Adair Fletcher
∎ Séparatiste
| ∎ NOM : Adair Fletcher ∎ AGE : 29 ans ∎ DATE DE NAISSANCE : 01/11/1886 ∎ ORIGINE : Amestrie ∎ GENRE : Féminin ∎ STATUT MARITAL : Célibataire ∎ FONCTION : Militaire, officieusement séparatiste. ∎ GRADE / METIER : Major - Médecin-en-chef de l'armée ∎ SPECIALITE : Médicale, soutien. ∎ FT DE L'AVATAR : Han Su-Yeong de Omniscient Reader's Viewpoint
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∎ DESCRIPTIF DU PERSONNAGE :
Une jeune femme brune, de taille moyenne, d'un corps tout en souplesse, aux cheveux mi-longs d'un noir corbeau et d'un regard acier. Physiquement pas assez commune pour être oubliable, pas assez saisissante pour être inoubliable. Des détails notables comme ce petit grain de beauté sous l'oeil gauche ou cette odeur presque imperceptible de poudre à feu et de jasmin sur ses habits. Elle a ce petit air qui vous dérange quand vous croisez son regard qui un instant, telle une ombre, vous semble défiant avant de disparaître derrière un voile de cils. Du reste, ses expressions sont souvent indéchiffrables.
Vêtue d'une chemise, d'un pantalon, d'une veste en cuir noir ou d'une blouse blanche, sa tenue civile est en quelque sorte un uniforme. Professionnellement, elle aborde la tenue d'un officier avec quelques variations indiquant son appartenance au corps médical en tant que médecin en chef. En dehors de cela, elle ne porte aucune marque particulière d'appartenance. Discrétion et efficacité sont les mots d'ordre.
Sa personnalité ? Le docteur Fletcher n'est pas reconnue pour être particulièrement aimable, bien que calme en tempérament. Elle se montre d'une rigueur aussi glaciale que professionnelle. Elle mâche rarement ses mots lorsque quelque chose la dérange. Un franc-parler qui pourrait témoigner d'une certaine imprudence ou d'une arrogance, pourtant il ne s'agit là que le résultat du dégoût et de la colère qui l'anime depuis la guerre. Si le temps a raisonné ses excès sanguins, elle peut encore se montrer féroce quand la situation l'exige et aller à l'encontre des ordres dans l'ombre.
C'est également une fine observatrice, capable de voir et d'analyser ce que les autres ne voient pas. Toutefois, elle partage rarement ses découvertes pensant que tous les secrets ne peuvent être partagés. Elle fait souvent preuve de manipulation pour amener une personne à agir en fonction des résultats qu'elle souhaite. Même si la réussite n'est pas toujours au rendez-vous, elle estime que ce n'est pas forcément un échec, seulement un résultat différent et en tire toujours quelque chose de positif.
La guerre, c'est un mal qu'elle vit mal. Une gangrène qui ronge son esprit qu'elle cache dans sa volonté d'avoir peu d'attache et peu de tendresse envers les autres. Soigner lui rend un peu de sa santé mentale. Et pourtant, contradictoirement, tuer la plonge dans la nécessité, dans l'urgence, dans la fatalité pour un jour connaître la paix. Un procédé qu'elle compte appliquer aussi bien au système. Faudrait-il l'améliorer ou le détruire ?
∎ BIOGRAPHIE :
Le début de l'histoire d'Adair est plutôt banal : née à Central, d'une famille de classe moyenne, elle ressemble à tous ses enfants que vous croisez, insouciant, dans les rues d'une quartier plutôt propre, dans l'ombre du QG de la capitale.
Après des études relativement bonnes, elle choisit la voie de la médecine, puis après quelques questionnement d'ordre personnel, se met au service de l'armée. Sans doute se voyait-elle plus utile auprès des soldats blessés que des citoyens de la capitale. Bien que jeune, elle démontre d'un savoir-faire au-dessus de la moyenne et s'illustre pour sa volonté et son sang-froid, sa maîtrise s'affirmera quant à elle avec l'expérience en temps voulu.
La guerre civil d’Ishbal et son front fut son baptême du feu. Jugée à la hâte suffisamment compétente, elle fut envoyée en 1908, un peu avant que les alchimistes soient appelés au combat, assister des médecins vétérans. Les blessés affluant, le service rapidement débordé, elle se retrouvera rapidement à livrer à elle-même et fatidiquement à faire un choix : soigner ou tuer. Ces mots prirent rapidement place dans son esprit face à ses patients plus ou moins blessés graves. Elle était devenu un ange béni ou maudit, conduisant les âmes qui pouvaient être sauvées vers la lumière, vers un lendemain et les autres vers l'abîme, vers une libération.
La guerre marque. Elle l'a d'autant plus marqué lorsque les alchimistes ont frappé. A-t-elle pleurer ? Adair s'était promis de ne pas pleurer. De ne pas mêler ses larmes à celle des blessés. Ce qu'elle fit, restant de marbre à l'impensable.
Quel fut le prix ?
La paix.
Tant de morts. Tant de blessés. Tant d'âmes meurtries.
Les bruits assourdissants du front ce sont tus, mais son travail était loin d'être achevé. A son retour, elle termina ses études et fut diplômée avec les honneurs. Après quelques temps à s'occuper du suivi médical des soldats, on lui proposa de travailler dans l'un des laboratoires du gouvernement pour de la recherche, ce qu'elle accepta. Ainsi elle découvrit l'alchimie à des buts médicaux et pu acquérir un certain socle théorique dans le domaine. Grâce à ses capacités, elle put collaborer sur plusieurs projets. Toutefois elle se considère davantage comme étant une chercheuse plutôt qu'une alchimiste, usant la de théorie plutôt que de la pratique pour arriver à ses fins. Après quelques années, elle décida de retourner à l'hôpital suite à plusieurs conflits concernant l'éthique de certaines expériences et que le doute commença à germer dans son esprit.
De cette période de réclusion et de recherches, elle vit les esquisses d'un système malade et corrompu qui ne demandait qu'à être pris en charge. Mais quel traitement pouvait-il parvenir à bout de ce mal ? Peu à peu, dans les ténèbres de son esprit, la jeune femme tissa sa toile récoltant des informations pour les analyser et les théoriser sans jamais intervenir dans le moindre événements. Un long travail d'observation qui allait servir un jour ou l'autre.
Puis ce fut à la frontière sud qu'un nouveau conflit éclata à Fotsett. Se portant volontaire, elle redécouvrit le front et découvrir les séparatistes en devenir. Elle s'appliquera par la suite dans le projet de prise de pouvoir en leur envoyant des informations sous le pseudonyme de "Aube" pour préserver son identité. Malgré son implication, elle sera absente le jour de la tentative de renversement du gouvernement, dirigeant l'équipe médicale suite au massacre de Lior.
Le temps lui dira si son choix de ranger officieusement du côté des séparatistes était judicieux...
∎ CE QUE PENSE ADAIR
Que pensez-vous de la mort du Général de Brigade Hughes ? Des Alchimistes d'État et de leurs déploiement à Ishbal ?
Elle soupçonne que le Général de Brigade Hughes en savait beaucoup trop et que son assassinat est le résultat à sa curiosité.
Pour ce qui est des alchimistes à Ishbal, ayant été témoin des ravages, Adair pense que ce fut un mal nécessaire dans un premier temps et une abomination dans un second temps.
Que pensez vous des attaques de la part de Creta et de Drachma aux frontière du Nord et du Sud du pays?
Pour elle, ce pays est gangrené par un mal qui cherche à provoquer et à verser du sang. A vrai dire, elle commence à douter du but formuler derrière chacune des guerres ces dernières années...
∎ CONDITIONS DU JOUEUR∎ PSEUDO : Dante / Epheria
∎ INTERVENTION DU PNJ : Oui
∎ AUTRES COMPTES : Blake
∎ UN PETIT MOT :