∎ Civil

∎ DESCRIPTIF DU PERSONNAGE :
Du haut de ses 1m82, Hugh n’est donc pas des plus petits. Cela ne l’empêche pas d’adopter une allure respectueuse et tranquille. Ses traits sont encore bien juvéniles sur son visage. Un visage fin, rappelant les traits d'un pays pas si lointain. Ses yeux sont d'un bleu très clair presque semblable qu'un ciel dénué de tout nuage. Sa chevelure est longue et  d'un noir profond, accentuant un peu plus cette peau laiteuse qui le caractérise. Un épiderme qui parait sans heurt au premier abord…et pourtant, de  fines cicatrices  orne le bas de son dos, rappelant sans cesse à son porteur un passé plutôt difficile. Ses pupilles bleu azur s'animent assez facilement quand la colère le prend. D'une nature expressive, il n'était jamais très complexe de comprendre ce qui habitait notre jeune Jamis. Pourtant, il lui arrive de sourire de manière très artificiel, surtout quand on cherche un peu trop à connaître son passé ou du fait qu'il n'a aucune idée de qui sont ses véritable parents. Sa gestuelle semble fluide et empreinte de détermination dans chacun des aspects de son existence. Une façon de faire qu'il avait apprise de son père adoptif, pour manier les armes, notamment le fusil à longue portée.. La maîtrise de soi était maîtresse de réussite, pour chacun de ses tirs.

Ses doigts sont un peu court et fermes, idéale pour tout dessinateur qui se respecte, car oui, à ses heures perdu, Hugh aime dessiner.  Son corps est des plus sveltes et n’aspire pas véritablement la force brute, bien que ses muscles soient parfaitement fuselés et enclin à résister à toute offensives. Son allure est plutôt dynamique et rapide, car si la patience est de mise dans l'art du tir, ce n'était pas son plus grand atout dans le reste de sa vie. Il porte un haut d'uniforme qui ne correspond à aucune armée à proprement parler. C'était simplement celui qu'il avait gagné de porté, depuis que son père l'avait reconnu comme un membre à part entière du groupe qu'ils avaient formé depuis des années. Hugh n'est pas vraiment un bagarreur dans l'âme. Mais s'il faut séparer des brutes, parce que ça en fait bien de trop, il ne se gène pas pour le faire... Plutôt râleur, il ne se cache pas non plus de dire quand quelque chose ne lui convient pas. Une chose certaine, on ne touche jamais son fusil, surtout pas sans autorisation et encore. Chaque jour, il le nettoie et le vérifie. C'est un maniaque de la propreté.. c'est sans doute son seul tic.. Quand il n'y a rien a faire, il astique limite toute la base de son groupe, ne supportant aucune saleté. On dit que ça provient d'un traumatisme dont il ne se souvient pas du tout. S'adonnant au dessin à ses heures perdu, Jamis à tendance à se faire distrait.. Il n'est pas rare qu'il perde la notion du temps. Une petite étourderie qui peut lui jouer quelques tous. En revanche, le fait d'avoir baroudé un peu partout dans le pays depuis son enfance, notre gamin à développé un bon sens de l'orientation.

Plutôt têtu, il est difficile de lui faire lâcher prise quand il  a une idée particulière en tête. N'aimant pas du tout l'échec, il se borne à donner le meilleur de lui-même, c'est ce qui caractérise chez lui, cette rigueur un peu trop appuyé. Parfois, il faut savoir lui faire lever le pied. En général, il écoute toujours celui qui dirige, n'étant pas du genre  à se baigner dans l'insubordination. Cependant, Hugh ne se cachera pas de dire que le  plan est bancale … que l'on soit un Général ou un dirigeant du pays. Une désinvolture qui vient de sa jeunesse, mais aussi de sa manière de voir les choses. A quoi cela servait il de tourner autour du pot, si c'était pour perdre en efficacité. Malgré sa naissance douteuse, il a reçut une assez bonne éducation. Sachant lire les positions des étoiles pour se repérer.. écrire, compter...Un brin d'histoire. Le gamin savait dans quel monde il évoluait et qu'il ne fallait pas faire confiance à n'importe qui. En tant que mercenaire, il se borne à ne jamais tuer le moindre civil, hormis la cible désignée.

∎ BIOGRAPHIE :
Rapport de l'année 1896 :
Naissance de Hugh qui n'avait pas encore de nom... Sa mère l'abandonna dans l'hôpital de West city,  sans donner le moindre nom ni la possibilité de la retrouver. Ses draps furent retrouver vides au retour des médecins, suite à l’accouchement, et le nom confier n'avait été qu'un leurre. L'enfant fut donc confier à la charge de l’État, dans un petit orphelinat.

Rapport de l'année 1901 :
Le pays est en guerre  et Hugh du haut de ses cinq ans en a vu des orphelins tout juste majeur partir pour remplir les rangs. Pas mal de militaires se pointaient ici pour faire du démarchage, et voir autant de fusils, amena une certaine fascination dans le regard de notre gamin. Si bien qu'il jouait avec ses camarades à celui qui visait le mieux et le plus loin possible les petites bouteilles de lait vides, avec des cailloux. L'un des plus anciens de l'orphelinat qui ne pouvait pas être engagé pour raison de santé, finit par lui faire une petite fronde. L'un des plus beaux cadeaux qu' on ait plus lui faire jusque là. Depuis ce moment, Hugh s'entraînait tout les jours, quitte à moins jouer avec ses partenaires de jeu. Un entraînement qui révéla un réel talent...Un talent qui attira l'attention d'un homme de grande taille, portant un uniforme qui n'avait rien a voir avec l'armée. .Il devait avoir dans la cinquantaine, la barbe grisonnante et une belle balafre sous l'oeil. Ce type vint à plusieurs reprise dans l'établissement, demandant du temps à passer avec l'enfant.  On ne savait pas grand chose sur lui, a part que c'était un homme qui rendait des services à droite et à gauche, sans se mêler de la guerre qui donnait le pas pour durer.

Hugh se sentait à l'aise avec lui et il l'appréciait d'autant plus qu'il lui donnait des tuyaux pour améliorer ses tirs et ses positions... Il lui laissait même le droit de voir son propre fusil, en lui démontrant comment le nettoyer, le démonter et le remonter. Au fil des mois qui suivirent, cet homme nommé Owen Jamis pu réunir les papiers pour l'adoption du gamin, qui y voyait là  un moyen de voir enfin le monde au delà de ces grands murs. C'est donc, en ce mois de juin 1901 que Hugh quitta les portes de l'orphelinat en compagnie de son père adoptif, en direction d'une petite ville plus éloignée dans l'ouest.

Rapport de l'année 1902 -1914 :
Hugh n'avait pas à ce plaindre de sa nouvelle vie auprès d'Owen. Ce dernier s'évertua à lui apprendre à lire et à écrire quand il fut en age, tout en lui donnant les rudiments des armes à feux avec plus dé sévérité. L'enfant s'avérait être très attentif et sérieux, bien que d'un tempérament plutôt impatient. Ses cheveux poussaient chaque mois un peu plus et bien qu'Owen lui faisait la remarque que ce serait bien de les couper, l'enfant ne le voulait pas.. Résultat, cela se termina en une petite queue de cheval. Car pour tirer ce n'était pas le plus évident. Parfois, son père partait en compagnie de plusieurs gars pendant quelques semaines, sans lui donner de précision, si ce n'était de toujours bien tenir la maison.. aidé parfois par une petite dame qui semblait avoir autant de ride que de répondant. C'était un peu comme une grand mère adoptive.. Hugh l'aimait bien car elle avait toujours de bonnes histoires à lui compter. Une fois ou deux, le gamin avait tenté de lui demandé ou allait Owen, mais elle lui disait qu'il était encore un peu jeune pour comprendre, mais que c'était nécessaire pour tenir la maison.

C'est vers ses dix ans que Hugh eut le fin mot de l'histoire. Il s'avérait qu'Owen était un militaire à la retraite qui offrait ses services de mercenaires avec une équipe de la même trempe que lui. Cependant, il ne prenait jamais de contrat qui amenait à assassiné des civils. Mais avec l'arrivée de la guerre, les contrats plutôt honorables on va dire, se firent de plus en plus rare, et les sous vinrent à manquer.. C'est pourquoi Owen prit un risque, alors que Hugh le tannait pour rejoindre l'équipe. C'est vrai qu'il était devenu un très bon tireur, qu'il était débrouillard, mais notre homme voulait une vie plus sûr pour son fils et c'était un gosse.. Déjà qu'il redoutait que la guerre dure encore et qu'au final cela l'aspire Hugh dans cette spirale de violence... Il repoussa mainte fois ses demande en lui disant qu'il avait encore à faire pour mérité son manteau, comme les autres de l'équipe. Cette fois ci, le mercenaire disparut plusieurs mois, allant remplir des contrats dont il ne parla jamais...

Fin 1908, la guerre cessa enfin, et la routine des Jamis revint progressivement à la normal. Hugh allait tranquillement sur ses 13 ans. Il était assez grand pour son âge et il commençait à aider un peu plus les mercenaires en réparent leur armes, et en les préparant.. Il faisait même l'inventaire des munitions et autre matériels utiles. Mais Hughe ne fit sa première viré avec eux, qu'autour de ses seize ans. Apprenant progressivement à se fondre dans la masse.. comment se passait un contrat, comprenant le code à ne jamais entraver, afin de ne pas déraper. Bien souvent, on lui confiait le poste de tireur, afin de permettre à l'équipe de se replier en cas de pépins. Une discipline qui obligea l'adolescent à dompter son impatience, et à doper sa vigilance. Au fil de l'expérience, Hugh se révélait être un bon élément, encore un peu jeune évidemment, mais on pouvait lui faire confiance.  Les missions s'enchaînèrent et l'adolescent découvrit d'autres villes, d'autres villages et contré, sans jamais réellement quitter Amestris. Owen prenait soin de ne pas l'amener aussi loin pour lui éviter les ennuis.

Des ennuis qui se pointèrent au courant de l'année 1914. Alors que le jeune Jamis avait atteint ses 18 ans, Owen lui plaça sur les épaules le fameux manteau d'uniforme. Une grande fierté pour Hugh qui avait n'avait jamais relâcher ses effort pour ça.il était un membre de l'équipe à part entière. Une joie qui ne dura qu'un temps. En effet, durant l'automne, beaucoup d’événements se jouèrent dans le pays... Comme un soulèvement à Central même, la capital ou jamais encore n'était aller Hugh d'ailleurs. Quoi qu'il en soit, le contrat qui suivi fut le dernier. Ils devaient faire équipe avec d'autres mercenaires sur le marché. Ce n'était pas inhabituel, mais pas toujours aisé. Car chacun y voyait ses intérêts en premier. Alors que le jeune homme couvrait les arrières comme toujours, planqué sur une toiture. Il ne sentit pas le coup venir derrière son crâne qui le fit tomber dans les pommes.  C'est la chaleur des flammes qui le réveilla, prenant conscience qu'il se trouvait dans une maison totalement fermée.. des cadavres pour seuls compagnons. Des cadavres.. C'est là que Hugh réalisa qu'il s'agissait de toute l'équipe.. y compris son père.. Tous.. morts.. a moitié asphyxié, le cœur plein de rage et de chagrin, il parvint à s'enfuir de là, emportant avec lui le fusil de son père.

Dans un premier temps, il se borna à rechercher leurs partenaires, sachant pertinemment que c'étaient eux les coupables. Mais évidemment seul, comment aurait il pu avoir le dessus. Se faisant chopé par les mercenaires, ces derniers, trouvant qu'il avait du cran, ne le tuèrent pas, mais ils lui donnèrent une bonne leçon pour qu'il cesse de les suivre.

Rapport de l'année 1915 :
Voué à lui même, Hugh évitait les trop grosses  villes pour ne pas tomber sur ce genre de personnes. Il prenait des petits contrats, toujours en respectant le code que lui avait enseigné son père. De fil en aiguille, il parvint à rencontrer un certain Vadim. Ce dernier avait déjà un petit groupe assez solide avec lui. Ce type avait une vision des choses assez différente de la sienne, mais ça ne lui déplaisait pas. Il lui offrit ses services, dans l'idée de rechercher un peu plus de stabilité et comprendre un peu mieux ce monde qui changeait progressivement autour de lui.

∎ CE QUE PENSE Hugh
Que pensez-vous de la mort du Général de Brigade Hughes ? Des Alchimistes d'État et de leurs déploiement à Ishbal ?

Hugh n'en pense pas grand chose, car il ne connaissait pas cet homme dans un premier temps. Quand à Ishbal, il connait plus ou moins ce que l'on en dit autour de lui. un massacre pour certains,, une bénédiction pour les autres. Pour sa part, il trouve la situation cruelle et cela lui donne une idée très réaliste de la puissance d'Amestris. C'est pourquoi il se borne à toujours faire attention à ce qu'il fait.

Que pensez vous des attaques de la part de Creta et de Drachma aux frontière du Nord et du Sud du pays?

Il comprend parfaitement les Ishbals qui tentent de se faire entendre. Bien que quelque part, ce n'est peu être pas la bonne méthode, vu la puissance de l'armée. Quand à Lior, il se demande encore comment des gens peuvent suivre aveuglément une autre personne.. Cependant il désapprouve fortement la mort de civils. En tant que mercenaire, il a un code d'honneur sur la question. En revanche le nom de ce général ne lui ai pas inconnu car son père adoptif lui en parlait parfois

∎ CONDITIONS DU JOUEUR

∎ PSEUDO : Bya
∎ INTERVENTION DU PNJ : oui
∎ AUTRES COMPTES : Corwin | Daneel
∎ UN PETI MOT : Feu!