Spécialité : alchimie végétale et plantes médicinales
Avatar : Hayato de Undertaker Riddle
Élément alchimique : les végétaux
Description
Riffel est un jeune homme de dix-huit ans qui en parait assez difficilement seize. Mais son âge n’est pas une source de complexe pour lui. Bien au contraire, cela lui a souvent valu l’obtention d’aide de la part des adultes. C’est ainsi qu’il a pu se sortir de situations difficiles parfois inextricable. Alors pourquoi cracher sur un avantage. Même sa taille, un mètre cinquante-huit, pour 50 kg, n’est pas un complexe pour le jeune homme. Cette taille est parfaite pour rester cacher dans l’ombre et laisser passer les orages, se fauffiler dans des trous, fuir…
Son apparence juvénile va de paire avec son caractère. Bien qu’il soit loin d’être un idiot, son manque d’expérience le rends particulièrement facile à manipuler. Ayant été manipulé et façoné durant toute sa vie, il n’a pas réellement conscience de n’être qu’un simple pantin.
Ses cheveux noir entourant son visage se balancent devant ses yeux au gré du vent, venant tantôt cacher, tantôt dévoiler ses yeux aussi gris qu’un ciel d’orage. La pluspart du temps, ses yeux était mi-clos, comme fermés sur le monde qui l’entour. Comme s’il se refusait de voir la noiceur qui l’entour. Cette noirceur qu’il n’a eu de cesse de rencontrer. Fermer les yeux sur le monde pour rester en vie. Ne pas se faire remarquer. Disparaitre aux yeux de tous pour vivre en paix. Parfois, lorsqu’il ouvre grand les yeux, on peut apercevoir cet éclat mordoré qui forme comme un petit halo de soleil autour de sa rétine. Comme si derrière les gros nuage sombres le soleil cherchait à percer. Mais rares son les personnes qui ont put contempler cet éclat depuis qu’il a quitté l’orfelinat, a moins de connaitre ce qui fait vibrer son cœur.
Depuis peu, le garçon est à la recherche de son passé. Des part d’ombres résident dans son histoire. Il sait que les réponses ne seront pas simple. Surtout si l’on cherche à le tuer. Echapper à la mort pour comprendre. Mais lorsqu’il aura compris, acceptera-t-il la mort ? Après tout, aujourd’hui, il n’a rien. Est-ce que demain il aura une raison de se battre ?
Fuir pour rester en vie. Rester en vie pour connaitre la vérité. Fuir, se cacher, il ne faisait que cela depuis qu’il avait quitté l’orphelina. Il avait fuit sur les routes aux côtés d’un alchimiste. Il avait appris l’alchimie par envie, mais on lui avait enseigné pour survivre. Au cours de ses huit années d’apprentissage à parcourir le pays, il avait rencontrer des situations dangereuses, parfois avec l’alchimiste, parfois il s’en était trouvé séparer. La mort avait été donnée. Mais Riffel avait toujours répigné à le faire. Il avait toujours trouvé une solution pour ne pas le faire. Le choc d’avoir déjà tué à huit an le hantait. Son dernier jour à l’ophelina le hantait souvent la nuit. Et même si à cette époque il n’était pas en mesure de sauver ses frères et sœurs, il se reprochait de n’avoir rien fait. D’être parti, les abandonnant dans ce bâtiment. De n’avoir penser qu’à sauver sa vie. Riffel est bien ce qu’on peut qualifier de lâche.
Mais il est également un garçon au grand cœur. Il ne pourrait pas laisser une personne sans défense sur le bord du chemin. Naïf, il en deviendrait même une proie facile. Riffel est également très senssible à la nature, c’est pourquoi il eu très vite un intérêt pour les plantes médicinales et, plus tard, pour l’achimie végétale. Bien évidement, cette alchimie ne permet pas de crer des plantes sortie de nulle part. Mais bien d’axcéler la pousse, et de façonner la plante selon son bon vouloir, ou bien de rétracter la végétation. Il ne peut pas créer de fruits qui nécessitent que les fleurs soient polinisées par des insectes. En somme, il ne peut pas aller à l’encontre du cycle de la vie.
Ceci est mon histoire
Riffel arriva près du vieux bâtiment en ruine. Cela faisait un bout de temps qu’il n’était pas revenu. A quand cela remontait-il exactement ? Lorsqu’il avait quitté ce lieu, il devait avoir huit ans tout au plus. Aujourd’hui, il en avait dix de plus. Mais aujourd’hui, il ne comprenait pas plus ce qu’il s’était passé. Prenant une grande inspiration pour se donner du courage, il se décida enfin à franchir le pas de cette vieille porte au bois vermoulu. Te temps avait fait de sacrés ravages. La végétation avait envahi les lieux. Les escaliers en face de la porte s’étaient en partie effondrés. Sur sa gauche se trouvait un accès pour à la cuisine. En se souvenant de cela, son ventre se mis à gargouiller. Il n’avait pas manger depuis plusieurs jours. Il traça un cercle alchimique sur le sol poussiéreux et apposa ses mains dessus. Les plantes qui avaient envahi la cuisine se rétractèrent. Il put alors entrer. Ses pas effacèrent son cercle alchimique sur son passage. Il chercha dans les placards un petit quelque chose à manger, sans grand espoir. Il trouva des gâteaux ramollis. Une odeur peu avenante s’en dégageait. En cherchant dans la réserve il tomba sur le stock de bocaux de fruits. Il n’appréciait pas énormément ce genre d’aliments. Mais quand il n’y avait que cela… Debout au milieux de la cuisine, il ouvrit un bocal et se mis à le manger jusqu’au moment où son regard se perdit dans l’obscurité de la salle qui se trouvait en face. Il s’agissait du salon. Cette pièce était chargée de souvenirs. Avant d’aller explorer cette pièce, il prit soin de terminer le bocal et de le laisser sur le bord de la cuisinière. Et se dirigea vers le salon, de l’autre côté du hall d’entrée. Il resta sur le pas de la porte, de peur de violer ce qu’il considérait comme un sanctuaire à présent.
Cette fois, il ne fit pas appel à l’alchimie. Il voulait conserver cette pièce intacte. Le jeune homme attendit donc que ses yeux s’habituent à la pénombre. La dernière fois qu’il avait vu cette pièce, elle était rouge. Et les corps de ses frères et sœurs s’y vidaient. Enfin, de ceux qu’il avait considéré comme ses frères et sœurs. Ce bâtiment avait été un orphelinat. La pièce empestait la mort. Le sol était devenu marron, et de la végétation s’entremêlait aux ossements des enfants. Riffel se souvenait des coups de feu qu’il avait entendu ce jour-là. Il avait l’impression de les entendre à nouveau. Un frisson parcouru son dos pour se terminer dans sa nuque.
- Désolé, je n’ai pas sus vous protéger…
Murmura-t-il à la pièce en baissant les yeux avant de les porter en direction des escaliers. Il devait retourner dans ce bureau. On lui avait dit que la réponse s’y trouvait. Mais quelle réponse ? Avant d’avoir une réponse, il faut une question. Quelle est cette question ?
Le garçon se mit à nouveau à genoux pour tracer un autre cercle d’alchimie dans la poussière. Il commença par accentuer la végétation du salon, fermant l’accès par des ronces. Cette pièce sera la sépulture de ses frères et sœurs. Ainsi, personne ne viendra troubler leur repos. Ensuite, il retira la végétation des escaliers et les renforça avec des troncs. Il devait atteindre le bureau situé à l’étage. Après avoir effacer son cercle de transmutation et prit une autre inspiration, il posa sa main sur la rambarde de l’escalier puis son pied gauche sur la première marche. S’il devait gravir ses marches, c’était bien parce qu’on l’y avait envoyé.
***
Il se souvenait de ce jour. C’était l’année dernière. Riffel avait enfin retrouvé un peu de stabilité et apprenait un métier. Il s’était installé dans l’ouest du pays après avoir fait un long voyage. Ce jour-là, il finissait la fabrication d’un cercueil dans l’atelier quand un client fit son entrée dans la boutique. Il ne s’inquiéta pas outre mesure car il n’était qu’un apprenti. Cependant des bruits étranges l’avait quelque peu intrigué. Par mesure de sécurité il s’était saisit d’une des craies qu’il utilisait pour dessiner les gravures à réaliser sur les cercueils et dessina un cercle de transmutation sur le bois qui se trouvait devant lui. Le client entra dans l’atelier et fit face au garçon qui se figea. C’était le même homme qu’à l’orphelinat, neuf ans plus tôt. Comment était-ce possible ? Il était certain de l’avoir tué à ce moment-là.
- Je n’ai rien contre toi, mais tu dois périr, comme les autres.
L’homme avait sorti une épée et s’avançait lentement vers lui. Déterminé. Machinalement, par instinct de survie, le garçon apposa ses mains sur le cercle de transmutation. Une branche acérée partant du cercueil, en déformant ce dernier, vint se nicher dans une cuisse de l’homme. L’immobilisant.
- Pourquoi ?
- Retourne là-bas si tu as le courage d’apprendre la vérité.
Le garçon prit la fuite par la porte arrière de la boutique, non sans faire un détour par la vitrine depuis la rue. Il y vit son patron dans une mare de sang. Et sans demandé son reste, le jeune homme quitta la région. Il apprit plus tard, par la radio, qu’un jeune homme était suspecté de la mort de son patron, un croque-mort de l’Ouest. A fuir ainsi, il avait crédité cette thèse. La radio n’avait pas fait mention de l’alchimie. Pourtant Riffel était certain de ne pas avoir effacer son cercle de transmutation. L’armée ne pouvait donc pas ignorer ce détail, ils ne voulaient sans doute pas l’ébruiter.
~~~
Riffel posa son pied droit sur la deuxième marche d’escalier. Et s’arrêta un instant. Il se doutait que l’homme l’avait incité à revenir ici. Sans doute pour finir le travail. Il aurait pu aller n’importe où. Non, il aurait dû aller n’importe où ailleurs. Mais la curiosité avait été plus grande. Il continua de gravir quelques marches. Hésitant encore, le garçon se demandait si l’homme l’attendait en haut, où s’il viendrait plus tard. Il finit par gravir entièrement les escaliers et entrer dans le bureau. La végétation avait aussi envahi ce lieu. Il était donc peu probable de trouver des documents en parfait état. Riffel se glissa jusqu’au tableau où, à l’aide d’une craie, traça un cercle de transmutation. Il fit place net dans la pièce. Il ne restait plus que des tâches de sang de ce qu’il s’était passé ici dix ans plus tôt. Aucun corps, aucun squelette. Pourtant, il n’avait pas rêvé.
***
C’était un après-midi pluvieux d’hiver. Alors que ses frères et sœurs jouaient dans le salon, lui était ici avec « Père », le directeur de l’orphelinat. Riffel avait montré, très jeune, un intérêt pour les plantes médicinales. Et « père » lui accordait du temps pour lui enseigner tout ce qu’il y avait à apprendre. Le garçon se montrait plutôt doué et les leçons avançaient rapidement. Il arrivait même au garçon de participer aux recherches de l’homme et ainsi de trouver de nouveau remèdes.
~~~
Le tableau avait par ailleurs conservé quelque unes des formules qu’ils avaient élaborés ensembles. Mais quelque chose clochait. Il y avait des symboles alchimiques mélangés aux symbole végétaux. Non, les symboles qu’ils avaient créés pour désigner les végétaux n’étaient autres que de l’alchimie. Riffel comprenait qu’il avait été conditionné pour l’alchimie.
- Tu as compris ?
Le garçon se retourna surpris. L’homme se tenait debout, aidé d’une canne, un pistolet braqué sur le jeune homme. La distance entre eux était faible, seul le bureau les séparait.
- On t’a façonné, tu es une arme. C’est pourquoi tu dois disparaitre. Pour le bien de l’humanité.
Riffel posa une main sur le cercle de transmutation au tableau. Une branche acérée vint, cette fois, transpercer en plein cœur de l’homme. Il périt en crachant du sang. Ses yeux semblaient dire que d’autres prendront le relais. Le sang éclaboussa le garçon, comme ce jour-là. Tremblant, le jeune homme se retrouva assit sur le sol. Il venait de tuer à nouveau. Non. Il venait de tuer l’homme qu’il avait cru tuer dix ans plus tôt.
***
Ce jour-là, ils travaillaient dans le bureau quand des coups de feu se firent entendre au rez-de-chaussée. « Père » avait ouvert un tiroir et s’était emparé d’un pistolet. Mais il avait été abattu avant de pouvoir s’en servir. Riffel, qui se trouvait assit par terre, juste derrière, eu le réflexe de se saisir de l’arme et de le pointer sur l’intrus. Après avoir tiré sur l’homme, le laissant pour mort, il avait quitté l’établissement. Il s’était arrêté quelques secondes devant le salon où gisait les corps de ses frères et sœurs, puis s’était enfuis au plus loin. Lorsque le directeur de l’orphelinat avait été tué, Riffel avait été éclaboussé de son sang.
~~~
Reprenant son calme, le garçon se releva et chercha dans les tiroirs du bureau. Vides. Evidement. Le ménage avait été fait dans cette pièce. Il y avait donc quelque chose à cacher. Il ne restait plus rien à trouver ici. Riffel n’aura pas les réponses à ses questions. Mais il sentait bien qu’on voulait lui faire suivre un chemin qu’on avait tracé pour lui.
Lorsqu’il sortit du bâtiment, le soleil caressa chaleureusement son visage. A la vue de la végétation qui avait envahi le jardin, le garçon se rappela ses huit années de voyage.
***
Huit ans à parcourir le pays en compagnie d’un alchimiste. C’était auprès de lui qu’il avait appris ce qu’il savait. Mais comment l’avait-il rencontré déjà ? Sur le bord de la route alors qu’il cherchait à fuir le sud d’Amestris. Et le voilà de retour.
~~~
Après mure réflexion, cela semblait avoir été orchestré. Mais par qui ? et pourquoi ? Qu’attendaient-ils de lui. Et qui étaient-ils ? Le garçon se souvint que, tout orphelin qu’il était, il avait toujours eu connaissance de son nom de famille. Etait-ce son véritable nom, ou un nom que l’orphelinat lui avait donné ? Il l’ignorait.
Lorsqu’il quitta l’orphelinat, ou du moins ce qu’il en restait, Le garçon ignorait encore tout du terrible secret que ce lieu avait enfermé. Il ignorait que cet établissement était tenu secrètement par l’armée. Ni même que ce lieu était utilisé pour forger les soldats de demain, de la chair à canon pour les projets du pays.
Que pensez-vous de la mort du Général de Brigade Hughes ? Des Alchimistes d'État et de leurs déploiement à Ishbal ? Il y a peu une attaque d'un Général Rebelle a eu lieu sur Central, que pensez-vous de son action ? De la Révolte de Lior et de sa répression dans le sang ? Que pensez-vous des Ishbals qui tentent de se venger du Massacre de leur pays ?
Ces nouvelles étaient parvenues aux oreilles de Riffel par l’intermédiaire des médias, principalement la radio. Le garçon ne connaissait pas grand-chose à ces histoires. Il n’avait pas particulièrement de grief contre l’armée. La mort d’un général était certes triste, mais ne modifiait en rien son quotidien, pas plus que les guerres qui sévissaient aux frontières. Et encore moins les désirs de vengeance. Le garçon aspirait à une vie tranquille. Tranquillité qui malheureusement ne semblait pas lui être accordée.
Pseudo : Magashi
Que pensez-vous du forum ? : J’adore
Acceptez-vous l'intervention aléatoire du PNJ dans vos RP ? : Oui
Je viens de terminer de lire ta fiche et je la trouve plutôt intéressante et bien fournie. Je ne vois rien de particulier, sauf que j'aimerais juste comprendre une chose. Les morts dans l'orphelinat, c'est une affaire étouffée si je capte bien?
Dans tout les cas tu as ma vox. Ma question est juste à titre informatif.
Très sympa même si j'ai eu parfois un peu de mal notamment par rapport à certaines fautes. Mais ça ne déséquilibre pas l'ensemble. Je te demanderais juste de faire attention.
En tous les cas, je te donne aussi ma voix et te voilà donc validé.
Dim 10 Juil - 17:39
∎ Messages : 306
∎ Date d'inscription : 06/03/2020
∎ Localisation : Central
∎ Fonction : Militaire - chef de la nation d'Amestris
∎ Grade : Généralissime
PNJ Généralissime
King Bradley
Validé !
Bienvenue sur le forum
Félicitations Riffel Hotchkiss pour votre arrivée à Amestris.
Installez-vous, prenez connaissance des petites annexes dont vous aurez besoin dans ce coin. Vous trouverez l'emplacement pour faire votre fiche de renseignements ici. Votre avatar est recensé.
Si c'est votre premier personnage, merci de créer votre Agenda RP ici
N'hésitez pas à vous faire des amis et à vous amuser.
Accueil
