paraitre inhabituels, ça pouvait leur indiqué ou était planquée les bombes de poison.
Pour l'instant Alistair n'avait rien vu en dehors des patrouilles et snipers, ce qui d'ailleurs lui faisait pensé qu'il allait être compliqué de s'infiltrer en ville sans être vu. A moins de passer par les sorties d'égouts à l'extérieur de la ville. Il avait finir son tour et prit la direction du campement qu'ils avaient installés pour faire son rapport.
Même en Enfer, Régner est digne d'ambition. Mieux vaux régner en Enfer que servir au Ciel.
Pas de Victoire sans souffrance, pas de liberté sans sacrifice.
Alistair parle en #318CE7
Mer 19 Oct - 20:16
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Event 03 - Gaz Mortel
Le voyage avait été long en provenance de l'est pour Madelaine. Les heures s'étaient écoulées aussi rapidement que les paysages avaient défilé derrière la fenêtre du train en direction de Briggs. On l’avait envoyé en urgence pour aider face à la situation contre Drachma. C’était avec ses mots qu’on lui avait donné sa mission. « Situation », avait-dit l’un de ses supérieurs. Comme s’il s’agissait d’une petite prise de tête et non de la prise d’otage d’une ville entière. Comme s’il n’y avait eu aucune vie de perdue. Elle avait reconnu la condescendance sur les traits de l’homme, l’un de ses soldats qui se pensent invincibles. Son supérieur direct, celui sous lequel Madelaine agissait, lui avait simplement serré l’épaule, sans mot, pour lui faire savoir qu’il comprenait parfaitement ses émotions, mais que ce n’était pas le moment. Les mains fermées et les jointures blanchies sous la colère, elle avait quitté le bureau pour prendre le chemin de la gare à pas vifs.
Le soleil s’était à peine couché quand le froid du nord avait frappé sa peau avec violence. Malgré un uniforme propre à la situation, le changement de température était difficile à s’adapter. Mais on l’avait envoyé pour ses capacités d’alchimiste, non seulement parce qu’elle maitrisait la métallurgie autant de façon défensive qu’offensive, mais aussi parce qu’elle était familière avec un alliage propre au Nord. Elle y avait observé les automails durant ses recherches et elle avait donc pu adapter son équipement sans grande difficulté. Contrairement à ses habitudes, ses chaînes avaient pris la forme d’une armure et s’étendaient sur ses membres d’un métal assez souple pour ne pas être bruyant. La discrétion était de mise pour cette mission. Quelques heures plus tard, elle s’était enfin retrouvée à la forteresse de Briggs, où elle s’était présentée aux soldats avec lesquels on l’avait assigné. C’était là qu’on lui avait indiqué de les rejoindre, mais rapidement, ils avaient quitté les lieux pour atteindre un campement non loin de Semoy.
Elle était l’une des dernières à arriver, de ce qu’elle pouvait voir. Elle n’avait aucune idée du temps passé par les autres à cet endroit, ni du moment où le campement avait mis en place. Elle ne faisait pas partie de ce groupe soudée, elle qui venait de l’est. On l’avait envoyé en soutient, mais Madelaine sentait qu’il s’agissait d’un reproche envers la Générale Armstrong que d’envoyer une personne externe à sa division. Du moins, ce n’était certainement pas l’avis de tous ses supérieurs, dont certains n’y voyaient qu’un simple soutient, mais elle avait bien vu les regards hautains, bien entendu le dédain de certains hauts-placés de l’armée. De ceux qui envoient à mort les soldats sans seconde pensée, qui ne mettent jamais les pieds là où le danger rode, mais qui se permettent de juger ceux ayant le courage de mener au front. Madelaine serra à nouveau les poings à cette pensée, qu’elle laissa ensuite derrière pour se concentrer sur la situation.
-Qui se charge de me donner mes directives, demanda-t-elle.
Les soldats qui l’avaient accompagné l’avaient fait dans le silence, non pas par impolitesse, pensa-t-elle, mais bien plus parce que le chemin jusqu’ici n’avait pas été des plus calmes dans cette neige. Ils étaient peut-être habitués, mais ce n’était pas le cas de Madelaine, qui avait eu bien du mal à les suivre et qui avait dû se concentrer à autre chose qu’à la discussion. Et maintenant qu’elle était-là, elle ne se voyait pas se lancer à l’aveugle et prendre des décisions qui pourraient mettre en danger les soldats déjà présents et bien mieux informés qu’elle. Son rôle était celui de support. De bouclier, pensa-t-elle. Aujourd’hui, elle était là en tant que Shield Alchimist.
Le général Armstrong avait été alerté de l’occupation de la ville de Semoy avant même de recevoir l’ordre de la libérer. Les messages avaient sans nul doute dû se croiser car elle reçut l’ordre d’intervenir que quelques minutes après avoir envoyé le rapport sur cette occupation. La blonde était bien informée de ce qu’il se déroulait sur son territoire. Elle avait su placer des sentinelles un peu partout. Hélas, depuis cette annonce, les communications entre Briggs et les sentinelles était rompues. Pour pallier cela, elle avait envoyé son major en reconnaissance. Outre le fait qu’elle avait une pleine confiance en lui, elle lui offrait la possibilité de se rattraper après sa récente erreur. Une erreur qui pourrait bien coûter la vie à une jeune fille d’une des plus puissantes familles de Central.
Cela faisait tout juste une demi-heure que le Major Van Helsing était partie qu’elle reçut un autre message de Central. Son équipe d’intervention se voyait renforcée par deux alchimistes d’Etat. Olivia se mis à enrager alors qu’elle était sur le point de prendre la route pour rejoindre le campement. Elle aboya ses derniers ordres au commandant Miles qui assurera le commandement de la forteresse en son absence.
Durant le trajet elle rumina tout ce qu’elle savait. Après le repérage demandé à son major, il était hors de question de s’en passer. Mais une équipe supérieure à quatre individus pour s’infiltrer dans la ville était impensable. Elle n’avait donc pas le choix que de faire avec les deux alchimistes.
C’est de mauvaise humeur, dans le froid qu’affectionnait la reine des glaces, que cette dernière arriva au campement. Elle convoqua le major Van Helsing et les deux alchimistes sous sa tente et invita le premier à faire son rapport tout en toisant les derniers. Au premier abord, elle pouvait ressembler à ces hauts gradés bien à l’abris, méprisants les petits soldats.
- Je ne vous cache pas que votre présence me dérange au plus haut point. Mais je n’ai pas le choix. Vous n’êtes pas là pour jouer les héros. Je ne tolèrerai aucune transgression à mes ordres. Est-ce clair ?
Le timbre de sa voix était aussi glacial que ses propos étaient tranchants.
- Major ! faites leurs porter des tenues de camouflage. Nous partons dans deux heures.
Les tenues de Briggs étaient parfaitement étudiées pour évoluer dans un paysage neigeux sans être visible par l’ennemi. Olivia misait sur ce camouflage et sur la régularité des patrouilles pour s’infiltrer dans la ville. Elle avait également ordonné aux trois hommes et femme qui l’accompagneraient de porter une tenue de civil en dessous. Il leur sera plus facile d’évoluer ainsi une fois infiltrés.
Les gens qui nous aident ne sont pas forcément ceux que nous croyons.
Gaz mortel (Évent)Eugene Whitley & Alistair Van Helsing & Madelaine Wallace & Olivia Mira Armstrong
Si on lui avait dit, lorsque le Lieutenant-Colonel avait prit ces quelques jours pour voir sa famille à North City, qu’il serait en plein milieu d’une guerre entre Amestris et Drachma, il n’y croirait pas. Mais vous savez comment cela se passe, dans ce genre de situations, tout soldat est utilisé malgré qu’il ne soit pas sous la juridiction du Général Armstrong. Il allait pouvoir voir son frère en action, c’était déjà ça. Eugene avait donc prit la route pour le quartier général provisoire d’Olivia Mira Amrstrong, accompagné de deux soldats en tenue blanche typiques du Nord. Lui, portait tout de même sa tenue de soldat bleue comme n’importe quel soldat des autres régions.
Eugene observait dehors tandis que les deux hommes lui racontaient ce qu’il se passait, que North City était prise en otage par l’ennemi. Était-ce réellement étonnant venant d’un pays qui a juré vouloir la fin d’Amestris afin d'agrandir leur royaume ? Pas vraiment. Le soldat originaire de North City mais normalement en poste à Central, savait que cette situation était critique.
En seulement quelques minutes, il arriva finalement à bon port, et on le guida jusqu’à la tente de commandement, où se trouvaient déjà quelques personnes, mais pas Olivia. Il n’eut que quelques instants pour faire quelques pas que celle-ci arriva de derrière lui, afin de leur laisser un message qui devait rester profondément ancré dans leur mémoire : pas de conneries de la part des alchimistes. C’est vrai qu’elle était connue pour ne pas apprécier les alchimistes, encore moins lorsque ceux-ci viennent de Central. Il répondit par un simple hochement de tête, il ne pouvait pas se permettre de se quereller avec la Générale de Division, même si il avait bien envie de lui rappeler que la situation actuelle était tellement critique que les griefs personnels n’avaient pas leur place.
Elle donna ensuite un ordre à l’homme à côté d’elle, un Major, de rapporter des tenues de Briggs. Il faut dire que vu le froid polaire et le blanc des bâtiments, cela n’était pas une mauvaise idée du tout.Même, si ils ne souhaitaient pas être repérés comme des sapins de Noël, il leur fallait ce genre de tenues.
Deux heures. Il était donc temps pour lui de se préparer dans les deux heures avant le début de la mission. D’ailleurs, quelle était exactement cette mission ? Une intervention tactique ? Plus dans le feutré ? Une bataille à ciel ouvert ? Eugene posa un pied devant lui afin de faire un pas, montrant ainsi à l’assemblée autour de lui qu’il souhaitait prendre la parole. Autour de lui se trouvait donc le Major, qui devait aller chercher les tenues, et une jeune femme qu’elle semblait être une Alchimiste à première vue.
— Navré de prendre la parole, Générale de Division Armstrong, mais quelle est exactement la tactique à adopter ?
Il resta ainsi droit comme un i, ou comme un piquet, montrant que malgré son rang, il savait comment bien parler à des supérieurs, et ce, sans faire perdre de temps et en étant direct
Dim 30 Oct - 19:12
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Le Père
Event 03 - Gaz Mortel
Informations : Colonel Zharpov
Pendant ce temps, le soleil progressait dans le ciel. La ville paraissait moins active que d'ordinaire, pourtant les gens faisaient leur course ou bien travaillaient, mais l'ambiance n'était pas au beau fixe, il y avait comme un poids, une peur collective qui les obligeaient à ce tenir tranquille. Les patrouilles ne se faisaient pas plus nombreuses, mais restaient assez régulière dans leur passage.. Surtout au niveau du mur sud. A l'ouest, cependant, des civils tentèrent de s'infiltrer par une bouche d'égout en égorgeant un garde qui se tenait là. Peu de temps après, on put entendre des coups de feu pendant quelques longues minutes, avant que le silence ne retombe... Des soldats aux visage recouvert par des masque à gaz, ressortir de l'entrer en retirant les cadavres des civils qui avaient tenté leur coup.. De ce fait, il y avait un peu moins de gardes à ce niveau là, étant occupé à évacuer les corps de là.
Une manœuvre qui n'avait pas été prévu et qui retardait un peu la suveillance , et ça démontrait aussi la détermination de ces hommes, qui n'avaient pas sourcillé face à cette pseudo rébellion. Tenez le vous pour dit, la moindre erreur vous sera fatal... Et le temps ne sera pas votre ami.
De son côté, le Colonel fut averti de cette attaque et il fit passer un message simple par le biais de hauts parleurs éparpillés dans toute la ville..
« La prochaine fois... pour un garde tué par l'un de vous, et ce seront cinq personnes prises au hasard qui seront exécutées. »
Après quoi un lourd silence retomba sur la cité, laissant la neige recouvrir le sang qui se répandait dans la ruelle où le drame avait eu lieu...
HRP :
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Le général Armstrong regarda l’homme qui venait de prendre la parole. Il avait cette audace des alchimistes à se croire au-dessus de la hiérarchie. Certes, après elle, c’était lui le plus gradé. Mais il n’était pas un de ses hommes, pis encore, il était alchimiste. Seulement, le nom de Whitley lui disait vaguement quelque chose. Et uniquement pour cela, elle décida de ne pas relever ce qu’elle ne tolérait pas, même à ses hommes, en temps normal. Mais ses yeux lançaient des éclairs qui donneraient l’impression de se sentir un faible petit lapin face à un ours des montages, même au plus courageux des hommes.
- On s’infiltre dans la ville et on se mêle à la population afin de trouver la tête pensante de l’opération. Une fois neutralisé, on élimine tous les soldats ennemis. La population est prise en otage, et je ne veux aucune perte de ce côté. Est-ce clair ? Une fois dans la ville, nous nous sépareront en deux groupes. Glaciation… Vous serez avec moi.
Elle prononça le surnom de l’alchimiste avec dégoût. Mais en l’appelant ainsi, elle indiquait également à la demoiselle qu’elle l’appellerait également par son surnom, et non par son grade. Ce dernier étant réservé à son major. Elle marqua une petite pause et tourna son regard sur la jeune fille du groupe.
- Shield ! Je sais que le statut d’alchimiste confère un statut particulier. Mais ici vous êtes sous mes ordres. Et considérez que tous les ordres que le major vous donnera sont les miens.
La bonde avait beaucoup plus confiance en ses hommes qu’envers les alchimistes. Elle ne pouvait pas le masquer, et ne le voulait pas d’ailleurs. Elle voulait que cela soit clair. Elle laissa donc les alchimistes se retirer.
- Major ! Shield sera sous votre responsabilité. Je ne veux pas d’une autre Charlie…
C’était une manière de lui dire qu’elle lui offrait la possibilité de se racheter, ou de creuser sa tombe. La reine des glaces sortit sa montre de sa poche avant de constaté qu’elle ne marchait plus suite à son récent coup de colère. Elle la remit dans son uniforme avant de tendre sa main.
- Votre montre !
Un ordre auquel il ne pouvait pas se soustraire. Elle ne pouvait pas réquisitionner la montre d’un alchimiste d’Etat, mais celle de son major, si. Et cela, même s’il était de notoriété publique qu’il la retrouverait probablement hors état de marche… Il devait en faire son deuil…
***
Deux heures plus tard, le petit groupe quittait le campement en tenue civile sous les grands manteaux blancs de Briggs. Ces manteaux conféraient aux soldats de se fondre dans la masse blanche de la neige. Ils purent ainsi rejoindre les remparts de la ville. Le Major Van Helsing avait parfaitement fait sont repérage. Les patrouilles étaient plus que régulières. Comme une pendule.
En approchant de la cité, Olivia avait aperçu des mouvements du côté Ouest. Les coups de feux qui retentirent après la poussèrent à diriger le groupe dans cette direction. D’un signe elle indiqua aux autres que son groupe passerait le premier pour s’infiltrer. Une fois dans l’enceinte de la cité, il leur faudrait se débarrasser rapidement des manteaux blancs pour passer pour de simples civils. La consigne était dite. Ils ne faisaient qu’un repérage.
- Dans deux heures place centrale.
Souffla-t-elle avant d’ouvrir la marche rapidement. Plus vite, elle et le Glaciation seront passé, plus vite les deux majors pourraient passer. Mais elle avait voulu ouvrir la marche, au cas où d’autres dangers se présenteraient. Elle se débarrassa de son manteau dans un coin des égouts. A un endroit où personne n’aurait idée de mettre les yeux où les mains et invita l’alchimiste à en faire autant.
Pour se fondre dans la masse de la population, Olivia avait opté pour une tenue simple mais efficace. Un jeans surmonté d’un chemisier blanc et une paire de botte à talons. Pour se protéger du froid, elle portait, par-dessus son chemisier, une courte veste noire avec un col en fourrure. Elle avait dissimulé son arme à feu dans un sac à main qu’elle portait en bandoulière et une lame dans chacune de ses bottes. L’annonce faite par les hauts parleurs ne lui échappa pas. Comme elle se l’était imaginé, tuer les soldats avant celui qui dirigeait cette prise d’otage ne ferait qu’envenimer la situation. Elle savait que le major Van Helsing l’avait aussi compris. Car il était sous ses ordres. Pour les deux autres, elle en était moins sûre. Mais elle avait, lui semblait-il, tout du moins, le plus téméraire avec elle.
- On va sortir un par un… On se retrouve dans maximum 20 minutes au-dessus de cette bouche d’égout.
Après avoir vérifiée que la voie était libre, Olivia se mêla à la population. Elle fit un rapide tour de la zone pour revenir à proximité de la bouche d’égout, faisant mine de chercher quelque chose au cas où un garde l’apercevrait. Et au besoin, elle saurait détourner son attention pour permettre à ses hommes de sortir.
Madelaine restait droite et silencieuse face à la tête pensante du Nord. Olivia Armstrong avait la réputation d'être une femme des plus sévère, du moins pour ceux qui prêtaient attention à Briggs, ce qui ne semblait pas toujours le cas. Loin des yeux, loin du cœur, loin de ce qui intéressait les soldats positionnés dans le reste d'Amestris. Si la majorité des soldats qu'elle côtoyait respectait leurs compagnons d'armes, il y avait toujours la peste présente qui se pensait supérieure en tout temps et ce, à presque toute échelle de l'armée. C'était d'une tristesse de voir des hommes tel que son père avoir tant de pouvoir, alors qu'ils étaient pour la plupart inutile dans des situations d'urgence. Les mêmes qui regarderaient sans aucun doute la Générale d'un air hautain et qui contesterait surement son autorité.
Madelaine, quant à elle, avait bien pris le temps d'en apprendre plus sur les autres régions de son pays pour cette raison particulière. Elle se doutait bien qu'à un moment ou un autre, elle finirait par passer un peu partout dû non seulement à son rang, mais aussi à son statut d'alchimiste. Elle avait notamment investi son énergie sur les connaissances en métallurgies qui permettaient aux gens du Nord d'avoir des Automails résistants et avait adapté son armure en conséquence pendant son voyage jusqu'ici. Par ailleurs, la jeune alchimiste mentirait si elle disait qu'elle n'admirait pas la femme et qu'elle n'aspirait pas à avoir une telle droiture et une telle force, autant de caractères qu'au combat. Travailler sous les ordres de la générale était un honneur, mais ce n'était pas le temps pour elle de se concentrer sur son propre apprentissage. Elle était là pour aider les habitants pris en otage, pas pour ses désirs personnels.
Elle obéissait aux ordres données, en commençant par s'habiller proprement. Son armure, cachés sous les épais vêtements de Briggs, ne paraissait pas malgré son épaisseur. Ses mouvements étaient un peu restreints, mais après quelques étirements pour forcer le tissu à suivre ses gestes, elle se sentait déjà plus confortable. On lui avait laissé suffisamment de temps pour se préparer, avant qu'elle ne se retrouve face au groupe une fois de plus pour qu'on donne les ordres à suivre. Après l'intervention d'un autre alchimiste, c'est à elle que s'adresse sa supérieure hiérarchique, d'un air aussi dur qu'elle ne l'avait fait deux heures plus tôt, quand elle leur avait fait savoir ce qu'elle pensait de leur présence.
-Shield ! Je sais que le statut d’alchimiste confère un statut particulier. Mais ici vous êtes sous mes ordres. Et considérez que tous les ordres que le major vous donnera sont les miens.
Toujours silencieuse, elle acquiesça, puis fit un coup de tête positif en direction du Major pour lui faire savoir à lui aussi qu'elle écouterait ses ordres. Elle observa cependant l'échange entre les deux et prit note des mots de la femme. Une autre Charlie? Elle n'appréciait pas particulièrement ce que cela sous-entendait, mais elle n'était pas là pour poser des questions. Les erreurs du passé étaient certes importantes, mais si la Générale lui accordait toujours sa confiance, alors la jeune Wallace aussi.
Les ordres données, tous se concentrèrent à la préparation, jusqu'à ce que les quatre soldats quittent le campement deux heures plus tard. Mais la situation en ville ne les avait pas attendu et voilà qu'à peine arrivés au point d'entrée qu'ils étaient accueillis par les sons de coup de feu. Même s'ils n'étaient pas tiré dans leur direction, Madelaine serra des poings. Elle aurait préféré être celle visée, car elle imaginait bien la scène qu'elle ne pouvait voir d'ici. Combien de victimes avaient déjà été faites? Combien d'innocents n'avaient-ils pas eu le temps de sauver? Elle inspira longuement, silencieusement, de sortes à ne pas attirer l'attention des autres. La colère ne servirait qu'à la ralentir, du moins si elle laissait ses émotions prendre le dessus. Elle les gardait sous contrôle, mais elle ne les oubliait pas. C'était cette colère, ce désir de vouloir protéger qui allait la motiver, qui l'avait motivé à devenir ce qu'elle était aujourd'hui. Elle repensait à ses frères, à sa mère et son grand-père, à ses amis et compagnons d'armes. Ces coups de feu signifiaient la mort d'un être cher. Madelaine écouta les ordres et laissa passer les deux premiers, avant de se retourner vers l'autre major.
-Mon alchimie me sert à me protéger, mais à protéger aussi les autres, lui expliqua-t-elle. Ce n'est pas pour rien qu'on me surnomme Shield. Utilisez-moi comme bouclier au besoin. Pour vous comme pour les habitants de la ville. Je peux en prendre plus qu'il n'y parait.
Elle termina ses mots par deux petits coups sur sa poitrine, faisant entendre un son métallique aux deux soldats. Son armure était rapidement extensible et pour éviter d'attirer l'attention, elle avait couvert ses épaules et ses cuisses plutôt que garder de longues chaînes à ses côtés. Elle n'avait aucun problème à se couvrir des pieds à la tête en un instant au besoin. S'ils venaient à être visés, il valait sans doute mieux qu'elle soit celle qui se charge de la défense, pendant que l'homme se charge de l'offense. Il restait bien sûr celui qui prendrait les décisions, mais autant lui laisser savoir qu'elle excellait dans ce rôle et qu'il pouvait compter sur elle.
Elle attendit ensuite son signal pour suivre les traces de la générale et du second alchimiste. Ils devaient éventuellement tous se rejoindre, selon les ordres d'Armstrong, mais pour l'instant, la première étape était de s'infiltrer. Madelaine laissa derrière l'épais manteau de Briggs, regrettant un instant la chaleur une fois l'air frais frappant sa peau. Cela n'aidait pas qu'elle était couverte de métal, mais heureusement, l'alliage qu'elle avait préparé était bien mieux pour des températures froides et éviteraient donc qu'elle ne se retrouve avec des brûlures par le froid. Elle n'avait plus qu'un épais coton ouaté et une paire de pantalon aux jambes larges, tout deux cachant l'armure de la femme. Maintenant, elle attendait les décisions du major. S'ils se séparaient ici ou plus tard, c'était à lui de choisir.
Alistair s'était donc présenté au rapport, découvrant alors les deux alchimistes d'états qui allaient accompagné la mission. Il était étonné mais leur présence serai tout de même la bienvenue au vu de la mission qui les attendaient. Il fit donc rapidement son rapport sur la situation en ville, il avait recroiser les différentes informations que lui avait fait parvenir son unité restée sur place.
Il détailla donc ce qu'il savait, il indiqua sur la carte de la ville l'emplacement des bouches d'égouts qui leur seraient le plus simple à approché ainsi que les endroits ou étaient les patrouilles et le QG de Drachma. Ces types étaient vraiment partout, ça allait être tendu de se déplacer en toute discrétion.
Une fois le briefing finis il alla rapidement chercher des manteaux blancs de Briggs pour les deux alchimistes. Il tendit ensuite sa montre à la générale, ça ne le dérangeait pas de ne pas en avoir sur lui. C'était une banale montre militaire pour laquelle il n'avait pas d'attachement particulier, il connaissait d'autres moyens d'évaluer l'heure qu'il était après tout.
Ils se mirent ensuite en route, Alistair guidant le groupe pour leur indiquer par ou passer. Il entendit bien sur les coups de feu et l'annonce qui suivit peut de temps après. La général avait raison, il fallait d'abord décapité le commandement ennemi et neutraliser les bombes avant de donner un réel assaut. La mission allait être compliquée... Il écouta attentivement les indications de Madelaine sur son alchimie, enregistrant tout.
Prenez quand même garde aux explosifs et aux mitrailleuses. Répondit-il avec un sourire.
Il retira aussi son manteau blanc, il portait un autre manteau dessous, noir celui-ci, qui dissimulait sa gunblade et sa winchester accrochées dans son dos. Le reste de sa tenue se composait d'une chemise molletonnée et d'un jean, le tout lui donnant l'air d'un trappeur.
Il suivirent Olivia, se fondant dans la masse à sa suite, Alistair repera rapidement la bouche d'égout visée et s'y dirigea en tenant Madelaine par la manche pour pas qu'ils soient séparer dans la foule.
Même en Enfer, Régner est digne d'ambition. Mieux vaux régner en Enfer que servir au Ciel.
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Alistair parle en #318CE7
Mer 9 Nov - 20:34
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Event 03 - Gaz Mortel
Informations : Colonel Zharpov
La menace une fois entendue, la population qui s'était présentée, resta figée un long moment avant que les soldats ne l'oblige à se disperser pour vaquer à ses occupations. Mais on pouvait lire sur chacun des visages de la colère contenu, mais surtout de la peur.. Celle qui vous tenait par les tripes, la plus primaire qui soit et qui vous force à ne compter que sur vous... Satisfait, le Colonel coupa la communication, laissant la fréquence libre pour avoir les dernières informations de ses hommes postés dans les égouts, non loin des bombes.
Pendant ce temps, une patrouille passait non loin des rues où se trouvait les infiltrés. Elle serait passé sans demander son reste, si toutefois, l'un des hommes masqué n'avait pas remarquer le déshabillage plutôt curieux de l'un des membres... Le soldat parlait une langue particulière, qui n'avait rien à voir avec Amestris, tandis qu'il s'adressait à son officier. Une femme plutôt grande avec une chevelure brune et courte, sous ce masque à gaz qui ne révélait pas grand chose de son visage, si ce n'était ses yeux vert. Il semblait pointer de la tête, Eugène qui n'était pas très réactif. L'officier fit un hochement de tête et se rapprocha de ce dernier en l’interpellant avec un accent à couper au couteau, mais très compréhensible
« Vous là ! Votre identité et que faites vous là ? »
De cette façon, la patrouille ne semblait pas d’intéresser au reste de la bande, n'ayant pas conscience qu'ils étaient ensemble. Seul Eugène avait un comportement louche et le soldat arma son arme de manière très explicite :
« Fais moi face lentement et répond à la question, ou tu meurs sur place »
Cette situation offrait deux possibilités, soit l'équipe en profitait pour se rendre dans les égouts, pendant que tout les yeux se tournaient vers l'Alchimiste d'Etat, car même les gens autour semblaient attendre la suite des événements.. Soit, l'équipe intervenait au risque de mettre en péril la mission
HRP :
@Eugene Whitley ton tour vient de sauter, tu subiras donc les conséquences de cette absence. Atttention à la 2e tu quittes l'event! Bonne chance à toi o/
- Vous disposez de 15 jours pour répondre. Tout manquement non signaler par une absence sera sanctionné INRP. - L'ordre de postage n'a pas d'importance mais soyez logique entre vous. - L'event est prioritaire aux autres Rps et vous disposez d'un minimum de 200 mots pour vous exprimer. - Ce sujet concerne : @Olivia Mira Armstrong@Alistair Van Helsing@Madelaine Wallace@Eugene Whitley Que le sort vous soit favorable et amusez vous bien ! O/
Madelaine suivait les traces d’Alistair le plus fidèlement possible, tâchant de garder un pas rapide, mais subtile. Ils ne devaient pas se faire repérer. Pas si tôt. Pas tant qu’ils n’avaient pas réussi l’infiltration. Ce n’était pas seulement leurs vies qui était en jeu, mais celles des habitants de la ville. Plusieurs étaient sorties dans les rues, facilement accessibles par les soldats qui voudraient s’en défaire au besoin. Le petit groupe d’infiltrés pouvait sans doute en sauver quelques uns, mais impossible d’être partout à la fois et d’empêcher toute mort s’ils alertaient l’ennemi. Il valait mieux la subtilité.
Cependant, la voix d’un soldat fit retourner le sang de Madelaine. De là où elle se trouvait, elle parvint à comprendre facilement qu’on ne s’adressait pas à elle. La voix était hors de son champ de vision, mais elle provenait quand même de l’avant. Et c’était ça qui fit tiquer la jeune femme. Non, il ne s’adressait pas à elle, ils s’adressaient à la Générale ou au second Alchimiste présent, elle en était certaine. La petite blonde pouvait sentir sur son torse la froideur du métal collé à sa peau, puis l’adrénaline qui coulait dans ses veines et la préparait au combat. Un instant, elle s’arrêta pour jeter un coup d’œil discret à son compagnon, chargé de prendre les décisions. Elle suivrait son pas. Mais pour l’instant, elle pensait prudent de se faire discret et de ne surtout pas attaquer, à moins d’absolue nécessité. Ce qu’elle était prête à faire, si l’ennemi en venait jusque là, mais elle espérait que Glaciation ou la Générale saurait sortir de cette histoire sans encombre. Il valait mieux pour l’instant ne pas s’associer ensemble pour mettre toute leur chance de leur côté, mais de là à dire qu’elle laisserait un autre soldat mourir, c’était beaucoup trop. Une mort en était une, peu importe qu’il s’agisse d’un soldat ou d’un civil. Espérons qu’ils n’en viennent pas là…
Jouant la prudence, Madelaine se rapprocha du major, comme une jeune femme le ferait sans doute dans cette situation. Ils n’étaient pas des soldats, pensa-t-elle, mais des civils gardés captifs. Ils avaient peur et gardaient donc la tête basse pour ne pas se faire tuer à leur tour. C’était le rôle qu’ils devaient prendre, du moins en apparence. L’Alchimiste était loin d’être sans défense et n’avait pas besoin de l’homme présent avec elle pour la protéger, mais aux yeux de son opposant, c’était l’image qui devait paraître.
Ce que craignit Olivia se produisit. Elle espérait au moins que les deux autres s’en sortaient mieux. Mais elle enrageait intérieurement de devoir sauver les miches d’un alchimiste. Mais elle devait intervenir pour tirer cet homme de ce guêpier. Se parant alors d’un visage tendre et innocent, d’un regard doux et enjôleur, la blonde se dirigea avec grâce en direction de la patrouille qui abordait Eugène.
- Excusez-moi… Je cherche…
Elle feignait l’affolement pour paraitre plus crédible dans son discours à venir.
- Il s’agit de mon petit frère… Eliott Grims… Il est un peu simple d’esprit… Il ne vous répondra pas… Il n’est pas un danger… Je le ramène tout de suite à la maison. Nos parents sont décédés le mois dernier… Il en est encore tout perturbé. Pardonnez-lui…
Elle les suppliait du regard. Mais intérieurement, la reine des glaces bouillonnait de rage. S’aplatir, et jouer les pauvres femmes en détresse, limite à se prostituer – c’est comme ceci qu’elle le vivait – pour un alchimiste d’Etat. Non, s’en était vraiment trop pour elle. Cet homme, s’ils s’en sortaient vivants, allait l’entendre, jusqu’aux confins du pays.
Olivia attendait l’accord du soldat ennemi pour récupérer son soi-disant frère. Elle avait parlé assez fort pour l’alchimiste l’entende et joue le jeu. Une main tendue vers Eugène, elle espérait qu’il s’en saisirait comme prétexte pour se rapprocher. Et il n’avait pas intérêt à lui reprocher de l’avoir fait passé pour un imbécile. Elle s’sacrifiait sa dignité pour ses fesses. Et c’était déjà beaucoup pour elle. Même le Frozen n’aurait pas eu droit, non… besoin, d’un tel service.
La suite de l’opération reposait à présent sur Alistair et Madelaine. Olivia ne désespérait pas pour autant les rejoindre au plus vite. Mais elle avait une pleine confiance en son Major. Si elle n’était pas au rendez-vous, il saurait prendre la suite des opérations et mener à bien cette mission. Cette confiance aveugle en ses hommes était la véritable force de la blonde, et aussi ce qui pouvait lui permettre de prendre autant de risques sans mettre à mal sa mission. Elle était certes réputée pour être sévère, mais juste.
Le visage d'Alistair s'assombrit lorsqu'il entendit l'éclat de voix devant lui et Madelaine. Il vit tout de suite les garde qui s'intéressaient trop à Eugène. Il eut un petit claquement de langue agacé. Ces emmerdeurs de Drachma étaient trop sur les dents, ça compliquaient leur mission. Il vit ensuite la Général Armstrong agir pour détourné l'attention. Il sentit Madelaine se rapprocher de lui et il la prit doucement par le bras, la tirant à sa suite pour se fondre dans la foule.
Changement de plan Madelaine, nous continuons la mission tout les deux. La Général et le Colonel peuvent gérer cette situation. Mais nous ne pouvons pas nous permettre de perdre du temps... Lui murmura-t-il à l'oreille lors d'un arrêt pour laisser passer une grosse charrette.
Il entraina ensuite la jeune femme, disparaissant avec elle une fois la charrette passée. Il se dirigea aussi rapidement que possible vers la plaque d'égout qu'ils devaient trouver. Ils y arrivèrent sans encombre, toute l'attention était encore focalisée sur la Général et l'alchimiste.
Il souleva la plaque et fit signe à sa partenaire de descendre. Il continuait observer la zone, la main glissée sous son manteau, serrant la crosse de son fusil. Si quelqu'un les repéraient, il n'aurai pas d'autres choix que de l'abattre... Et il espérait ne pas avoir à le faire pour le moment.
Même en Enfer, Régner est digne d'ambition. Mieux vaux régner en Enfer que servir au Ciel.
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Alistair parle en #318CE7
Mar 22 Nov - 20:22
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Event 03 - Gaz Mortel
Informations : Colonel Zharpov
La situation n'allait pas en s'arrangeant pour notre Lieutenant-Colonel. Ce dernier ne réagissait aucunement face à cette patrouille qui avait pourtant la gâchette facile. Fort heureusement pour lui, la présence d'esprit et de réaction de la part du Général Armstrong lui sauva partiellement la mise. L'officier passa devant son soldat qui tenait en joug Eugène et arma lui- même son pistolet...Fixant alors la femme blonde avec un grand sérieux. Cette situation était bien trop longue à son goût et il n'aimait pas faire son rapport en retard auprès du Colonel. Il prit le temps de parler dans la langue du coin, avec un fort accent à couper au couteau, mais au moins il se faisait comprendre :
« j'en ai rien à faire. Il joue les impertinent avec son silence, il vient avec nous. Dégagez si vous ne voulez pas être embarqué avec nous.. Mes supérieurs ne seront pas aussi tendre que moi. » Gardant ce visage dur, il fit un mouvement simple de sa main non armée, pour que ses hommes embarque Eugène. On lui fila un coup dans les côtes histoire de lui faire comprendre de ne pas faire le malin, à l'aide de la crosse d'un fusil. La patrouille repartie en direction du centre de la ville.. là, précisément où se tenait le Colonel.
Pendant ce temps, les deux autres infiltrés étaient parvenu sans se faire repérer dans les égouts de la cité. Tout semblait assez sombre malgré quelques lumières qui se trouvaient au niveau du plafond.. Il y avait bon nombre de chemins qui s'offraient au yeux de nos deux autres protagonistes qui arrivaient dans un carrefour... Autant jouer au petit bonheur la chance, à moins d'être plus attentif. En effet, sur leur gauche , un petit grésillement se fit entendre.. un peu lointain, comme une radio que l'on enclenchait. C'était un soldat qui tenait informer le Colonel que tout était sans histoire de son côté. Son partenaire s'allumait une clope par ennuie, alors qu'ils se tenaient tout deux à côté d'une grosse bonbonne de gaz. Son partenaire tiqua un peu face à cette conduite.
« écrase moi ça et met ton masque on sait jamais !»
l'autre haussa des épaules et lui fuma sur le masque.
« Laisse moi tranquille, je fume un coup et je le remettrais.!»
L'homme qui venait de parler se tenait face à la direction d'où pourrait venir Alistair et Madelaine.. Une diversion serait sûrement une bonne approche. De son côté, le Colonel était intrigué par cette bien étrange prise et il quitta le nid, toujours la radio à sa porté... gagnant la rue, afin d'y retrouver la patrouille avec son prisonnier. S'ils trouvaient sa montre, son identité ne serait plus à faire...
HRP :
@Eugene Whitley ton tour vient de sauter, par conséquent tu quittes l'event.
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Olivia n’eut pas d’autre choix que de regarder ses ennemis emmener l’alchimiste. Elle n’était pas particulièrement affectée par le sort qu’il subissait. Ce qui la préoccupait le plus était la possibilité qu’ils découvrent la montre d’argent des alchimistes d’Etat. Lorsque le colonel aura mis la main dessus, la couverture de la blonde tombera. Ils auront donc trois réactions possibles. Soit se mettre à la recherche de la blonde. Possible, mais pas le plus simple. Soit tuer d’autres civils pour la forcer à se rendre, soit libérer le gaz s’ils pensent qu’elle n’est pas seule.
Quoi qu’il en soit, elle ne pouvait pas rester cachée à attendre que ça se passe. Car elle s’avait qu’Alistair allait continuer la mission. Elle avait aperçu les deux majors qui poursuivaient la mission. Olivia pouvait se targuer d’avoir un major qui comprenait au quart de tour et qui savait réajuster le plan d’action en fonction de l’évolution de la situation. Elle lui faisait entièrement confiance. Elle devait donc aller au bout, elle aussi.
Les soldats ennemis se dirigeaient vers le centre de la ville, laissant Olivia seule derrière eux. Elle décida de les suivre à bonne distance. La blonde se mêla à la population présente dans la place centrale. La main dans le sac à main, elle était prête à sortir son arme au moindre mouvement suspect. Sans quitter la foule qui lui offrait un bon camouflage, Olivia se rapprocha le plus près possible de la patrouille qui présentait l’alchimiste au colonel. Elle avait prévue de le tuer dès qu’une ouverture lui serait donnée.
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