Le Deal du moment :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur ...
Voir le deal
600 €

 ::  :: Central :: Central City :: Habitations de Central Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Discussion autour d'un thé [PNJ]
Olivia Mira Armstrong
∎ Messages : 236
∎ Date d'inscription : 31/05/2022
∎ Localisation : Forteresse de Briggs
∎ Grade : Général de division
Olivia Mira Armstrong
Suite à la missive du généralissime Olivia s'était empressée de faire ses valises. Une petite valise contenant du change et des effets personnels et une grosse chargé de présents pour Catherine. Elle n'y pouvait rien. Olivia était complètement gaga de sa cadette. Mais elle faisait en sorte que cela ne se sache pas.

Après s'être assurée que tout était en ordre, et avoir donné les dernières instructions, le général se dirigea vers le hangar avec ses valises où elle rejoignit le commandant Miles. Il fut surpris de la voir aussi chargée et ne manqua pas de l'afficher sur son visage.


- Une femme a besoin d'affaires.

Expliqua sèchement la bonde. Son second acquiesça. Même s'il ne pouvait pas la croire, il n'était pas en capacité de la contredire. Le trajet jusqu’à la gare se déroula en silence.

Le général salua son adjoint d’un signe de la main par la fenêtre ouverte du train avant que ce dernier ne se mette en branle, direction central. Olivia se laissa choir sur une banquette. Elle n’aimait pas quitter la forteresse. Mais il est vrai qu’elle devait honorer la convocation. Il devait très certainement s’agir de l’entretien annuel des officiers supérieurs. Mais cela était assez contraignant. La bonne chose dans cette histoire était que la grande dame allait revoir sa petite sœur.


*****

Arrivée à central, Olivia eut la désagréable surprise de se voir accueillir par son frère : Alex Louis Armstrong. Ce qui eut pour effet d’accentuer la contrariété de la femme. Elle lui flanqua ses deux valises dans les bras et se dirigea vers la sortie de la gare avec prestance. Alex fit faire une petite escale à son ainée afin qu’elle signale son arrivée au bureau du généralissime, puis la conduisit à la maison.

Le général laissa son frère se charger de monter les valises dans la chambre qu’elle occuperait pour son séjour et alla saluer ses parents. Catherine était présente également. La conversation commença gentiment.


- Ah au fait, j’ai croisé le petit Griffin il y a peu…

Elle expliqua qu’il lui avait fait prendre conscience qu’elle avait besoin d’un maitre horloger pour la forteresse. Mais qu’à sa connaissance, hormis le vieux Griffin, de cinq ans son ainé, elle n’avait pas d’artisan assez talentueux. Mais le vieux, s’étant ramollit depuis qu’il avait quitté l’armée ne suivrait jamais le général dans les montagnes.

- Pourquoi tu ne demandes pas à Charlie ?

Risqua Catherine. Olivia se tourna vers sa petite sœur, surprise de la suggestion. La Charlie en question était la dernière des Griffin. Elle avait trois ans de plus que Catherine. Olivia s’imagina sa sœur partir dans les contrés de l’est, embarquée par un militaire. Non, elle ne pouvait pas faire cela.

- Briggs n’est pas une garderie Catherine !

- Nous ne sommes plus des enfants Olivia ! Donne-lui sa chance. Elle est très douée tu sais !


Décontenancée, le général regarda son père qui ne broncha pas. Olivia soupira devant l’expression déterminée de sa cadette. Elle ne pouvait rien lui refuser. C’était assez comique à voir l’embarra de l’ainée de la fratrie prête à cédé devant la plus jeune.

- Très bien, je lui demanderai…. Mais je te préviens Catherine, si j’ai le moindre doute sur sa motivation je ne l’emmène pas. Est-ce clair ?

- Parfaitement, Olivia. Je vais préparer les pâtisseries !


Epuisée par cette conversation, la blonde s’affala sur une chaise sous le regard amusé du patriarche.

- Si tes hommes te voyaient aussi faible devant une gamine… Bon ! Je vais contacter la famille Griffin pour le thé de demain.

Le patriarche avait choisi la fuite face au regard meurtrier de sa fille. Olivia profitera de la soirée pour offrir les cadeaux souvenir du Nord à Catherine.

*****

L’heure du thé arriva. Olivia n’était pas particulièrement enthousiaste à l’idée d’emmener une gamine à Briggs. Mais Catherine avait su convaincre sa sœur de laisser Charlie décider elle-même. A force d’arguments, elle avait su convaincre son ainée que ce n’était plus aux « vieux » de décider pour elles. Olivia avait tenté de lui expliquer la réalité du terrain, que c’était dangereux. Mais Catherine ne démordait pas du fait que personne ne pouvait décider pour les autres. Et sur ce point, le général devait bien plier.

Lorsque les invités arrivèrent, on installa les parents dans la salle à manger. Mme Armstrong s’occupant de leur servir le thé. Et les trois filles dans le petit salon, aux bons soins de Catherine. Bien que les deux jeunes filles soient de style vestimentaires très différents, elles n’en étaient pas moins amies. Catherine aimait bien aider Charlie à porter des objets lourds pour lui faciliter son travail. Elle s’extasiait souvent devant les horloges qui passaient entre les mains de Charlie.


- Charlie, ma sœur aurait une proposition à te faire.

Attaqua Catherine en servant le thé. Olivia se redressa subitement du siège où elle s’était affalée. Elle ne s’était absolument pas attendu à ce que sa cadette attaque la conversation de la sorte.

- Heum… Et bien… Je suis à la recherche d’un maître horloger pour la forteresse de Briggs. Le salaire proposer est intéressant. La prise de risque est assez minime, mais pas nulle. Il s’agit quand même d’une zone frontalière en guerre…

- On a pensé que ça pourrait te plaire de travailler là-bas. Tu seras reconnu comme maitre horloger par l’armée. Et Oliv’ te protègera !
Coupa Catherine.

- Catherine ! Briggs n’est pas une colonie de vacances !! Se tournant vers Charlie. Mais Catherine à raison, vous obtiendrez la renaissance de l’armée…

- Alors ça te ferais plaisir de travailler là-bas ?


Olivia n’avait rien d’autre à ajouter pour le moment. Mais elle était gênée de demander une telle chose à une jeune fille. Elle se contenta d’attraper sa tasse de thé et d’y plonger son regard.

______________________________________________________
Discussion autour d'un thé [PNJ] Ban110
Ven 24 Juin - 12:17
Revenir en haut Aller en bas
Le Père
∎ Messages : 286
∎ Date d'inscription : 13/09/2019
∎ Localisation : Partout et nul part
∎ Fonction : Toutes
∎ Grade : Aucun
PNJ
Le Père

Discussion autour d'un thé



Depuis peu la famille Griffin pouvait s'accorder le fait de ne plus être aussi désunie qu'elle ne l'avait été depuis la fin de la guerre. Il y avait encore du chemin à parcourir pour que Corwin et le maître Horloger ne s'accordent à nouveau entre eux, mais le pas avait été fait durant une soirée mondaine, organisée pour soutenir les familles touchées par les attentats de Central.  Une conversation qui avait amener  le plus jeune à délivrer sa colère mais aussi sa douleur envers le plus ancien qui reconnaissait ses erreurs. Corwin n'avait pas encore fait la moindre apparition, mais Charlie comme le reste de la famille soupçonnait que ce n'était certainement pas dû à un renoncement, mais plutôt à cause des derniers événements. C'est pourquoi, Charlie se bornait très souvent à lire le journal avant même que son père puisse mettre la main dessus, comme cherchant le moindre indice concernant son frère. Lorsqu'elle suivait par moment son père jusqu'au quartier Général militaire, afin de l'aider pour les divers réparation à faire, elle ne perdait jamais une seconde à écouter les divers discutions au alentour, tout était bon pour obtenir des informations à propos de son aîné. Ce dernier était actuellement dans l'ouest du pays...

Cette journée aurait dû être des plus ordinaires pour la maison Griffin, mais il en était bien tout autre. En effet, la boutique n'ouvrira pas ses rideaux pour cette fois, car la famille était de visite auprès d'une maison des plus influentes de Central.. La famille Armstrong.  Alors qu'ils se présentèrent à leur demeure, Leto portait comme à son accoutumé un costume trois pièce gris, quittait sa voiture côté conducteur, avant d'aller ouvrir à sa femme Jessica, qui portait une robe simple mais élégante. Leur fille, Charlie sorti des sièges arrière en tenue à la garçonne, observant une sorte d'étole blanche qui ne la quittait plus depuis quelques mois. Tout trois furent convié à entrer et peu après les échanges d'usages, les Griffin se séparèrent en deux groupes, les parents allant avec les maîtres des lieux, et Charlie avec Catherine et Olivia. Nullement prise au dépourvu par cela, la jeune fille prit simplement place en gardant une stature plutôt franche et un regard vif. Charlie avait des airs de sa mère à n'en point douté excepté la chevelure, alors que son frère semblait être le portrait craché de son père, si l'on enlevait cet aspect trop taciturne, et sa taille...En effet Leto était un homme plutôt grand.

Au fil de cette brève discussion, La jeune Griffin manqua d'afficher un semblant de perplexité et de curiosité quand son amie lui soumettait que sa sœur avait une proposition à lui faire. C était bien la première fois qu'on lui faisait une telle chose. Il faut dire qu'elle avait tout juste vingt ans. Jusque là, on la considérait toujours plus ou moins comme une enfant. C'est pourquoi, quand Olivia prit la parole à son tour, Charlie présenta un visage bien plus sérieux sur le moment, bien que ses grand yeux gris paraissaient brillé étrangement d’excitation.. Une seconde, on lui proposait de voyager dans le nord ? Et pas n'importe où ! A Briggs ! Elle regarda tour à tout les deux autres protagonistes de la pièce. Le danger était partout, il n'y avait qu'a voir les attentats...

 « Si je serais intéressée ? C'est l'une des meilleurs propositions qu'on m'ait jamais fait ! »

Spontanée comme toujours, cependant elle se reprit rapidement avec un très grand sérieux, ce qui ne manquait pas de rappeler un peu son frère pour le coup. Elle pourrait ainsi se mettre à l’épreuve et ne pas toujours s'appuyer sur ses parents quand il s'agit de remettre en état un mécanisme trop complexe. Éh qui sait, cela pourrait rendre fier Corwin qui la verrait comme une grande et non plus comme une enfant. Elle inspira lentement pour conserver son grand sérieux.

 « Mais celui qui devra tranché en définitive ce sera mon père, Ma Générale... »

Oui elle venait tout bonnement d'imité son frère une fois de plus. Elle n'avait jamais été intéressé par l'armée au contraire de Brook, mais elle comprenait la démarche de Corwin, même s'il n'en disait mot.. Elle avait comprit ce qui le motivait...Enfin en partie, alors que ses médailles reposaient sous le portrait de leur aînée disparue.

Ven 24 Juin - 20:42
Revenir en haut Aller en bas
Olivia Mira Armstrong
∎ Messages : 236
∎ Date d'inscription : 31/05/2022
∎ Localisation : Forteresse de Briggs
∎ Grade : Général de division
Olivia Mira Armstrong
Oliva se sentait mal. Demander à une jeune fille de rejoindre un site militaire. Il fallait vraiment qu’elle soit aux aboie pour accepter de faire cela. En pensant à cela elle ne put s’empêcher de faire le parallèle avec son éternel rival. L’ambitieux général Roy Mustang. C’est bien lui qui a enrôlé un gamin qui venait de perdre deux membres en tant qu’alchimiste d’Etat. La blonde se demandait comment le flamme alchimiste pouvait encore se regarder dans une glace après avoir fait ça ? En pensant à Roy, Olivia eu une moue désapprobatrice. Pour retrouver son calme et cacher son changement d’humeur, elle prit une gorgée de thé. La réponse enjouée de Charlie sortit la femme de ses pensées. Étonnée, Olivia ne put que recracher le thé qu’elle avait dans la bouche. La surprise fut telle qu’elle ne releva pas le « ma » dans la bouche de la demoiselle.

- Vous avez bien compris que vous allez travailler dans une zone de conflit ? Que vous ne rentrerez pas chez vos parents avant plusieurs mois. Que vous ne verrez pas votre frère sauf s’il passe nous voir au cours d’une mission. Ce qui sera assez rare. Vous ne verrez pas souvent le soleil, …

Olivia tenta de trouver tout un tas d’arguments pour que la jeune fille refuse la proposition. Elle exécrait de se voir comparer à Mustang en emportant Charlie avec elle. Mais le regard réprobateur de Catherine arrêta le général Armstrong.
Si malgré les contres arguments d’Olivia, Charlie décidait de la suivre, alors la femme ferait tout pour convaincre son vieux camarde. Elle saurait lui rappeler les souvenirs de l’armée et titillé sa fierté. Si Charlie le souhaitait vraiment, alors le général se battrait pour elle. Elle y mettrait toute son âme, toutes ses tripes. Se battre pour le rêve des jeunes, c’est la moindre des choses qu’elle puisse faire.


- Je ne veux pas vous forcer la main. Prenez vraiment le temps de réfléchir aux contraintes plus importantes que les avantages. Et Catherine cesse de me lancer ce reg… Calme-toi !!!

Catherine, excédée par l’insistance de son ainée à vouloir dissuader Charlie s’était saisit d’un fauteuil, prête à l’envoyer sur sa sœur afin de la faire taire.

______________________________________________________
Discussion autour d'un thé [PNJ] Ban110
Sam 25 Juin - 21:07
Revenir en haut Aller en bas
Le Père
∎ Messages : 286
∎ Date d'inscription : 13/09/2019
∎ Localisation : Partout et nul part
∎ Fonction : Toutes
∎ Grade : Aucun
PNJ
Le Père

Discussion autour d'un thé



Charlie contemplait tour à tour les deux sœurs avant de s'arrêter sur le visage du Général. Il n'y avait aucun affront dans sa façon de faire, mais plutôt une sorte d'attente sous ses pupilles si semblable à celui de son père mais aussi de son frère. Une similitude qui ne pouvait tromper sur l'appartenance de la jeune fille qui avait soif de faire ses preuves. Sa sœur avait franchit le pas en regagnant l'armée et l'avait payé de sa vie. Son frère l'avait suivi dans l'espoir de la ramener à la maison, alors qu'il se destinait à l'alchimie et à l'horlogerie... La guerre avait tracé les choix de ses aînés. Charlie se savait protéger, même un peu trop que ce soit par Corwin ou par son père. Ce dernier bien que peu facile à déchiffré n'avait pas de secret pour la  jeune Griffin. Elle savait que sa plus grande peur était de perdre ses deux enfants restant, surtout après avoir pu renoué en parti avec son fils, et encore il y avait encore à faire. Le regard anthracite et décidé de Charlie ne s'abaissa pas une seconde, alors que la Général exposait la situation dans laquelle elle serait plongé si elle venait réellement. C'est vrai que la perspective de ne pas revoir sa famille pendant des mois  allait être une expérience particulière. Mais quand on voulait grandir, il fallait savoir sortir de sa zone de confort. Il était temps pour elle de trouver sa propre voie. La présence de son frère lui tenait à cœur et si Olivia lui avait fait cette proposition il y a quelques mois de cela, sans doute qu'elle aurait refusé. Parce qu'alors, elle aurait le sentiment de l'abandonner. Elle avait même songé à rejoindre l'armée pour le retrouver, mais elle avait vite abandonné ce projet en comprenant pourquoi son frère se donnait tant de mal en tant qu'Alchimiste d’État.  

Pendant six années durant, ils n'avaient pu se voir et ne s'étaient échangé que des lettres. Des années difficiles pour une petite fille qui ne savait toujours pas comment sa sœur était morte réellement... Corwin n'en avait jamais parlé. A présent, père et fils cherchaient à réapprendre à se parler, et Charlie avait la conviction, tout comme sa mère, que cela irait au mieux, qu'elle soit là ou pas. Inspirant lentement et profondément, la jeune femme  semblait pleine d'assurance sous ces traits juvéniles. Catherine ne paraissait pas contente, et Charlie rompit pour de bon cette tension :

 "Vous ne me forcez pas la main. Je suis une Griffin et je suis capable de prendre mes propres décisions. Je sais que je ne verrais pas mon frère avant un moment, mais il est désormais capable de revenir à la maison et il a ses propres objectifs. Je dois moi aussi trouvé ma voie...Ou du moins la confirmer. Père dit que quelque chose sommeil en nous qui rarement s'éveille. On doit apprendre et accepté de changer, pour grandir. "

Ainsi, peut-être que Corwin la verrait comme une femme accomplit et heureuse dans ce qu'elle fait, plutôt que de la voir comme une petite sœur de treize ans qu'il avait laissé derrière lui en courant après Brook qui partait au front. Attrapant sa tasse de thé, elle la vida avec soin dans sa gorge, attendant une réaction positive  à tout cela.

 "Je pense que père le comprendra aussi. "

Mais est ce qu'il allait laisser sa fille aussi facilement partir sans condition, ça c'était autre chose. La guerre se rapprochait et les attentas de Central étaient encore dans la bouche des passants.



Dim 26 Juin - 11:09
Revenir en haut Aller en bas
Olivia Mira Armstrong
∎ Messages : 236
∎ Date d'inscription : 31/05/2022
∎ Localisation : Forteresse de Briggs
∎ Grade : Général de division
Olivia Mira Armstrong
La décision de la jeune Griffin était sans appel. Elle était déterminée à suivre le général et faire ses preuves en tant que maître horloger. Olivia n’avait plus qu’à tenir la promesse qu’elle avait faite à sa cadette : défendre les projets et les intérêts de Charlie. Elle termina sa tasse de thé et la déposa avec délicatesse sur la table. D’ordinaire, lorsqu’elle était à Briggs, elle consommait du café, et était moins distinguée dans ses gestes. A la maison, elle s’efforçait de reprendre ses bonnes manières. Au moins pour la fierté de sa mère.

- Très bien… Catherine, pouvons-nous passez à la suite à présent ?

Au vu du sourire qu’affichait la dernière des Amstrong, on pouvait deviner sans mal qu’elle était ravie de la suite des évènements. Olivia se leva et invita la jeune fille à en faire autant. Alors que Catherine ramassait le service à thé pour l’emmener à la cuisine, l’ainée des Armstrong invita Charlie à la suivre dans la salle à Manger. La blonde installa la dernière des Griffin autour de la table de la salle à manger. Ce fut le signale pour Philip Armstrong. Ils avaient convenu que si Charlie acceptait la proposition, ils dégusteraient tous ensemble les pâtisseries de Catherine. Dans le cas contraire, les deux amies seraient restées dans le petit salon. Olivia prit la chaise à côté de celle de sa mère, droite et digne. Catherine rapporta les pâtisseries et commença le service.

- Je dois vous avouer que notre invitation n’est pas désintéressée. Je laisse ma fille vous expliquer.

Indiqua le patriarche Armstrong. Olivia réfléchit à la manière d’aborder le sujet. Si Leto Griffin était un ancien militaire, son épouse n’avait toujours été qu’une civile. Olivia ne pouvait pas les aborder comme on aborde un militaire. D’autant plus qu’ils avaient perdu leur fille ainée à la guerre, et que leur fils semblait n’être que l’ombre de lui-même. Le général avait eu un aperçu de cette « ombre » qui ne retrouvait de l’animation qu’au contact de la mécanique du temps. Elle ne pouvait que constater les dégâts de la guerre chez les jeunes. Chez les plus âgés également, car son frère, Alex, n’était pas revenu psychologiquement indemne de cette guerre. Mais c’était moins excusable pour ce grand gaillard. Finalement, elle opta pour une attaque par la flatterie.

- Je suis à la recherche d’un maitre horloger pour la forteresse de Briggs. Vous connaissez sans peine ma délicatesse avec ces outils. Votre famille étant la meilleure dans le domaine, je ne peux imaginer un autre artisan pour en prendre soin.

Quand Olivia parlait de sa délicatesse envers les horloges, elle était bien évidemment ironique. Le patriarche de la famille Griffin, devait d’ailleurs avoir entendu parlé de la délicatesse légendaire du général Olivia Mira Armstrong.

Elle marqua une pause le temps de la digestion des informations, et pour goûter à une pâtisserie. Cela faisait un moment qu’elle n’avait pas eu le loisir d’en goûter d’aussi bonnes. Les trais de son visage s’attendrirent le temps de cette bouchée.


- Je sais que vous êtes très pris à central. C’est pourquoi j’ai souhaité m’entretenir avec votre fille afin de connaitre ses projets d’avenir. Pour ma part, il ne manque plus que l’accord du généralissime pour emmener une civile à la forteresse.

Chassez le naturel et il revient au galop. Le général avait fait une coupe dans les explications, et surtout dans la demande d’autorisation parentale, à la manière des officiers militaires. Elle se doutait bien que le vieux Leto Griffin n’accepterait pas facilement, et surtout pas sans contrepartie. Olivia s’était préparer à cette éventualité. Elle s’attendait à une menace de mort sur sa personne s’il arrivait quelque chose à Charlie, ou bien de donner sa cadette en gage. Pour ce dernier point, qu’elle craignait le plus, Olivia en avait touché deux mots à Catherine qui lui avait répondu de ne pas s’en faire. Mais c’était plus fort qu’elle. Evitant de regarder la jeune blonde pour ne pas attirer l’attention sur cette dernière, le général porta son regard bleu profond sur le patriarche des Griffin. Elle voulait scruter la moindre de ses réactions afin d’y réagir en conséquence. Toujours avoir un coup d’avance sur l’ennemi, c’est le meilleur moyen de gagner la bataille. C’est du moins ce qu’elle applique au combat.

______________________________________________________
Discussion autour d'un thé [PNJ] Ban110
Lun 27 Juin - 9:48
Revenir en haut Aller en bas
Le Père
∎ Messages : 286
∎ Date d'inscription : 13/09/2019
∎ Localisation : Partout et nul part
∎ Fonction : Toutes
∎ Grade : Aucun
PNJ
Le Père

Discussion autour d'un thé



Consciente de son choix Charlie avait néanmoins une petite appréhension sur ce que pourrait dire son père ou bien sa mère. Cependant, elle n'avait aucune envie de revenir sur sa décision. Observant la tasse de thé qu'elle n'avait pas terminé, la jeune fille eut un petit sourire en pensant à Corwin. Ce dernier aurait littéralement boudé une telle boisson et aurait fait semblant de boire comme pour feindre la politesse qu'il serait obligé d'offrir. Un sourire qui quitta rapidement ses traits quand elle se rendit compte que l'aînée des deux sœur semblait déjà debout, l'invitant à la suivre jusqu' à la salle à mangé. Bien que silencieuse sur l'instant, Charlie aimait à penser que Brook aurait aimé servir une telle femme. Avant d'entrer dans la pièce, elle rajusta un peu l'étole qui recouvrait son cou, avec un soin tout particulier, voir un acte de tendresse. Son regard anthracite s'arrêta quelques secondes sur les visages de ses parents. Tout deux paraissaient détendu et ne semblaient pas encore réaliser la véritable raison de cette visite, quoi qu'il ne paraissait pas si simple de comprendre ce qu'il pouvait bien se tramer dans la tête de son paternel. Ce dernier l'invita en silence à prendre place à ses côtés.  Jessica glissa une petite phrase à l'oreille de son époux qui ne manqua pas d'avoir un regard complice. Charlie eut un air suspicieuse pendant une seconde, mais elle tâcha d'avoir confiance... La maison Griffin était reconnue pour ne pas être si facilement désarçonnée. Il était étrange de pensé que ces deux familles possédaient chacun trois enfants, mais qui ne semblaient cependant pas de la même génération.  

Leto contemplait discrètement tout ce petit monde réunit et se demandait ce que cela aurait pu donné si son aînée et son cadet étaient présents.  Corwin aurait sûrement boudé le thé, comme lui-même apprécierait le faire, et Brook aurait bombardé de question la fratrie adverse pour tout ce qui touchait l'armée.  Une pensée qui fut chassé rapidement par la réalité, alors que le patriarche des Armstrong avoua enfin la véritable raison de cette invitation. Ses pupilles grises acier si semblable à ceux de ses enfants se firent insondable, attendant simplement  la suite, alors que Catherine apportait des pâtisseries. Son regard se tourna donc auprès d'Olivia qui semblait chercher ses mots. Il reconnaissait bien là l'habitude des militaires notamment vis à vis des civils.. Il y avait toujours une forme de retenue.  L'homme comme sa femme se montrèrent patient, alors que dans l'esprit de Leto quelque chose prenait forme au sein même de son esprit, alors que le visage de Charlie tait pour lui comme un livre ouvert. Mais il ne souffla mot, du moins pas avant que la Générale ne termine ses propos. Cette femme voulait sa petite dernière à ses côtés...

Sous la table, Jessica vint à poser une main sur sa cuisse. Oh, elle n'allait pas afficher la moindre appréhension sur son visage, car elle était une femme fière et forte, mais l'endroit  désigné était à la frontière d'un pays au bord de la guerre. Perdre Brook avait été une épreuve, sans parler de Corwin qui s'était sauvé pour la rejoindre ne laissant qu'une lettre en guise d'explication... Puis le fait qu'il soit chassé de la maison à son retour. Ce n'est que depuis quelques mois que les Griffin paraissait se ressouder peu à peu, quand ces temps troublé le permettait. Maintenant que Corwin leur revenait, c'est au tour de Charlie d'être à la frontière d'un départ. Leto conserva un long silence, ses pupilles ombrageuse, allant de sa fille à Olivia.. S’essuyant doucement la bouche, il reposa sa serviette sur la table avec soin.

Si je comprends bien ma fille vous a déjà donné son accord. Vous comme moi savez  le trouble qui secoue nos deux pays, et que la guerre est imminente. Charlie n'est pas une militaire bien que je lui ai appris à se défendre dès son plus jeune âge, elle comme ses frères et sœurs. Je ne doute pas de vos bons traitements, mais elle est ma dernière enfant, la dernière de la lignée des Griffin, du moins  en sûreté.


Charlie se mordit la langue pour ne pas protester.. Désirant presque lui dire que même à Central rien n'était sûr..

Je pense que même mon fils vous dirait la même chose...



Lun 27 Juin - 14:04
Revenir en haut Aller en bas
Olivia Mira Armstrong
∎ Messages : 236
∎ Date d'inscription : 31/05/2022
∎ Localisation : Forteresse de Briggs
∎ Grade : Général de division
Olivia Mira Armstrong

En regardant Leto agir, Olivia eu l’impression de revoir l’alchimiste en plus vieux. Les mêmes manies. La même délicatesse dans les mouvements. Cela avait le don de l’exaspérer. Car même si cela n’était rien d’autre que de la politesse, quelque chose la dérangeait. Comme un faux semblant. Mais cela était compréhensible. Elle voulait lui piquer sa dernière fille. Elle comprenait les résistances du vieux Griffin, elle aurait eu les mêmes dans sa situation. Mais Catherine avait su lui ouvrir les yeux. Le général ne pouvait donc pas laisser Leto gâcher les rêves de Charlie.

- On ne peut plus vraiment parler de sécurité à Central. Les récents attentats en sont la preuve. J’aurais même tendance à dire que le danger se trouve surtout à central.

Elle pouvait dire cela au vu du récent rapport parlé que lui avait fait Alistair. A son retour il avait parlé de monstres dont la haute hiérarchie avait tue l’existence. Et son subordonné n’était pas un menteur. Malheureuse, le retour tardif du major avait privé le général d’une confrontation avec le lieutenant-colonel Griffin à ce sujet. Mais son séjour à Central ne faisait que commencer. Elle croiserait bien un ou deux enquiquineurs qui lui confirmeront les dires… Elle comptait sur le plaisir de Mustang pour lui raconter la bataille dont elle s’était privée par fierté de ne pas rentrer à Centrale.

- J’exilerai ma famille hors de central si cela était en mon pouvoir. Hélas, je ne suis pas à la tête de cette famille.

Elle lançait volontairement un petit pique contre le pouvoir central. C’était juste pour jauger de l’attachement de Leto a l’institution militaire. Soit il maintenait sa rancœur contre l’armée et décidait de quitter le pays, soit il reconnaissait le choix de Charlie. Il pouvait tout aussi bien décider de réaffirmer sa confiance en l’armée et signaler au généralissime qu’elle détenait des informations qu’elle ne devrait pas. C’était quitte ou double. Mais si le lieutenant-colonel était à l’image de son père, alors elle n’avait pas grand-chose à perdre. Car elle devait reconnaitre que le petit Griffin lui avait montrer ce qu’il avait dans les tripes. Et elle en était agréablement surprise.

- Et comme vous le dites, vous connaissez aussi bien que moi la situation à Briggs… Depuis que j’en suis à la tête, la forteresse n’est jamais tombée. Osez dire le contraire et vous me devrez réparation.

Elle avait exposé ces arguments avec un grand calme dont elle savait parfois faire preuve, même si pour la dernière phrase, les yeux mi-clos d’Olivia avaient lancé des éclairs, tel le pistolet qu’elle chérissait. Bien sûr, les exploits de Briggs n’étaient que très peu rapportés à Central. D’une part parce qu’Olivia s’efforçait d’établir des rapports qui ne glorifiait pas de trop sa division, de peur qu’on lui retire des hommes, et pas des moindres ; et d’une autre parce que les faits d’armes de Briggs n’étaient pas assez sanglant pour émouvoir la population. Jusqu’à présent, le général était parvenu à éviter un carnage dans les deux camps. Elle ne voulait pas que sa frontière devienne comme celle de l’Ouest, avec la guerre d’Ishbal. Elle ne voulait pas que les alchimistes rappliquent en nombres dans ses quartiers, mais surtout, elle ne voulait pas voir de nouveaux enfants brisés par la guerre. Depuis toujours, son engagement dans l’armée était la protection des plus faibles, et elle s’y tiendrait, quitte à en mourir. Mais le père de Charlie, en tant qu’ancien militaire, devait bien connaitre la réputation de la femme qui lui faisait face.

______________________________________________________
Discussion autour d'un thé [PNJ] Ban110
Lun 27 Juin - 16:28
Revenir en haut Aller en bas
Le Père
∎ Messages : 286
∎ Date d'inscription : 13/09/2019
∎ Localisation : Partout et nul part
∎ Fonction : Toutes
∎ Grade : Aucun
PNJ
Le Père

Discussion autour d'un thé



Leto avait mesurer ses mots alors que son regard au couleur d'un ciel gris, venait à reconnaître la moindre réaction de la part de cette femme dont il n'ignorait pas la droiture. Bien qu'il ne contemplant pas sa fille, il pouvait sentir la tension qui l'habitait aussi bien que la présence de la main de son épouse sur sa cuisse.  En tant que chef de la maison Griffin, il avait des devoirs en tant que tel, mais certainement pas celui de brider ses enfants. En tant que père, il voulait protéger, mais en tant que chef, il se devait de faire en sorte que ses enfants apprennent de leur propres expériences. Leur maison ne pourra jamais perdurer derrière des murs. Pendant quelques secondes, ses pupilles s'abaissèrent sur l'anneau sigillaire de sa famille qu'il possédait à la main droite.  Une bague qui aurait dû revenir à Brook en tant qu'aîné... Le maître horloger releva son attention sur Olivia qui venait à lui répondre avec une certaine justesse. Son maintient reflétait de la franchise. Ils ne s'étaient pas souvent vu, surtout depuis qu'il avait quitter l'armé pour s'occuper de son premier enfant et des affaires de la famille à la mort de son propre père. Mais il savait qu'il pouvait compter sur elle lorsqu'elle s’engageait pour quelque chose.  Venant prendre la main de son épouse dans la sienne, il lui fit comprendre qu'il n'était pas ignare de ce qu'elle pouvait craindre. Jessica semblait être la seule personne à lire en lui comme dans un livre, alors qu'il affichait toujours cet air calme, ne reflétant aucune réel émotion. La ressemblance avec son fils pouvait en effet se faire plus franche, bien que l'aspect taciturne en moins.

Je vous l'accorde, les attentas sont encore frais dans nos mémoires et les morts sont irremplaçable. Mais la Maison Griffin ne quittera pas Central, même en cas de guerre, même si la ville doit tomber. Il restera toujours l'un de nous pour veiller sur ceux qui ne peuvent se défendre. Vous connaissez notre devise. «  J'y suis, j'y reste » Un jour, mon fils prendra la relève..

Ces derniers mots eurent le don de surprendre Charlie qui finit par sourire discrètement. Ce que venait de dire son père, elle aurait voulu que Corwin l'entende. Qu'il réalise que son père tenait réellement à lui et qu'il était très attendu à la maison.  Leto se mit à poursuivre d'une voix monocorde et mesurée :

Certaines grandes maisons réclameraient un échange équitable à cela, mais en tant que Griffin je ne vous demande qu'une chose, c'est de laisser ma fille choisir en toute circonstance, si elle désire revenir. Ensuite, de lui permettre de nous rendre visite de temps à autre.

Son regard s'était attardé sur la jeune Catherine. Certains auraient sûrement pensé à un possible  mariage ou autre, mais Leto n'était pas ce genre d'homme. Ce genre de chose n'avait aucune droiture à son goût et cette enfant semblait parfaitement heureuse au sein de sa famille. La dernière fois qu'ils étaient venu ici tout les cinq, Charlie ne devait pas avoir un an. Dans tout les cas, Leto ne remettra pas en doute la façon de commander d'Olivia. Cette forteresse avait trouver son maître...Elle semblait avoir comprit les forces qui régnaient là-bas pour mieux les diriger.  Tournant le visage auprès de sa fille, il nota chez elle une certaine conviction dans le regard, mais aussi une sorte d'incertitude. Il pouvait la comprendre, car avec sa bénédiction, elle allait partir dans un lieu inconnu, dans un climat qui n'avait rien à voir avec ici. Cependant, Leto la savait suffisamment forte et préparer pour apprendre à s'adapter. Elle était une Griffin, tout comme son fils. Si les conditions allait au Général, alors ils avaient un accord et Leto se promis d'avoir une grande discussion avec Charlie afin de lui rappeler la confiance que lui donnait ses parents. Quand elle reviendra, nul doute qu'elle sera une adulte accomplie.


Mar 28 Juin - 15:00
Revenir en haut Aller en bas
Olivia Mira Armstrong
∎ Messages : 236
∎ Date d'inscription : 31/05/2022
∎ Localisation : Forteresse de Briggs
∎ Grade : Général de division
Olivia Mira Armstrong

Olivia ne s’était pas attendu à le convaincre aussi rapidement et aussi facilement. Elle lui prenait son dernier enfant tout de même. Mais elle sut apprécier la réponse de l’ancien militaire. Elle baissa la tête, ferma les yeux et prit une gorgée de thé d’une manière très distinguée.

- Il va de soi que Charlie est libre de rompre le contrat à tout moment et de poser des congés pour venir vous voir.

Olivia avait même prévu tout un tas de mesures pour protéger la civile dans la forteresse. Cela demanderait un peu de travaux, mais c’était jouable. Un local blindé en sous-sol relié à un tunnel menant à l’extérieur en cas d’attaque de la forteresse par exemple. Elle envisageait même de la renvoyer chez elle en cas de danger imminent. Bien qu’elle commençait à croire que Briggs était plus sécurisée que Central.

Le général continua de savourer la pâtisserie en silence, un léger sourire de satisfaction éclairant son joli visage. Elle était heureuse d’apprendre que Leto était toujours resté fidèle à la devise de sa famille. Elle savait qu’en cas de problème, elle pourrait encore compter sur lui.


- Même si vous vous en doutez, sachez que je mourrai pour protéger Charlie.

Et ce n’était pas une promesse en l’air. La femme protègera cette enfant comme si elle était sa cadette.

Le thé prit une discussion plus détendue. Olivia ne manqua pas de remarquer que Leto n’appréciait pas particulièrement sa boisson. La blonde compatit en silence en se disant qu’il aurait, sans aucun doute, préférer une tasse de café comme son fils. Hélas, chez les Armstrong on ne buvait que du thé. Olivia ne détestait pas cette boisson. Il était utile de savoir se prêter à se rituel dans la société. Mais elle préférait le café, boisson beaucoup plus stimulante quand il s’agit de commander une troupe de soldats enragés. A ce titre, que préférait boire la petite Charlie ? Elle aura tout le loisir de le découvrir plus tard. Enfin, si le généralissime donnait son autorisation, bien évidemment.

______________________________________________________
Discussion autour d'un thé [PNJ] Ban110
Mar 28 Juin - 18:51
Revenir en haut Aller en bas
Le Père
∎ Messages : 286
∎ Date d'inscription : 13/09/2019
∎ Localisation : Partout et nul part
∎ Fonction : Toutes
∎ Grade : Aucun
PNJ
Le Père

Discussion autour d'un thé


Charlie regardait son père avec un air contenu, mais dans son regard on y lisait une lueur qu'il ne lui avait pas connu, excepté depuis qu'il l'autorisait à rendre visite à Corwin. Leto savait qu'il faisait le bon choix pour sa fille. Elle en ressortira très certainement grandie. Mais cette lueur lui rappelait aussi celle qu'il avait pu contempler sur son aîné disparue quand elle avait prit la décision de faire ses armes dans l'armée. Le résultat, on le connaissait tous et pourtant, il sentait qu'il n'avait pas le droit d'entraver le moindre de ses enfants et il se devait de leur faire confiance. Après tout, Corwin semblait enfin reconnaître le chemin du retour malgré ses plaies intérieurs. Les deux hommes avaient encore beaucoup à se dire avant que la sérénité ne soit pleinement établie entre eux.. l'avoir tenu quelques instants dans ses bras avait été en soit, une belle victoire.  Gardant cet aspect digne au regard insondable, le maître horloger but son thé sans histoire, alors que la Général venait à lui exposé qu'elle n'hésiterait pas à mourir pour protéger Charlie. Leurs yeux se croisèrent un instant. Leto n'en doutait pas un instant, comme lui-même le ferait s'il le devait. Mais il espérait que cela n'en vienne pas à ce point. Charlie se crispa un peu en ces termes en se disant qu'elle ferait attention à ne pas amener une telle situation se produire.

Espérons que cela ne vienne jamais. L'armée perdrait un sacré fer de lance...

Notre Griffin savait reconnaître les soldats de valeur et ce pays en manquait cruellement. Briggs avait de la chance d'avoir un tel Général à sa tête. Cette femme avait parlé avec franchise, tout comme ce Colonel il y a quelques mois, quand il avait débarqué dans sa boutique pour soit disant recourir à une réparation sur sa montre. Une manœuvre d'approche avisé pour venir lui parler de son fils, afin de défendre sa cause. Un acte franc qui avait su interpellé Leto et qui avait pour ainsi dire, fait le tout premier pas envers son gamin.  L'horloger lui avait alors demandé de le ramener à la maison, et cet officier l'avait fait en partie.. Alors pourquoi ne pas avoir un peu foi en un autre officier de valeur.. Ces deux enfants avaient la chance d'avoir un entourage fiable et c'est sans doute ce qui avait manqué à Brook. A sa pensée, ses yeux anthracite se marquèrent d'une tristesse douloureuse et ancienne, avant de disparaître alors qu'un sourire en coin naquit sur son visage doucement marqué par le temps, avant de se volatiliser quand il attrapa le thé pour en boire encore une gorgée.. Diantre...un café aurait été si appréciable. Cependant, par politesse il n'en dit pas le moindre mot alors que Jessica lui glissait un regard en coin. Elle n'était pas dupe pour un sous.

La suite de cette entrevu passa de manière très agréable, jusqu'à ce qu'il soit assez tard pour que la famille Griffin demande congé. Bien qu'il faille encore l'autorisation du Généralissime, Leto avait en tête de bien préparer sa fille à ce nouveau départ et la rassuré quand à prévenir Corwin.. Bien qu'il ne soit peut être pas la bonne personne pour l'en informé. L'heure venue donc, toute la famille présenta ses hommages, Charlie n'avait pas manqué de félicité discrètement son amie pour les pâtisseries. Regagnant leur voiture, ils prirent le chemin du retour, non sans déjà parler des divers changements et règles que ce départ allait impliqué.


Mer 29 Juin - 10:14
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: