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Mission : Il faut sauver le Capitaine Sheridan - PV Adair - Bruce
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Le Père
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Le Père

Il faut sauver le Capitaine Sheridan

C'est un petit village situé à une trentaine de kilomètres de la limite du pays et couvert de neige qui s'offre à vous. Vous êtes parvenu à franchir la frontière à l'aide d'un contacte anonyme et fiable. Il vous attendra à la frontière à l'aide d'un véhicule motorisé, que vous reveniez seuls ou bien avec le Capitaine Sheridan et ses officiers. Ce village à l'air bien tranquille au demeurant, cependant les gens ne sont pas très causant autour de vous et ne font pas attention à votre présence. La neige tombe tranquillement, et quelques personnes semblent déblayer les trottoirs et la route, afin de facilité les déplacements de chacun.  Attention toutefois, cet endroit regorge de patrouille militaire de Drachma, car la frontière est toute proche et les tensions sont plus élevés que d'ordinaire, depuis les attentats qui se sont déroulé à Central City.

L'immeuble où ce situait la planque de l'équipe disparue, est à quelques rues de là. La porte d'entrée a été éventrée, laissant la neige y pénétrer, alors qu'une bande rouge marquer «  Entrée Interdite » laissé sans doute par l'équipe d'intervention, barrait l'ouverture, claquant un peu à cause du vent. L'intérieur du bâtiment semble totalement vide et tout est plongé dans la pénombre. Pourtant, une ombre se dessina pendant quelques secondes par le biais d'une fenêtre du troisième étage. L'endroit même où l'équipe disparue se tenait il y a encore quelques jours. Puis elle s'effaça, comme si elle n'était jamais apparue. Dans les escaliers on pouvait aisément voir des traces de luttes et  des marques de sang sur les marches froides.

Le village possède aussi une sorte de poste de police. Il se situe vert l'extérieur du village et semble garder par des soldats du genre armoire à glace. Autant dire qu'il faudra un peu de tact pour entrer dans un tel endroit et encore.  Cependant, un autre immeuble sort un peu du lot. Il se tient sur deux étages et la porte d'entrée semble électrisé, car un câble en fait le contour, relié à un générateur, vers l'arrière du bâtiment.


.......................
HRPG :
Mission pour  @Bruce Grayson  @Corwin Griffin et  @Adair Fletcher
Vous devez localiser l'équipe disparue et la ramener sain et sauf sur le territoire d'Amestris.

Sam 7 Mai - 22:44
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Anonymous
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Voilà un petit moment que Bruce avait été envoyé en mission, depuis Lior aujourd’hui en permission il recevait alors du courrier. Ben tiens comme par hasard, un ordre de mission, assis à son bureau, une clope à la bouche il lisait alors, histoire de voir ce qui l’attendait. De ce qu’il comprenait il allait devoir aller sauver un prisonnier à Drachma et l’exfiltré, mais il n’était pas seul, une femme et Corwin étaient avec lui, une médecin au cas où notre cible soit en mauvais état, ce n’était pas plus mal. Après avoir écrasé sa clope dans son cendrier il partait préparer ses affaire, de toute façon il n’allait pas emmené de grosse valise, il réfléchissait déjà à leur couverture pour passer la frontière.

Le jour-J Bruce avait attaché ses cheveux en natte, il portait une tenue qui pouvait faire penser à un habitant de Xing, les manches relevées, laissant apparaître ses tatouages. Il avait avec lui, un petit sac de voyage, arrivant au QG, il rencontrait alors Adair, sur le trajet il profitait pour faire connaissance. Heureusement grâce à un contact fiable le passage de la frontière était relativement simple, en arrivant ils posaient leur affaire dans une planque qui leur a été donnée, une fois chose faite les deux militaires sortaient, visiblement personne ne semblait faire attention à eux.

Ce n’était pas plus mal, traversant ce petit village, Bruce restait sur ses gardes, il observait les attitudes, les réactions qu’avaient les gens à leur passage, il faisait mine d’avoir une attitude détendue, comme s’il visitait. Lorsqu’ils croisent des soldats, Bruce les salue poliment , sans pour autant paraître suspect, comme un simple touriste qui serait impressionné de croiser une patrouille de soldat.

Les trois agents cherchaient le bâtiment indiqué, un détail frappait Bruce quand il le repéra enfin. Une silhouette à la fenêtre, il hésitait un petit instant avant d’aller vers l’entrée du bâtiment. Y aurait-il un survivant ? Des gardes postés à l’intérieur pour surveiller ?

“Dites moi que vous avez vu ça, vous aussi ?”

Une fois le bâtiment localisé, il passait la bande sur laquelle était inscrit “ Entrée interdite” il la soulevait pour laisser passer ses partenaires, une fois à l’intérieur il regardait rapidement derrière eux s’ils n’avaient pas été remarqué, mais non rien à signaler pour l’instant.

Il parlait le plus doucement possible.

“Ce que je propose c’est qu’on progresse dans le noir, pour l’instant avec la lumière extérieur ça devrait suffire. Si nous allumions nos lampes, les lumières pourraient être visibles depuis dehors. Ça te va ? Si jamais nous restons proches les uns des autres et évitons de toucher à quoi que ce soit, sauf si on juge ça nécessaire ok ? “

Il lui tapota amicalement l’épaule en lui souriant, puis continuait son chemin. Arrivant en haut de l’escalier, il sortait alors un couteau qu’il tenait fermement dans sa main, appuyé contre le coin du mur il écoutait, mais aucun bruit, rien, pourtant il jurerait avoir vu quelqu’un à cette fenêtre. Le duo progresse en fouillant tout sur son passage, les marques de combats étaient encore visible, il y avait encore du sang un peu partout, mais ce qui l’intriguait le plus était au troisième étage.

Dans les escaliers menant à cet étage les deux agents sont tombés face à face avec un homme qui visiblement était SDF. Sa tenue, l’odeur qu’il dégageait, surpris il manquait de crier, mais Bruce venait rapidement sur lui, une main sur sa bouche, tenant fermement l’un de ses bras le plaquant contre un mur.

“Chut, pardonnez mes manières mais s’il vous plaît ne criez pas, je vous payerais si vous vous tenez tranquille. J’ai besoin d’informations, pourriez-vous nous aider ?”

L’homme agité paniquait quelques secondes, avant de retrouver son calme, Bruce comprenait au son qu’il faisait qu’il n’allait pas crier, le SDF hochait légèrement la tête, même une fois relâché par le Capitaine il semblait se méfier, quoi de plus normal.

“Mon amie ici présente est Doc’, avez-vous besoin qu’on regarde vos blessures ? Et j’aurais deux trois questions à vous poser, après nous partirons comme si de rien était.”

Mais Bruce, pour inciter l’homme à collaborer, sortait alors de sa poche de la monnaie de Drachma, évidemment il n’allait pas payer avec de l’argent d’amestris. Il donnait l’équivalent d’une vingtaine de crédits de quoi se faire plusieurs repas.
Lun 9 Mai - 11:53
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Adair Fletcher
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Adair Fletcher

Il faut sauver le Capitaine Sheridan



Une mission qui sortait de l'ordinaire lui avait confié. Adair qui s'était habituée à diriger une équipe composées de médecins, d'infirmiers et de soignants réquisitionnés précipitamment avec les derniers conflits tout récent, fut légèrement déconcertée lorsqu'on lui annonça qu'elle devait accompagner des soldats en mission d'exfiltration. Toutefois, elle ne montra aucun signe de doute ou de peur et se contenta d'acquiescer silencieusement aux ordres avant de reprendre son service.

Malgré son statut de médecin, Adair avait reçu une formation militaire qui lui permettait de manier une arme à feu, lui permettant ainsi de se défendre ou apporter un soutien autre que médical en cas où les choses tourneraient plus mal qu'elles ne le devraient. Néanmoins son domaine de prédilection restait la médecine et ce, bien qu'elle s'entraînait à faire du tir régulièrement pour ne pas perdre la main. Sans vraiment exceller, elle arrivait à réagir rapidement et viser correctement sans trembler, ce qui était déjà plus qu'honorable pour quelqu'un qui passait son temps à secourir et remettre sur pieds des patients.

Pensive, elle avait saisi l'arme qui lui avait été confié dès lors qu'elle avait terminé sa formation, pour la regarder sous différents angles avant de la glisser à sa ceinture et de rebattre sa veste par-dessus. Son instinct lui disait qu'elle lui sera d'une certaine aide pour cette mission...

***

Des deux officiers, elle en connaissait déjà un. Le plus jeune dont elle avait pris brièvement la charge. La jeune femme était plutôt satisfaite de voir que son ancien patient marchait correctement sur ses deux jambes, mais la question était... Pour combien de temps ? Tâchant de ravaler son scepticisme et son pessimiste, elle se présenta de façon formelle aux deux hommes avant de les suivre dans ce périple :

- Capitaine Grayson et Lieutenant-Colonel Griffin, je présume ? Adair Fletcher. Je serais le médecin vous accompagnant pour la mission. Elle afficha un instant un bref sourire confiant plus par commodité que par volonté à ces derniers. A vrai dire, elle était plutôt surprise de faire équipe avec l'ancien patient. Elle nota qu'il serait intéressant de le voir à l'œuvre.

Sur le bout de trajet le plus sécurisé, Adair échangea quelques banalités avec les officiers pour détendre l'atmosphère, bien qu'elle gardait une certaine neutralité et affichait un sérieux prompte à sa nature observatrice et analytique. Elle en profita aussi pour s'enquérir poliment l'état de la jambe de Corwin.

***

Drachma n'était pas une destination rêvée pour une promenade de santé. Le blanc aveuglant, le froid mordant et les gens méfiants encourageaient peu les braves qui osaient franchir la frontière. Frottant brièvement ses mains entre elles pour leur redonner un semblant de chaleur, Adair leva les yeux un instant sur les militaires qu'elle accompagnait, avant de regarder les habitations qui les entouraient.

Emmitouflée dans un grand manteau assez souple avec un large col de fourrure, la jeune femme n'avait pas l'air habillée si différemment qu'une habitante du coin. Elle avait un physique et une façon de se comporter qui restait discret pour ce pays. Seul détail peut-être plus notable, elle avait sur son épaule, un sac assez grand, comportant le nécessaire pour une intervention rapide et d'autres broutilles au cas où elle serait fouillée.

Après avoir joué un temps soit peu les touristes, ils se dirigèrent vers le bâtiment indiqué.

- J'ai vu... Quelque chose de fugace. Oui. Hacha-t-elle à voix basse avant de regarder plus amplement la façade de l'immeuble où une ombre semblait s'être rapprochée d'un des fenêtre.

Gardant son sang-froid, Adair hocha la tête à l'idée de poursuivre dans le noir après s'être introduit à l'intérieur. Fort heureusement, le jour projetait quelques ombres à l'intérieur et ne les laissait pas complétement aveugle. Ravalant sa salive, le médecin serra son sac près d'elle pour éviter qu'il ne cogne quelque part, suivant de suffisamment près Bruce pour ne pas être en retrait. La tension n'était pas encore suffisamment haute, pour commencer à douter du chef de file et elle avait une relative confiance en ses hommes qui n'étaient pas à leur première mission délicate.

Le sang notable qui devenait abondant en montant les étages l'intrigua, mais elle fut coupée dans ses questionnements silencieux lorsqu'ils tombèrent nez à nez avec un squatteur qui fut rapidement maîtrisé par le lieutenant :

- Nous ne voulions pas vous effrayer, appuya la jeune femme d'une voix douce, mais ferme. Elle s'approcha pour présenter ses mains libres au SDF, pour montrer qu'elle n'était pas armée, avant de prendre son sac et de l'ouvrir pour dévoiler son contenu à ce dernier : pansements, fioles, instruments... Vous voyez, je suis médecin. Nous ne vous ferons aucun mal. Nous pouvons vous aider.

Enfin, s'il fallait le calmer, Adair avait de quoi l'endormir pour un bon moment et rapidement... Aucun mal assuré garanti.
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Sam 14 Mai - 23:25
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
Mai - 1915
Plus ils se rapprochaient du lieu de leur mission, plus le climat se refroidissait, offrant un paysage enneigé et semblable au désert. La tenue de Corwin semblait des plus banale pour un civil, optant pour une couleur assez sombre toutefois. Son manteau sur le dos, il avait comme à son ordinaire, relevé le col, plus par habitude que pour se protéger du froid. Des trois, le Frozen devait être celui qui y résistait le mieux. Une étole verte kaki semblait enroulée autour de son cou, pouvant à tout moment se placer sur le dessus de sa tête pour se couvrir. Pour cette mission, toute l'unité ne fut pas d'éployé, afin de ne pas attirer l'attention sur ce territoire devenu hostile. Corwin avait donc décidé d'y aller en compagnie de son second, le Capitaine Grayson, acceptant l'intégration d'un médecin militaire dans l'équipe en cas de besoin. Cette mission sauvetage n'aura rien d'une partie de plaisir, alors Adair sera un atout certain. Notre Alchimiste d’État avait haussé un sourcil en reconnaissant la jeune femme, avant de reprendre son habituel sérieux, venant à simplement la saluer. Quand elle vint à s'enquérir de sa jambe, il avait incliné du chef en concédant d'une voix toujours propre à lui-même.

➽ Elle se porte parfaitement bien, je n'ai aucune gène.


Cependant, la dernière fois où ils s'étaient vu, Corwin ne portait pas cette balafre fine sur le visage. Ne revenant plus sur le moindre sujet personnel, le jeune homme s'assura que son couteau était en place, juste dans son dos. Une arme qu'il prenait toujours soin d'avoir sur lui, comme lorsqu'il était encore une sentinelle sur le territoire Ishbal. Il avait passer une longue heure à l’affûter, tout en repensant à leur mission. Une manière de se mettre parfaitement en condition. Une fois à destination, ils marchèrent dans les rues de ce village plutôt calme. Le regard du Frozen balayait la zone à la recherche de quelque chose de suspect, mais ne nota rien si ce n'était ce  mouvement vers un immeuble particulier. Il ne fut point le seul à l'avoir remarquer, car déjà son ami les interpella prudemment, suivit d'Adair. L'immeuble ne payait pas de mine, et Bruce  prit les devant en parlant de déambuler dans le noir. C'était plus prudent en effet. Quand ils mirent la main sur l'individu suspect, Corwin couvrit les arrières, avant de finalement dépasser tout le monde pour vérifier les salles à côté, tout en évitant les fenêtres.  Rien, mise à part le sang par endroit. Venant y poser une main, il compris rapidement que ce sang ne datait pas de la veille... Cela avait déjà imprégné le sol et séché, malgré l'endroit. S'approchant d'un mur, il nota plusieurs impactes de balles..

Visiblement ils avaient affaires à un homme sans le bien et qui se demandait encore, comment il allait survivre. Ce type avait un regard que le Lieutenant-Colonel connaissait très bien.. Celui de la peur et de l'instinct de survie.


➽ Est ce que tu sais ce qu'il s'est passé ici et d'où vient ce sang ?  


Sa voix résonnait calmement, tandis qu'il gardait uns distance acceptable pour le SDF. L'invitant à ne pas avoir peur, alors qu'il levait doucement les mains, comme pour lui démontrer qu'il ne portait aucune arme. Cependant, si le type se jouait d'eux, alors Bruce se chargera de le bloquer. Il glissa d'ailleurs un air entendu à ce dernier, sur le sujet.

L'homme les regardait tout trois, mais ne se détendait pas pour autant, le cœur battant la chamade dans sa poitrine. Pourtant, il comprenait que s'il bougeait une oreille s'en serait finit pour lui.


« Je vous en prie.. Ne me livrez pas à la police. Elle ne me laissera pas en vie et vous le savez ! »

Il y avait énormément de peur en sa voix et il les prenaient réellement pour des civil .. voir peut être des mercenaires. Corwin secoua doucement du chef.

➽ Nous ne sommes pas là pour dénoncer qui que ce soit.. Mais cela confirme que tu sais des choses...


Le vagabond se tendit un peu avant de finalement se coller contre le mur. Soudain ses épaules s'affaissèrent, signe d'une possible capitulation de sa part. De longues secondes passèrent avant qu'il ne parle enfin, révélant qu'il y a quelques jours déjà, des hommes armées et en uniforme sont arrivé ici. Qu'il y avait eut des coups de feu, des cris... Il n'avait pas pu voir, car il s'était planqué à l'étage plus haut.

« ça a duré quelques minutes seulement, et puis je les ai entendu les menacer, les insulter de sales chiens d'amestriens.. J'ai entendu un coup de feu et comme un corps qui s'effondre.. et puis... Ils les ont embarqué non sans avoir réquisitionné leur matériel. » 

L'homme avait vidé son sac en gardant le maigre espoir qu'on ne le tue pas sur le champ.. Il ne les regardait même pas.



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«Chez nous la loyauté s'achète par la loyauté.»


Dim 15 Mai - 14:42
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Anonymous
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L’espion vérifiait rapidement que les environs étaient dégagés, il ne voulait pas avoir la visite surprise d’un ennemi caché on ne sait où. Toujours sur ses gardes il observait ce SDF, rapidement la toubib prenait le relais, lui indiquant qu’elle n’avait pas l’intention de lui faire du mal, lui montrant même qu’elle n’était pas armée. De part son expérience, Bruce se méfiait de ce genre de situation, à vrai dire c’était clairement le genre d’instant qui pouvait très mal finir, il suffisait que cet homme soit instable pour sortir une lame et planter le doc.

Corwin prenait la suite des questions, Bruce se reculait donc, laissant le chef de la mission prendre le relais. Positionné au niveau de la fenêtre, il observait l’extérieur, les patrouilles ennemis pourrait revenir ce qui n'arrange pas leur cas. Rapidement, l'homme se mit à table, il pensait que le trio allait le dénoncer à la police. Bruce restait silencieux, Corwin avait repris toute la situation, il n’avait rien de particulier à ajouter.

D’une oreille attentive il écoutait ce que disait leur informateur du jour, ce dernier leur expliquait alors qu’il avait entendu les soldats de Drachma insulter les occupants de cette pièce de chiens d'amestris. Aucun doute leur couverture avait sauté, mais comment ? Quelqu’un les avait forcément dénoncés. Cette planque est en place depuis un bon bout de temps, est-ce que la présence de soldats d’amestris sur Drachma aurait poussé à cet attentat contre l’examen des alchimistes ?

Soudainement une question lui venait.

“ Sais-tu comment l’ennemi à su que des agents d’amestris étaient positionnés ici ? As-tu entendu quelque chose qui puisse nous mettre sur la piste ?”

Bruce n’aimait jamais cette option, mais s’il y avait un traître ? Pour le moment il n’avait pas toutes les cartes en mains, pour avoir une idée claire sur la situation, tout est étrange. Comment des soldats expérimentés auraient pu se faire avoir aussi bêtement ? Mais ce qui l’inquiétait le plus était la torture, il se demandait bien ce qu’il leur était arrivés. Est-ce qu’ils sont toujours en vie, quelque part ?

De plus les informations qui auraient pu fuiter, tout ça était un ensemble de facteurs qui compliquent cette mission. Mais bon pour l’instant il devait se focaliser sur ce type et ce qu’il savait. Gardant toujours un œil sur l’extérieur il écoutait ce qui disait leur nouvel invité.
Jeu 26 Mai - 11:39
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Le Père
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Le Père

Il faut sauver le Capitaine Sheridan

Un délateur avait réussi à trouver une patrouille. Il avait trouvé ce touriste de Xing bizarre dès le début. Déjà parce que cette ville n’avait rien d’intéressant pour les touristes. Le Palais du Gouvernement de la Capitale aurait bien plus de charme pour un visiteur. Ensuite, parce que sa tête lui disait quelque chose. Mais dès qu’il l’avait vu passer cette porte, il avait su que quelque chose n’allait pas. Il était allé chercher une patrouille. Puis le pire fut quand il reconnut sa tête sur un journal provenant du pays voisin et ennemi : Amestris. Le journal commençait à dater, mais le visage était parfaitement reconnaissable. Le type était donc allé voir la patrouille le journal en main.

Au début, les soldats de Drachma ne l’avaient pas pris au sérieux, le dégageant même de leur chemin. Puis quand il avait tendu le journal, ils l’avaient regardé comme un chien ennemi. Mais il parlait parfaitement Drachman. Le sergent avait donc décidé d’aller cherché des preuves de ce que l’informateur avançait. L’enquête de voisinage portait ses fruits et le Sergent envoya l’un de ses hommes chercher une équipe ou deux dans le but de trouver et d’appréhender cet homme, ennemi de l’Union Républicaine de Drachma.

Bien entendu, ils pouvaient faire une descente dans le bâtiment, mais serait-ce judicieux ? Quand un capitaine revint expliquant qu’ils avaient trouvé des ennemis du pays dans cet immeuble, le Sergent sourit, c’était la promotion assurée, s’ils attrapaient ces ennemis et c’était surtout une véritable déclaration de guerre de la part des opiniâtres Amestriens. Déjà la capture de ces espions était une preuve de leur traîtrise, mais là c’était pire. Le Capitaine renvoya la patrouille qui serait récompensée à la capture des ennemis, puis il ordonna à ses troupes de se mettre en route.

Quand ils surent que la patrouille avait repris sa marche le Capitaine fit entrer ses hommes à l’intérieur. Le but était de capturer aussi rapidement que possible ce malandrin. En arrivant à l’étage, le chef de cette infiltration prit sa plus grosse voix et hurla.
"Forces de Drachma, rends-toi chien d’Amestris ! Tu es cerné !"
Il avait hâte que cet homme se rende, il aurait droit sans doute à rencontrer le président.


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- Lors de leur entrée dans le bâtiment, les soldats de Drachma peuvent être repérés. Ils ne font pas grand cas de la discrétion.

Dim 5 Juin - 17:57
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Adair Fletcher
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Adair Fletcher

Il faut sauver le Capitaine Sheridan


Voyant que ce dernier ne semblait pas blessé et qu'il gardait une certaine maîtrise de soi, Adair recula pour laisser faire les militaires. Ce n'était pas son domaine et elle n'avait pas grand chose à ajouter, ni à mentionner sur l'instant.. Bien qu'elle garda une oreille attentive sur leurs échanges, son regard glissa furtivement sur les tâches de sang au sol afin d'analyser la quantité perdue. Suffisamment pour qu'elle doute du pronostic vital rassurant s'il appartenait à un seul homme. Elle se baissa brièvement pour toucher quelques gouttes qui à son toucher se révélèrent sèches et glaciales. Rien de surprenant.  

Quoiqu'il en soit, les révélations faites par le témoin semblait dire qu'ils restaient des soldats en vie, bien qu'embarquaient on ne sait où... Bonne nouvelle ? Peut-être ? C'était trop pour affirmer quoique ce soit. Se relevant lentement, elle jeta un regard à travers la fenêtre qui se trouvait proche d'elle, plus par réflexe que par méfiance. Celle-ci laissait entrevoir un bout de la rue où elle vit une masse mouvante qui semblait s'enfoncer dans leur immeuble. D'un bond silencieux, la soignante s'éloigna du mur avant de regarder les trois hommes à tour de rôle.

- Des hommes de Drachma approchent... Siffla-t-elle entre ses dents pour les alerter que quelque chose se préparait au pied du bâtiment, chargeant par la même occasion son arme à feu pour être parer au cas où des échanges de tirs débuteraient au quart de tour.

A peine avait-elle fait par de la mouvance qu'une voix rauque s'éleva, bien qu'affaiblie par la distance qui les séparait, les intimidant de se rendre. Leur couverture n'avait visiblement pas fait long feu. Adair, tout en gardant son sang-froid, se figea le temps que le chef de l'expédition se décide de quoi faire face à ce retournement de situation.

KoalaVolant
Mar 7 Juin - 21:02
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
MAI - 1915
Le regard posé sur le pauvre homme qui venait de leur dire tout ce qu'il savait. A son comportement il semblait difficile de croire qu'il pourrait leur faire quoi que ce soit, mais Corwin n'ignorait pas ce dont était capable une personne acculée contre un mur. La guerre le lui avait suffisamment démontré. Il se recula d'un pas pour laisser Bruce poser sa question... Une demande pertinente qui fit mouche, car l'expression du vagabond changea légèrement. « Je ne suis pas sûr, mais je crois que c'est l'un d'eux qui les a....» Il ne termina pas sa phrase car Adair qui était resté en arrière jusque là, vint prestement prévenir les deux autres qu'une patrouille venait dans leur direction. Corwin jeta un coup d'oeil vers la fenêtre la plus proche. Cette dernière donnait directement sur un toit voisin, avant de reporter son attention sur le vagabond qui ne payait pas de mine. En dessous d'eux, des hommes s'engouffraient déjà  à l'intérieur et une voix qui ne prédisait rien de positif se manifesta dans les airs. Il disait bien «  Tu ».. qui cherchaient ils ?... Ses pupilles se braquèrent un instant sur Bruce en prenant conscience qu'il était le plus susceptible d'être reconnu des trois.. Même si Corwin était connu dans les journaux ces derniers temps, il n'avait jamais eut sa tête sur le papier.

Tâchant d'être maître de lui-même, le Frozen savait parfaitement ce qu'il convenait de faire, et plusieurs choses ne lui plaisait pas. La première d'entre elles, concernait directement le vagabond. Ils ne pouvaient pas prendre le risque de l'embarquer avec eux au risque de les ralentir. Mais ils ne pouvaient pas non plus le laisser derrière eux, prenant  la responsabilité qu'il crache autant que ce qu'il venait de faire avec eux. Corwin n'avait rien d'un tueur, mais entre la vie de ses hommes et celui d'un type qui pourrait les faire plonger, le choix était vite fait. Sans parler que ces soldats ne seront pas aussi tendre qu'eux. Conscient qu'il n'avait pas le temps de tempérer plus longtemps la situation, le Lieutenant-Colonel jeta un regard bref envers Bruce, lui intimant de se glisser derrière le pauvre homme qui  était à deux doigts de fuir, alors que le Frozen se pointa directement face à lui pour lui faire barrage.  


➽ Je suis désolé...


Le vagabond ne compris pas cette phrase, avant de sentir sa vie lui échapper, son corps s'effondrant sur le sol. Sans attendre le Frozen ordonna d'une voix pressée :  

➽ La fenêtre sur la droite, vite ! C'est sûrement après toi qu'ils en ont.


Fixant une fois de plus Bruce, avant de se placer à son tour à la fenêtre.. Là il se retourna et plaqua ses mains sur le sol. L'endroit était si humide que s'en était d'une aisance déconcertante.. une glace épaisse et veule recouvrit la surface, afin d'offrir une belle patinoire..La glace continua sa progression jusqu'à  se former sur les fenêtre, empêchant toute ouverture. Après quoi Corwin rejoignit ses camarades sur les toits.  

➽ On va se séparer en deux groupes pour les perturber et on se retrouve d'ici deux heures dans les égouts. Je marquerais les murs pour que tu puisses nous rejoindre.


Cette mission partait en miette et le Frozen ne l'ignorait pas. Cependant, il y avait peut être encore une chance.. Mais ça, pour le savoir, ils se devaient de se défaire de ces soldats. Quoi de mieux que les égouts. Ainsi, ils pourront voir une retraite au pis, une reprise en main de la situation au mieux. Mais le jeune Griffin ne sacrifiera pas la vie de ses hommes pour ça. Alors qu'il invitait Adair à le suivre , il glissa un dernier regard envers son ami et Second. Il lui faisait pleinement confiance mais..

➽ Ne meurs pas c'est un ordre.


Puis il disparut en jouant les éclaireurs pour la jeune femme qui l'accompagnait, cherchant à regagner le sol rapidement, afin de trouver un passage qui menait au sous sol de ce maudit village. Une fois dans les égouts, l'adrénaline se faisait un peu moins pressante dans les veines de Corwin, qui durant leur progression, activait parfois son alchimie pour créer une lettre en forme de « C ». Au bout d'une bonne demi heure, il leva silencieusement la main envers sa partenaire, pour lui dire de s'arrêter. Il venait de trouver une petite enclave. Un endroit plus ou moins idéal pour faire une pause et patienter. Des caisses vides jonchaient le sol. Le Lieutenant-Colonel resta debout pour sa part..la capuche sur la tronche, il surveillait l'endroit, coller contre le mur,  laissant Adair se reposer un peu..



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Jeu 9 Juin - 15:58
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Les trois soldats étaient retranchés dans ce bâtiment depuis plusieurs minutes déjà, l’instinct de Bruce lui ordonnait de ne pas rester ici. Une enquête de ce genre devrait déjà être terminée, le problème principal qu’ils avaient était cet homme. Même si ses renseignements sont utiles et pertinents, il était évident que le petit groupe de sauvetage n’allait pas trimbaler avec elle ce type. D’autant plus qu’on ignorait qu’elles étaient ses réelles intentions. Peut-être qu’il leur disaient ce qu’ils voulaient entendre pour mieux les poignardés dans le dos, oui il avait tendance à être méfiant, mais la prudence était la clé.

Écoutant les réponses, il tournait la tête vers Adair lorsqu’elle indiquait voir du mouvement dehors. Notre ami vagabond paniquait, normal, il n’était pas formé, Bruce paniquait aussi d’une certaine façon, il travaillait sur lui, mais il ressentait cette peur de se faire prendre. Dans un pays ennemi, on ne sait jamais vraiment comment on va finir, se faire exécuter est parfois une meilleure solution. Bruce comprenait le regard de Corwin, un air sérieux sur le visage, il se glissait derrière le vagabond, une main sur sa bouche il lui brisait la nuque d’un mouvement sec.

L’homme tomba inerte sur le coup, Bruce retenait son corps, le déposant doucement au sol. Il prenait soin de lui fermer les yeux, la bouche et de déposer ses bras sur son torse.

“Repose en paix.”

Une fois chose faite, il regardait Corwin. Il savait que son ami n’aimait pas ça, c’est pour cette raison qu’il sera toujours là pour le faire à sa place. Corwin est quelqu’un de bon malgré ce qu’il laisse voir au premier abord, tuer il n’aime pas ça, Bruce fera en sorte qu’il n’ai jamais à le faire sauf en cas d’absence. L’espion avait développer avec les années une sorte de protection sur ce point, un meurtre en mission c’est pour le travail.

Par moment certains souvenirs le hantaient, Ishbal, mais aussi certaines missions. Lior plus récemment, non il n’en sortait jamais indemne, mais il prenait sur lui, quelqu’un devait bien le faire, lui était bon dans ce domaine, donc il le fera.

Rapidement repris par la situation chaotique, Corwin avait raison c’était lui le plus susceptible d’être reconnu, sa photo était présente dans le journal. Bruce savait bien que c’était une mauvaise idée cette histoire, ce n’était pas faute d’avoir prévenu qu’il ne devait pas y avoir de photo, mais bon maintenant ce qui est fait, est fait, on ne peut pas revenir en arrière. Bruce quittait la pièce par la fenêtre, puis il s’arrêtait dans son élan pour écouter Corwin.

“Ouais tu as raison c’est le meilleur plan. Ils vont me courir après, vous évaporer-vous. “


Un dernier ordre qui faisait sourire l’espion.

“T’inquiète. Faites gaffe à vous aussi.”

Puis il descendait regagnant la rue, tombant face à un soldat , bruce le saluait d’un mouvement de la main avant de se mettre à courir le plus rapidement possible. Il slalome entre les ruelles, saute et lance des obstacles. Derrière lui se trouvait pas loin de cinq hommes, il devait faire en sorte que leur attentions soit portée sur lui. Tout en courant il sortait d’une pochette qu’il avait toujours avec lui, un fumigène faisant mine de tourner derrière une maison, il lâchait la bombe.

Avant de disparaître, il envoyait deux couteaux sur ses poursuivants,chacun touchant au niveau des jambes, ce qui devrait leur passer l’envie de courir. Puis au croisement de deux maisons, il arrivait sur une place, une maison semblait inhabitée, c’est ainsi qu’il se volatilise, laissant ses poursuivants dans le flou complet.

N’attendant pas, il sortait par le côté opposé de la maison, doucement il prenait place dans une petite cabane isolée. Une seule porte, une petite fenêtre, des outils. A l’abri dans le noir, il reprenait son souffle. Attrapant un couteau à sa ceinture, il tenait fermement ses cheveux avant de les couper d’un coup sec. Il coupait court, tant pis.

Dans la cabane il trouvait un vieux manteau qui avait du vécu, il l’enfilait, glissant ses doigts dans la poussière il s’en étalait sur le visage, puis il ne faisait plus aucun bruit. Écoutant les soldats hurler des ordres. Dans deux heures dans les égouts.
Ven 10 Juin - 2:57
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Le Père
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Le Père

Il faut sauver le Capitaine Sheridan

Alors que le Capitaine attendait, il entendit du bruit à l’étage et tenta de monter. La totalité de ses hommes glissèrent et se cassèrent la figure. L’un d’eux fit même un bruit écœurant. Il venait de se tuer. Le capitaine soupira. Comment le bâtiment avait-il pu devenir aussi glissant ? Il ne réfléchit pas plus longtemps, car il entendit un homme hurler à l’extérieur du bâtiment. L’enfoiré se tirait. Le capitaine de Drachma beugla des ordres et une partie de troupes filèrent à la poursuite de cet espion et ennemi de son pays.

Le capitaine parvint à l’étage. Le type avait utilisé l’alchimie pour se barrer. C’était donc un Alchimiste d’État ? Merde, il était dans la mouise. Prenant sa radio, il donna cette information à ses hommes leur ordonnant de faire attention. Il vit aussi le corps de ce sans-abri. Il le regarda de haut, le poussant du pied avant de constater qu’il était mort… Une vermine en moins pour ce pays. Il fit demi-tour et quitta le bâtiment. Il ordonna aux quelques hommes qui restaient avec lui, de le détruire. Ce qu’ils firent en lançant des grenades incendiaires dans le bâtiment qui doucement s’embrasa.

La poursuite de l’espion se poursuivit. Mais en arrivant dans une cour, il remarqua qu’un bâtiment semblait vide. Il alla naturellement vers elle. Il la fit fouiller avec prudence. On lui rapporta la blessure de ses deux hommes. Une lame dans chaque jambe. Étrange. Le type avait fait usage d’alchimie mais plus maintenant ? Était-il trop faible. Le Capitaine connaissait leurs capacités mais n’en avait jamais été témoin, il ne savait pas comment ça fonctionnait.

Après la fouille minutieuse du bâtiment, où ils ne trouvèrent rien, le Capitaine ordonna aux troupes de rentrer. Il laissait quand même une présence symbolique sur place au cas où il verrait leur fugitif.



.......................
HRPG :
- Mission pour  @Bruce Grayson  @Corwin Griffin  et  @Adair Fletcher
- Certains soldats tentent de monter à l'étage mais ce casse la figure à cause du tapis de glace.
- Sortie remarqué pour Bruce qui se fait immédiatement poursuivre.
- Le capitaine monte finalement à l'étage et comprend que son fugitif utilise l'alchimie (il croit que Bruce est l'Alchimiste). Il finit par sortir et fait brûler le bâtiment.
- Il arrive sur la place avec les deux maisons et fouille la maison vide.
- Ne trouvant rien, il repart à la caserne, en laissant une force symbolique.

Dim 12 Juin - 16:11
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Adair Fletcher
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Adair Fletcher

Il faut sauver le Capitaine Sheridan



La fuite était sans doute l'option la plus raisonnable dans cette situation. Un choix qui ne fut pas sans conséquence pour le sans-abri à peine rencontré. Adair ne fut pas surprise de le voir flancher, exécuté proprement, par les mêmes hommes qui avaient promis de ne pas lui faire du mal, pour qu'ils puissent s'enfuir. Leur métier n'était pas simple, tout comme le sien. Les choix moraux pouvaient être vite balayés, non sans pincement, pour le bien de la mission. De ce fait, la jeune femme comprenait très bien cette décision et se concentra sur la suite.

Vu que les issues du bas étaient compromises, ils leur restaient les toits. Adair ne se fit pas prier pour ranger son arme et enjamber la fenêtre, rapidement, tout en veillant à ne pas perdre l'équilibre dans la hâte. L'alchimiste d'état les suivant avait fait en sorte de bloquer les ouvertures menant au toit grâce à ses compétences. Cependant, ils durent se séparer pour rendre la tâche plus difficile à la patrouille qui les poursuivait. Suivant le lieutenant-colonel, elle jeta un regard à l'autre officier avant de tourner les talons. La situation était déjà assez compromis comme ça pour qu'un autre capitaine soit à secourir...

Jusqu'à maintenant, la jeune femme avait su garder son sang-froid. Ses aptitudes à rester maîtresse d'elle en situation urgente, l'aider à suivre dans ce dédale incertain de toitures et de trous. Néanmoins, l'endurance jouait en sa défaveur et sa force physique commençait à la trahir vers la fin. Quel ne fut pas son soulagement lorsqu'ils purent s'arrêter, cacher dans les égouts, pour souffler. Même l'odeur incommodante des lieux ne l'a dérangea pas en premier lieu, trop concentrée sur les battements de son rythme cardiaque et sa respiration pour retrouver son calme.

Enfin pour ne se faire surprendre par le contre-coup de l'effort physique intense précédent, elle prit une caisse qui trainait dans le coin pour la retourner afin de s'y asseoir. Elle resta dans un premier temps silencieuse, écoutant les bruits des environs, écartant parfois de son pied un rat qui s'approchaient un peu trop près d'elle ou de son sac. Non pas qu'elle en avait peur, mais plus par agacement qu'autre chose. Elle finit par lever les yeux sur Corwin qui surveillait les environs en attendant le retour de Bruce, pour briser le silence :  

- Pensez-vous que les hommes que nous recherchons sont encore à notre portée ? Sa voix était claire, bien que faible pour ne pas attirer l'attention plus que davantage.

Tirant sur les pans de son manteau pour le réajuster avec le froid et l'humidité ambiante, elle attendit une quelconque réponse. Avec tout ce remue-ménage qui les avait alerté, Adair en doutait, mais cela ne l'empêcha pas de prendre la température pour la suite du plan.
KoalaVolant
Jeu 30 Juin - 15:49
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
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Alors qu'ils s'étaient séparé, Corwin et Adair avaient trouvé refuge dans les égouts, lieu des retrouvailles si Bruce parvenait à se défaire de ses poursuivants. Bien que le Lieutenant-Colonel avait pleinement confiance dans les facultés de son second et ami, il devait admettre que cette mission devenait réellement épineuse. Son regard ne quittait les environs mal éclairé des égouts que pour fixer de temps en temps Adair qui se reposait un peu plus loin, sur une caisse. Le temps s'écoulait relativement lentement, quand on était ainsi en attente. Pourtant Corwin ne quitta pas une seule fois son poste d'observation. Par moment, il dû chasser du pied un rat qui tentait de lui grimper dessus, tellement il pouvait se montrer immobile. La bonne nouvelle, c'est que le Frozen n'entendait aucun bruit suspect, ou des bruits de pas multiple ce qui sous entendrait l'approche d'une patrouille. Il ne faisait définitivement pas chaud ici, même pour lui alors qu'il se frottait les mains l'une contre l'autre, afin d'avoir un peu de chaleur, alors que de la vapeur quittait ses narines un peu rosie. Sa cicatrice le tiraillait déjà, alors que le docteur attira son attention. Se tournant à demi, il pouvait voir qu'elle non plus ne devait pas avoir chaud.

Est-ce que la vie d'un homme valait celles de ceux qu'il avait en charge présentement ? Son regard anthracite restait une énigme, mais durant cette longue attente, Corwin s'était posé cette question lui aussi. Ils venaient de tuer un pauvre homme pour sauvé leur peau, alors qu'ils lui avait promis de ne pas lui faire de mal. Un acte bien discutable pour n'importe qui, mais pour ceux qui ont connu le feu de la guerre... Ils savaient que c'était la chose à faire. Loin de vouloir refusé sa part de responsabilité dans cette histoire, il avait soutenu le regard de cet homme jusqu'au bout, l'invitant à se focalisé sur lui pour ne pas se rendre compte de ce qu'il se passait derrière lui. Une mort rapide, c'est tout ce qu'ils avaient pu lui offrir. Un mort de plus... Un mort de trop pour cette mission.


➽ Si le Capitaine Grayson parvient jusqu'à nous, nous pourrons peut être encore agir.  Mais s'il me rapporte qu'il y a bien trop de mouvement autour de nous, je ne prendrais pas le risque de perdre l'un de vous.  


Il jeta encore une fois un regard dans la direction du long couloir humide et nauséabond, espérant voir Bruce débarqué d'un moment à  l'autre, avant de finalement se décollé de la paroi, pour rejoindre  la jeune femme. Il retira son étole de son cou, qui lui servait de capuche et l'enroula autour du cou d'Adair. Ne voulant pas le moindre refus de sa part au vu de la situation, Corwin lui parla à voix basse mais de manière ferme :

➽ ça vous sera plus utile qu'a moi et cela vous maintiendra plus au chaud. N'hésitez pas à frotter votre torse avec vos mains, ça va répandre la chaleur dans tout le reste du corps.


Son regard était très sérieux pendant qu'il parlait, comme pour s'assurer qu'elle le ferait. Puis le Lieutenant-Colonel sentit quelque chose sur sa jambe... Abaissant ses pupilles il nota la présence d'un rat. Vraiment, ils commençaient à s'habituer à leur présence.. ? Attrapant le rat par le corps, il le repoussa tranquillement sur le côté, avant de se redresser pour reprendre son poste d'observation, une main sur la garde de son couteau qu'il matérialisa grâce à l'alchimie.  



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Ven 1 Juil - 12:11
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Assis il écoutait ce qu’il se passait dehors, Bruce ne faisait plus aucun bruit, le voilà planqué dans cet abri d’ouvrier. Corwin lui avait demandé de le rejoindre dans les égouts une fois qu’il aura semé ses poursuivants. Habillé d’un vieux manteau qui sentait le renfermé, il plongeait ses mains dans la poussière ambiante, il se l’étalait sur le visage, Bruce veillait à faire des salissures crédibles. Malgré le froid il prenait l’un de ses couteaux et déchirait son pantalon, au niveau des genoux, ainsi qu’autour des chevilles.

Pendant quelques secondes il observait ses chaussures. Non il n’aimait pas franchement l’idée qui venait de germer dans sa tête. Toujours à l’aide de sa lame, il entaillait ses chaussures, il y faisait des trous, les déchirait. Le froid qu’il ressentait au niveau des pieds était intense, bordel cette mission était à deux doigts d’être un fiasco total.

Une fois son déguisement fait, il regardait dehors, prêt de sa planque se trouvait deux soldats. Bon il allait devoir être convaincant pour s’en débarrasser. Il se relevait donc, baissant la tête, ses cheveux mi-longs devant son visage plein de crasse. Puis le voilà sortit du cabanon en hurlant comme un dératé.

“NON MAIS TU T’ENTENDS CAUSER ?! HEIN ?!! EVIDEMMENT QUE JE SUIS UN ANCIEN HEROS DE GUERRE !!”

Oui il hurlait, d’une voix différente de la sienne, il faisait mine de mettre un coup de pied à la porte, sa démarche était tout sauf assurée, il titubait légèrement avant de se retourner face aux soldats qui venaient vers lui attiré par le bruit.

“Ah ! Vous tombez bien vous, vous pourrez dire à Simone QUI JE SUIS ? Impossible de m’écouter. Alors sous prétexte que son manche soit brisé elle se permet de me hurler dessus, non mais rendez-vous compte !”

L’un des soldats le regardait avec mépris, surtout lorsqu’ils se rendaient bien compte que la cabane était vide, uniquement pleine d’outils en tout genre.

“Il est complètement taré. Allez dégage de là, sale clodo, va voir ailleurs.”

Un silence eut lieu pendant quelques secondes, puis Bruce éclata de rire, un rire qui n’était pas le sien.

“Attendez, mais Simone…. C’est une pelle !! AHAHAHAH”

Le voilà qu’il se marre en s’éloignant sagement comme le lui a ordonné l’homme. Il riait aux éclats comme ça, faisant mine de tousser à la fin, jusqu’au détour d’une rue. Ensuite il reprenait son sérieux. Son objectif se trouvait devant lui, une plaque d’égouts. Il pourra chercher Corwin et Adair. Il était certains qu’avec son petit numéro les deux gus ne lui prêtait plus aucune attention.

Après une vérification rapide, il souleva difficilement la plaque difficilement, le froid n'aidant pas. Qui avait pour idée de vivre dans une région pareil ? Non sans déconner, il faisait tellement froid qu’il luttait pour utiliser ses mains. Une fois la lourde plaque soulevée, il regardait autour de lui, puis sautait dans l’ouverture, il attrapait ensuite la plaque pour la remettre correctement derrière lui.

Le voilà dans les souterrains, d’ailleurs il remarquait rapidement la glace. Posée par Corwin. Il devait suivre les signes. Il devait rester sur ses gardes, il était possible que les soldats fouillent les canalisations, ce serait stupide de ne pas le faire.

Ven 1 Juil - 12:47
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Adair Fletcher
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Adair Fletcher

Il faut sauver le Capitaine Sheridan



Pas davantage de risque ? Adair fut soulagée de savoir qu'il y avait encore des hommes de raison et non davantage de perdition dans l'armée. Elle était assez bien placée pour prendre position à ce sujet. Le sang qui tachaient le plus souvent sa blouse et ses mains n'étaient pas le sien. Toutefois l'expression de son visage resta lisse, avant qu'elle ne détourna le regard dans le vide, pensive. Il restait à savoir si le capitaine Grayson allait parvenir à eux en un seul morceau et s'ils allaient pouvoir s'extraire de cette ville étrangère. La situation était loin d'être résolue. De plus les rats étaient de moins en moins intimidés par leur présence immobile dans la pénombre.

Elle finit par glisser une main dans la poche intérieure de son manteau pour jeter un oeil sur sa montre, histoire d'avoir un repère dans le temps. Se retrouver ainsi dans les égouts, perturbait un peu ses sens, et retrouver pied avec un semblant de réalité ou de civilité n'était pas de trop dans cette situation. La petite montre de poche, récemment réparée était pile à la bonne heure, après presque dix ans à retarder de trois minutes. L'habitude restait tenace, mais Adair avait fini par s'habituer à ne plus calculer le temps réel. Un coup d'oeil et la montre retrouva sa place avant que la jeune femme étire son épaule droite. Le poids du sac retentissait encore sur cette dernière...

Finalement, Corwin se détacha de son poste d'observation pour s'approcher d'elle. Adair n'eut pas le temps de protester de quoique ce soit que la voilà emmitouflée davantage. Elle eut un froncement de sourcil d'agacement, mais les traits de son visage se détendirent rapidement. La situation ne laissait aucune place à sa froide répartie et avec du recul, le soldat pensait bien faire. Bien qu'irritée aux premiers abords, sa voix se fit plus douce que prévue, traduisant autant sa défaite que son acceptation : 

- Très bien Lieutenant-Colonel Griffin. Je vous obéirais, et ne vous en tiendrait pas rigueur... Dit-elle en soutenant son regard. Elle ne prit pas la peine de finir sa phrase. C'était trop tôt pour faire une quelconque reproche. L'heure était à l'attente et à la coopération.   

Le temps de l'interaction, Adair, malgré l'obscurité ambiante, put voir de plus près la cicatrice qui lui tailladait le visage et qui n'était pas là lors de leur première rencontre. Assez profonde pour que l'oeil, sur la longueur, soit touché avec des dégâts irréversibles et pourtant, ce dernier se portait bien. Les miracles de l'alchimie songea aussitôt cette dernière avant de regarder ailleurs pour ne pas le dévisager plus.

- Espérons que le capitaine Grayson soit bien sur nos traces, déclara-t-elle d'un ton machinal en voyant l'alchimiste de glace attrapait un rat un peu trop téméraire avant qu'il ne retourne à son poste.

Elle finit par baisser un peu la tête vers l'écharpe pour protéger ses joues du froid et de frotter ses mains. Décidément le froid était tenace, même en cette période de l'année dans ce maudit pays et cette couche supplémentaire qu'elle avait accepté à contrecœur n'était pas de trop.
KoalaVolant
Ven 8 Juil - 21:10
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Corwin Griffin
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Corwin Griffin
Mai - 1915
De retour à son poste, Corwin fronçait plus ou moins des sourcils devant les propos de  la jeune femme. Pourquoi lui en tiendrait elle rigueur, alors qu'il lui avait donné un peu plus de chaleur.. ? La logique lui échappait sur ce point. Cependant, la lame  gelée qu'il détenait en main, commençait à réellement le brûler. C'était l’inconvénient quand on manipulait l'eau sous forme solide. Relâchant  la garde de son arme, il la glissa dans sa ceinture, avant de venir se réchauffer un peu les mains en les frottant l'une contre l'autre.  Le Frozen garda dans un coin de son crâne, l'idée de concevoir quelque chose qui lui permettrait d'éviter de se brûler ainsi.  Bien que le jeune homme s’entraînait chaque jour à la résistance du froid, ça, il ne pouvait pas le palier avec sa propre résistance. Inspirant lentement, son regard tâchait de percevoir le moindre mouvement dans cette pénombre, faisant fie des odeurs diverses et insoupçonné jusque là. Aucun son suspect ne lui parvenait, ce qui commençait à l'agacer.. plongeant une main dans son pantalon, il attrapa sa montre d'argent pour contempler l'heure.. Les deux heures allaient bientôt  s'écouler... Pourtant, Corwin refusa de perdre foi en Bruce.

➽ Pourquoi m'en tiendriez vous rigueur au juste ?...


Préférant, rechercher un semblant de conversation tout en reprenant son observation de ce couloir. Au moins cela lui permettait de ne pas trop se focaliser sur sa montre qui retournait déjà dans sa poche. Les instants passèrent, et Adaire exprima qu'elle espérait que Bruce les retrouves. A ceci, le Lieutenant-Colonel abaissa un peu son menton. Son ami avait toujours été un increvable.. Il n'y avait qu'à se rappeler sa mission à Lior et puis sa façon de combattre quand ils se sont rencontrer à East City. Un léger sourire en coin naquit à ses lèvres à cette pensée. Qui aurait cru qu'ils deviendraient aussi proche, alors que Corwin était reconnu pour ce genre de lien. Il allait répondre quand un son se fit reconnaître sur les parois... Puis un autre.. Des pas ?.. D'un geste vif, Le Frozen éleva un doigt qui invitait Adair à la prudence et surtout  au silence. Portant sa main sur sa lame de glace, ses pupilles anthracite décelèrent la présence d'un homme plutôt grand qui se rapprochait. Son allure lui parut à la fois familier et méconnu et les ombres des égouts ne lui donnait guère avantage pour identifier ce type.

Se collant contre le mur et oubliant les rats à ses pieds... Corwin attendit le dernier moment pour placer sa lame au niveau de la gorge de l'inconnu..


➽ Un cri et tu meurs.... Qui es tu ?... 


Le ton était ferme, polaire et à la fois murmurer, conscient qu'il ne fallait pas attirer plus que ça l'attention. Cependant l'avertissement semblait réel. C'est alors que ses yeux reconnurent les traits familier de Bruce sous cette crasse … Et.. Les cheveux court ? Notre Buse retira sa lame en reculant d'un pas...

➽ Fichtre..je ne t'avais pas reconnu..Désolé. 


Il le laissa les rejoindre.. rangeant le couteau à sa ceinture.. Au moins à présent ils pourront voir quoi faire. Le cœur soulager de voir son ami sain et sauf, il reprit le cours des choses sur un ton monocorde :

➽ Comment est ce là haut ,dit nous ? 




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Sam 9 Juil - 10:47
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